Loser du Week-End 100% Ligue 1 – Le PSG, le TFC, L’OL et le Losc.


LDWE 1702 - FFL

Ligue 1 – Ligue des Talents. Quelle journée de Ligue 1 mes aïeux, quelle journée ! Tant de manières différentes de faire n’importe quoi et de loser en un seul weekend, il n’y a qu’en France que l’on peut voir ça. Alors que le weekend a été compliqué (Biathlon, Gaël Monfils…), notre bonne vieille Ligue 1 est toujours là pour nous redonner le sourire.

Le PSG

Chaque mois de février, plusieurs phénomènes à la limite du paranormal se produisent autour du PSG. Tout d’abord, des blessures, souvent. Mais surtout, une pression qui monte petit à petit, et un climat de peur de la défaite qui se met tout doucement en place. Aussi, les clubs adverses se mettent à faire peur, alors qu’au tirage l’ambiance était sereine.

L’année dernière, l’arrivée de Solskjær conduit United à 8 victoires en 9 matchs avant son rendez-vous face au PSG, dont vous connaissez le finale exceptionnel. Cette année, en plus de flipper du phénomène norvégien Haaland, le PSG se fait peur tout seul en faisant n’importe quoi le match précédant le match aller (qui souvent, n’est pas celui qui pose problème pourtant). Face à Amiens, confortable 19e de Ligue 1, ils ont réussi une première mi-temps d’anthologie. Menés 3-0, ils retourneront aux vestiaires à 3-1. Principal héros de ces 45 minutes, notre chouchou Thiago Silva. Placement approximatif, air défense et tout ce qui va avec. On sent que sa préparation pour la C1 est optimale cette année.

La seconde mi-temps sera elle plus compliquée, avec plusieurs changements qui font tourner le cours du match. 4-3 pour Paris à la 90e avec un doublé du défenseur Kouassi. Sauf que, un sursaut d’orgueil que l’on n’observe que chez les grands. Énorme loupé de Cavani, et juste derrière but amiénois sur un placement parisien plus que douteux. Rêvons plus grand, et vivement mardi.

Le Toulouse Football Club

La loi des séries. Mais en plus de perdre encore et toujours, le TFC le fait avec la manière. Face à l’OGC Nice, il y ont mis les grands moyens. Début de match dominé, puis bu encaissé sur une séquence défensive douteuse. Et puis derrière, quel hommage à Teddy Riner de la part de Ruben Gabrielsen. Face à Dolberg qui partait face au but, il passe derrière, tente un O-Goshi combiné avec un O-Soto-Gari et un final en Tsuri-Komi-Goshi. L’arbitre n’est cependant pas impressionné. Carton rouge.

Mais, le TFC, n’abdique pas, alors Steven Moreira va lui tenter un autre art martial, le Karaté. Gros Mawashi-Geri sur Ounas. Le geste est parfait, mais encore une fois, c’est du foot. Toulouse finira à 9 contre 11. Mais Nice n’a pas dit son dernier mot, et réussi à concéder un pénalty complément débile sur une faute complètement évitable. Aaron Leya Iseka s’en va le tirer hyper mal. Belle passe au milieu du but à Benitez, qui n’a pas besoin de choisir de côté. Juste derrière, Nice ira inscrire son second but, histoire 2.

Toulouse est actuellement sur 1 point pris sur 42 possible. Venez les chercher.

L’Olympique Lyonnais.

Aulas a salué le sens tactique surdéveloppé de Garcia dans une de ses dernières conférences de presse. On ne va pas se mentir, on est nul en tactique. Ça doit être la raison pour laquelle on a du mal à analyser les séquences lyonnaises. Marçal qui envoie une minasse dans son propre but de plus de 50 mètres, avec Lopes qui se jette, sauve le but, mais se blesse. Et sur le but strasbourgeois, l’alignement est complément foireux. On dirait un Tetris à 2g d’alcool dans le sang avec Tété qui ne réussit pas à sauver le but malgré le bras levé pour demander le hors Jeu.

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Et l’addition aurait pu être encore plus douce pour Lyon, avec un poteau de Kenny Lala sur une percée conjuguée d’une air défense de Thiago Mendes. Djiku, lui, aurait même pu climatiser le Groupama Stadium sur la toute dernière action du match.
Bref, Lyon est aujourd’hui 11e de Ligue 1 à 18 points de l’OM. Nul doute que ces supporteurs regrettent cette vidéo.

Le LOSC

Il y a des matchs comme ça où tu dois te demander comment tu as pu le perdre. Marseille se présentait à Lille sans les 2 ex-stars nordistes – Thauvin et Payet. On a pu voir une première mi-temps avec des Marseillais regroupés qui ne font quasiment que défendre. Mais quand à la mi-temps, Pierre Menes se dit que Marseille n’est pas venu pour marquer de but, on se dit que tout est possible.

Bon en fait non, à force de pousser, les lillois vont finalement marquer le premier but du match par Osimhen. Puis le deuxième par Remy. Grosse célébration sauf que non, hors jeu. Et après, la masterclass. Déjà, une action, un pénalty pour l’OM sur une faute absolument évitable de Djalo. Bon, Rongier va le tirer comme un poussin, mais on sent déjà la fébrilité lilloise.

Et derrière, l’incroyable Germain s’en va toucher le premier ballon de la tête de sa carrière sur un corner, et dévie la balle sur Reinildo, le cousin bourré de Ronaldo. But contre son camp, et l’OM revient au score. Et juste derrière, la seconde lame avec Benedetto qui n’avait rien fait du match à part un immonde tacle. Bref, il n’aura suffi à l’OM de ne jouer que 5mn pour rapporter les 3 points de Lille.

Coup dur pour le LOSC, qui laisse à Marseille un boulevard pour être le club qui rapportera entre 0 et 3 points en ligue des Champions l’année prochaine.



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