Blacklist 2024 | Découvrez le classement officiel – 10e à la 6e place


Cédric Villeroux

Comme pour les FFL d’Or, nous n’avons rencontré aucune difficulté pour composer notre Blacklist, et sélectionner les dix qui ont fait le plus souffrir notre fédé. Pire, nous avons eu malheureusement l’embarras du choix dans cette sombre année 2024. Voici celles et ceux qui ont causé le plus de migraine à notre entité sur les 365 derniers jours.

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10. Équipe de France masculine de volley-ball

Dès le mois de juillet, nous savions que la Blacklist leur tendrait les bras. Après sa victoire en Ligue des Nations, l’équipe de France masculine de volley-ball se présentait comme une menace évidente pour les Jeux olympiques. Et nous n’avons pas été déçus en matière de trahison. Tout commence face à l’Allemagne en quarts de finale. Menée 2 sets à rien, la France exécute une remontée totalement odieuse (3-2). Puis c’est ensuite un rouleau compresseur qui broie littéralement l’Italie en demies (3-0) et dézingue la Pologne en finale (3-0). Qu’on se le dise, entre les sauvetages d’une main de Ngapeth, les blocs de Jean Patry et les parpaings d’Antoine Brizard, nous n’avions que très peu d’espoir de voir les Bleus repartir de Paris avec la médaille d’argent. Il était donc logique de débuter cette Blacklist avec ces douze traîtres à la Nation.

Déjà championne olympique en titre, l’équipe de France signe un doublé honteux. Qui plus est à domicile. Comme l’impression de s’être fait volley par les nôtres.

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9. Pauline Ferrand-Prévot

La présence de Pauline Ferrand-Prévot est tout sauf illogique. Pourtant, ce sont nos FFL d’Or que la Française avait honoré par le passé. Mais il faut croire qu’avec le temps, toutes les bonnes choses ont une fin. La Française, qui semblait maudite avec les médailles olympiques, brise le signe indien de la pire des manières. Championne d’Europe en mai, elle fait de la colline d’Élancourt son terrain d’entraînement. Une sortie Strava un beau dimanche ensoleillé comme elle en fait toute l’année en famille.

Il est 15h40 quand Pauline décide de mettre fin à sa petite balade dominicale, en collant au passage plus de 3 minutes à la vice-championne olympique. Son seul titre qui lui manquait vient de prendre place dans son armoire à trophées. Faire la poussière sera désormais encore plus périlleux. Sa neuvième place de notre Blacklist ne souffre bien entendu d’aucune contestation.

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8. Frédéric Villeroux

Habitant à Bordeaux, rien ne laissait penser que Frédéric Villeroux ferait un jour les gros titres du ballon rond. Et pourtant, le Bordelais a non seulement brisé les stéréotypes, mais il en a en plus profité pour coucher la FFL. Un doux soir de septembre, il dispute la finale des Jeux paralympiques en Cecifoot face à notre meilleur ennemi du moment : l’Argentine. Si notre cœur est partagé, notre professionnalisme nous ramène vite à la raison. Mais sur une chevauchée maradonesque, Frédéric Villeroux inscrit le but du siècle à son tour. Face à l’Argentine. La boucle est malheureusement bouclée.

Mais notre cauchemar n’est pas terminé. La finale se conclut sur une séance de tirs au but, mais cette fois pas de Dibu Martinez pour faire le pitre dans les cages. Et devinez qui marque le pénalty de la gagne ? Frédéric Villeroux en personne. Vingt-six ans après Zizou, Villeroux fait gagner les Bleus à lui tout seul. La France est championne paralympique pour la première fois de son histoire, le tout en battant l’Argentine aux tirs au but en finale. Un mélange d’émotions qui nous rend à la fois furax et ravis. L’enfer.

Tout comme les joueurs présents sur le terrain, nous aurions préféré ne pas voir la finale.

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7. Aurélie Aubert

On continue dans ces Jeux Paralympiques, avec une autre Française qui n’a pas perdu son temps pour nous foutre en rogne. Nous parlons bien évidemment d’Aurélie Aubert, et de la boccia. Cette discipline, qui semble être un cousin de la pétanque en indoor, était à deux doigts de faire basculer la Normande de 27 ans du bon côté de l’histoire. En effet, en refusant les trois dernières balles en finale – car elle pensait que son adversaire n’en avait plus – Aurélie Aubert avait tout mis en œuvre pour figurer dans les FFL d’Or 2024. Bien tenté.

Mais c’est finalement bien la Française qui devient championne paralympique, et met fin à 40 ans d’attente de la première médaille tricolore dans ce sport. Et même si cet exploit est suffisant pour provoquer notre courroux, comment en tenir rigueur à Aurélie Aubert quand on voit sa joie si communicative après sa victoire ? Nous sommes piégés, et nous ne pouvons rien faire. Si nous pouvons faire une seule dérogation, c’est bien pour elle.

4ᵉ (ex æquo). Cassandre Beaugrand

On termine ce premier volet des Blacklists avec une femme qui a tout fait pour que nous poussions une terrible gueulante. Nous parlons bien entendu de Cassandre Beaugrand. C’est simple, la triathlète tricolore a fait ce qu’elle pouvait faire de pire dans sa carrière ; devenir championne olympique à domicile. Que voulez-vous que nous ajoutions d’autre, à part le fait que la Française a dépassé les bornes ? Autant vous dire que nous regrettons amèrement que l’épreuve olympique ait été maintenue malgré le problème de pollution de l’eau. Mais même la Seine n’a rien pu faire face à Cassandre Beaugrand. C’est dire.

Mais le pire dans cette affaire, c’est que cette première médaille d’or olympique française en triathlon n’est pas le clou du spectacle. Non, la saison de Cassandre est encore plus indigeste que prévu, avec un titre mondial à la clé. Championne olympique et championne du monde dans la même année, cela vaut bien une place au soleil dans notre Blacklist non ?

Pourtant, Cassandre Beaugrand aurait très bien pu prétendre également aux FFL d’Or grâce à un somptueux sens de l’orientation lors de la manche décisive pour le titre mondial. C’est bien connu, les triathlètes sont réputés pour leur polyvalence.

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