Loser du week-end : Teddy Riner, Renaud Lavillenie, L’équipe de France de Boulangerie et … Fernando Marçal.


LDWE 0802 - FFL

Un casting de très, très, très haut niveau ce lundi pour le vote du loser du week-end. On ne va pas vous mentir, on est ici sur du 95% de mauvaise foi. Mais quel plaisir de pouvoir mettre enfin dans notre viseur 2 sportifs qui nous ont fait tant de mal ces dernières années. Alors, comme l’occasion ne risque pas de se représenter avant 2030, on se permet de vous proposer un vote historique.

Teddy Riner.

En 2010, l’Iphone 4 était lancé sur le marché, le volcan islandais au nom imprononçable rendait fou toute l’Europe, l’Espagne était sur le toit du monde en football, les français eux s’occupaient à chasser des taupes, lire des lettres et jeter des chronomètres et l’OM était champion de France. Une éternité quoi. Quant à Teddy Riner, lui, il perdait un combat de judo. Qui aurait cru qu’il faudrait attendre 9 ans 4 mois et 27 jours pour revivre ce doux gout de la défaite. 3436 jours, 82464 heures d’invincibilité. On a déjà décortiqué la défaite par ici, mais nous nous devions d’être d’une immense mauvaise foi et de le faire rentrer ici aussi.

Renaud Lavillenie

Tant qu’à faire… quitte à être de mauvaise foi, autant faire un gros stock en un article. La série de Renaud Lavillenie aura elle duré moins longtemps. 6 ans seulement. Détenteur du record du monde avant le meeting en salle de Torun, il a découvert en live de Rouen, où il était présent pour l’étape normande du Perche Elite Tour, Armand Duplantis battre son record du monde. Bien décidé à ne pas faire d’ombre à son ami suédois, il s’est fendu d’un zéro pointé après 3 échecs à 5m64. Un adversaire redoutable Renaud, mais surtout un ami inestimable.

L’équipe de France de Boulangerie

Pour être tout à fait honnête, cette lose ne date pas de ce week-end mais était passé en dehors de notre Oeil de Sauron de la lose. Il y a des choses sur lesquelles l’on imagine pas la France s’incliner : Le lancer de charentaise, le concours des touristes les plus insupportables et le meilleur pain. Et c’est dans ce dernier registre que, courant janvier, la France a réussi à s’incliner. Pire encore, elle n’est même pas sur le podium, composé de la Chine, du Japon et du Danemark. Une lose qui fait mal à notre ego.

Fernando Marçal

Alors là, on en a vu des buts incroyables dans le cadre de la FFL. Mais celui là dépasse l’entendement. Il n’y absolument rien qui va. Reprenons depuis le début, Draxler décale Mbappé au milieu du terrain. Il profite d’une défense complètement foireuse de Rafael pour prendre les devants. Derrière, Lucas Tousart fait une très belle simulation d’effort mais n’arrive pas à revenir sur Mbappé qui trottine. Ce dernier lance Draxler qui avait suivi, et qui fait une passe en retrait voyant Anthony Lopes qui sort sur lui.

Et là, c’est la magie, l’instant qui aurait fini dans une cassette vidéo du foot en folie il y a des années de cela. Thiago Mendes, probablement perturbé par sa sobriété récente, relance sur Draxler, qui allait pourtant finir son effort dans les panneaux publicitaires. Il sauve le ballon de la sortie de but en mode “On n’sait jamais”. Et il a bien fait d’écouter Leslie et Magic System en restant dans le thème. Marçal ne se fait pas prier et envoie une mine parfaite dans le but lyonnais. Un contre son camp d’exception. Et à Didier Quillot qui se demandait “pourquoi regarder du foot ce serait moins cher en France que chez nos voisins ?“, on l’invite à regarder la vidéo en boucle. C’est peut être un début de réponse.



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