NFL | Les 10 plus gros fails de l’histoire du SuperBowl


5 — Leon Lett célèbre trop tôt

1993, Quatrième quart du match entre les Bills de Buffalo et les Cowboys de Dallas. La grande lose ici, ça devrait être la future défaite des Bills au Super Bowl, leur troisième de rang. Mais Leon Lett en décidera autrement. Déjà mené de 35 points, les Bills voient leur quarterback remplaçant Franck Reich, — la star Jim Kelly s’étant blessée au second quart — échapper le ballon sur un plaquage. Léon Lett, le beau bébé défensif des Cowboys récupère la gonfle et s’en va faire un footing jusqu’à la zone d’en-but adverse.

Avec cet avantage, il laisse éclater sa joie. Trop tôt. Le receveur Don Beebe tapera le sprint de sa vie par orgueil, et s’en va taper dans la balle au moment parfait. Juste avant que Leon Lett ne passe la ligne.

4 — L’immonde choix des Seahawks

En France, le panache possède ses lettres de noblesse dans la culture nationale. Aux États-Unis, c’est un peu moins le cas. ET le coach de Seattle Pete Carroll en a fait les frais. Revenons sur les faits. Les Seahawks de Seattle sont face aux Patriots de la Nouvelle-Angleterre (d’un certain Tom Brady). Il reste 28 secondes à jouer, et les Seahawks sont menés de 4 points. Toutefois, ils sont sur la ligne des 1 yard des Patriots, avec 3 tentatives encore possibles.

Dans le backcourt des Seahawks se trouve un certain Marshawn Lynch. Et si le mot bulldozer devait s’appliquer à un être humain, c’est bien lui. Bref, chaque spectateur et téléspectateur s’attend à ce que Seattle pilonne avec leur coureur jusqu’à ce que ça passe. Mais le coach de Seattle en décidera autrement. Il appelle un jeu qui surprendra tout le monde, une passe de Wilson.

Tout le monde, sauf Malcom Butler. Le cornerback des Patriots va intercepter la balle et mettre un rideau sur le match. C’est ici sans grande contestation possible le pire appel de jeu de l’histoire du Super Bowl.

3 — L’incroyable préparation d’Eugène Robinson

Eugène Robinson, safety des Falcons d’Atlanta, sort d’une saison 1998 exceptionnelle à tous les points de vue. Sur et en dehors du terrain. La veille du Super Bowl, il reçoit le Bart Starr Award, qui récompense les athlètes pour leurs actions en temps qu’homme, pour les valeurs morales, pour le leadership sur et en dehors du terrain et l’investissement accompli dans les différentes communautés.

Pour fêter ça, Eugène va en boîte de nuit et sollicite une prostituée. Problème, la prostituée est un policier. Arrêté, il sera quand même libéré pour le grand match. Il y fera une performance pathétique, les Falcons seront battus 34-19 et Eugène acceptera de rendre son Bart Starr Award.

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2 — La remontada des Patriots

La lose la plus connue de toute. Les Falcons d’Atlanta (encore eux), mènent 28-3 à la fin du 3e quart-temps. ESPN donne à ce moment-là une chance de 99,4 % de victoire pour l’équipe de Matt Ryan ! Mais les stats et les Falcons d’Atlanta, c’est une relation particulière.

Tom Brady va devenir stratosphérique et les Falcons vont mentalement et physiquement s’effondrer, offensivement et défensivement. 3 touchdowns, 1 field goal et 2 transformations à 2 points plus tard, les Patriots reviennent à égalité. Prolongations. Mais la pièce va tomber du bon côté, et la destruction méthodique de la défense des Falcons continuera. Huit jeux plus tard, James White va courir dans la zone d’en-but et terminer le match.

Les Falcons viennent de subir le comeback du siècle. Un mois plus tard, en Catalogne, Barcelone imitera leurs homologues de l’autre côté de l’Atlantique.

1 – Scott Norwood, le kick d’une vie

Dans la vie d’un sportif, il y a des instants où, selon ce que va donner le geste que vous allez exécuter, vous pouvez devenir un héros ou un zéro. Sans aucune autre option. Tous les kickers de NFL savent qu’un beau jour, ils peuvent avoir au bout de leurs pieds le destin d’une franchise. Et c’est exactement ce qui arrivera à Scott Norwood lors du 25e Super Bowl.

Les Bills vivent ici leur premier Super Bowl. Menés 19 à 20 par les Giants de New York, ils vont tenter un coup de pied de 47 yards alors que le chrono va tomber à zéro. Le silence est de plomb, l’ensemble des cœurs battent à une moyenne de 180bpm. Le résultat de ce coup de pied va tout simplement donner le prochain vainqueur du Super Bowl.

Globalement, il n’existe pas plus grosse pression possible dans le monde du sport Américain. Et ce pauvre Scott Norwood va rater « wiiiide right ». Et les Bills eux, vont voir avec ce coup de pied raté s’entamer une autre série de la lose exceptionnelle. 4 Super Bowl d’affilée, 4 défaites.

Double lose et dix de der.

Antoine