Loser du week-end : Le XV de France Feminin, les U17 français, Fabio Quartararo et … Ferrari.


LDWE 1611 - FFL

Dur week-end pour la FFL. Une 2nd place de Pierre Gasly au Brésil, le Masters en double pour la paire Mahut Herbert et une équipe de France qui finit première de son groupe de qualification… Cependant, dans notre fédération, nous voyons toujours le verre à moitié plein. Et des loses, il y en a eu ce week-end. Petit tour d’horizon de nos nominés pour le titre tant convoité de Loser du Week-end.

Le XV de France féminin

A la FFL, nous promouvons le sport féminin tant que possible, et il nous le rend bien. Pour le XV de France, les tournées d’automne pleines de scénarios fantastiques n’ont pas de sexe. En effet, après une première défaite contre l’Angleterre la semaine dernière à Clermont (haut lieu de pèlerinage de la FFL), le match retour avait lieu ce samedi à Exeter. Le début de match est très décevant, avec une pénalité et un essai de Laure Sansus qui se fait une passe à elle même. les Françaises retrouvent leur lucidité par la suite en subissant la domination territoriale des anglaises, qui vont botter 4 fois pour être devant à l’heure de jeu (12-8). Inexplicablement, les Bleues vont réinscrire un essai d’école et prendre les devants. Mais c’est sans compter cette lucidité et ce courage qui coule dans les veines de Morgane Peyronnet qui décide de foirer complètement sa relance. Avec sa chandelle d’environ 7 mètres alors que toutes les françaises sont sur la gauche du terrain, elle permet de gérér le chrono parfaitement. Les anglaises attaquent à droite, marquent facilement et inscrivent l’essai de la victoire sur le quasi-gong. Bravo mesdames.

Les U17 de Football

Et si le sport féminin est en forme, que dire de notre jeunesse? Pourtant, comme chez les rugbywomens, le départ fût catastrophique. 2-0 au quart d’heure de jeu, avec un enchaînement du rémois Nathanaël Mbuku à base de dribble, petit pont et but. Après tout, on se dit que c’est plutôt logique. Une coupe du monde au brésil, en demi-finale… c’est souvent la piquette pour la Seleção. D’ailleurs, par la suite, ça sera une première mi-temps dominée de la tête et des épaules par les jeunes français. Mais, contrairement aux allemands en 2014, aucun autre but à la clef. Heureusement, le discours de la mi temps remotivera nos troupes. Tout d’abord, en loupant le but du KO à la 50ème. Puis en encaissant deux but sur des gros cafouillage dans la surface, le Brésil revient au score à un quart d’heure de la fin. Et c’est la FFL qui tremble à la 87ème, avec ce coup de tête rageur de Chrislain Matsima… sauf que hors jeu. Et là, c’est le moment divin, cette seconde de flottement où tout se joue. Sur le dégagement du gardien suite à ce hors jeu, le ballon traverse tout le terrain, rebondit au milieu de 5 tricolores qui pensaient qu’un autre allait attaquer le ballon à sa place. Pas le brésilien Lazaro, qui récupère le cuir, fixe, se décale et fusille le gardien. 3-2, fin du match. 18 ans plus tard, les mini-bleuets ne reproduiront pas la performance de la bande à Simana Pongolle, 18 ans plus tôt.

Fabio Quartararo

Bon ok, c’est très probablement ultra sévère de mettre Fabio Quartararo dans ce classement. Mais il y a une statistique qui commence à faire tiquer la FFL. Le Rookie français manie à la fois les très bonnes performances et un certain lien avec notre fédération. En effet, les stats de sa saison sont très “Poulidoresque”. 6 pôles positions, 7 podiums, 1er pilote indépendant au classement mais… 0 victoire. Un Graal qui, à notre grand dam, devrait lui arriver tôt ou tard. Autant en profiter de ce moment avant qu’il ne devienne définitivement un ennemi de nos valeurs.

Ferrari

Que dire, sinon que la FFL félicite ses confrères italiens pour cette performance encore incroyable. Ils avaient pourtant déjà été mis à l’honneur dans un LDWE précédent pour féliciter leur saison exceptionnelle, mais le GP du Brésil (par ailleurs un peu compliqué pour la FFL) fût ce que l’on peut communément appeler une masterclass. Une conclusion parfaite à un management complètement foireux qui frustre les 2 pilotes. Un superbe crash entre coéquipiers que l’on n’avait pas pu voir depuis le magistral GP d’Azerbaidjan 2018. On savait tous ce qu’il allait se passer quand on a commencé à voir Leclerc dépasser Vettel. L’allemand veut récupérer sa position, fait un léger décalage à gauche. Double crevaison, fin du game. Avec en prime le gros plan juste derrière sur Mattia Binotto, le manager de la Scuderria complètement désabusé. La solitudine.


Antoine