Jeux Olympiques Tokyo 2020 | Le récap de midi de la FFL – Jeudi 5 aout


En attendant le Basket et le volley, retour sur la matinée des épreuves tricolores ! 

Cyclisme sur piste

Si Sébastien Vigier s’était dépêtré des seizièmes de finale en remportant la course d’un demi-boyau, son duel face à Jack Carlin n’a pas été aussi serré. Tandis qu’il produit son effort dans le dernier tour, le Français ne revient jamais sur la fusée britannique. Direction les repêchages. Qu’il remporte haut la main.

Si Vigier est tout heureux d’atteindre les quarts, manque de pot pour lui il doit affronter la brute Jeffrey Hoogland. Sur deux manches. Le Tricolore s’incline en toute logique dans la première. Ainsi que dans la seconde. Clair, net et précis.

Qualifiée en quarts de finale du Keirin, Mathilde Gros doit impérativement finir parmi les quatre premières sur les six athlètes engagées pour atteindre les demi-finales. Il ne fallait pas lui en dire plus pour décrocher la 5e place. Cette fois-ci pas de repêchage, mais une élimination directe. Un format qui nous sied bien mieux : aucune esbroufe pour revenir en scred nous la mettre à l’envers.

L’omnium faisait son entrée dans le cyclisme sur piste ce matin. Première des quatre courses prévues par la discipline, le scratch a vu Benjamin Thomas finir à la deuxième position. La place de Poupou se dit-on pour se remonter le moral.

La seconde épreuve est la Tempo race. Et comme son nom l’indique, il y a un tempo de malade. Un sprint lors de chaque tour de piste qui rapporte un point. Même si on a légèrement décroché au niveau comptable au bout de trois tours, tout comme les cyclistes eux-mêmes, on a un peu trop vu à l’avant Benjamin Thomas. Et on ne s’est pas trompé, le bougre a terminé l’épreuve à la 2e position. Au classement général, le Français compte 76 points, à égalité parfaite avec le Néerlandais van Schip et l’Anglais Walls.

Place désormais à la course par élimination. Lors de chaque tour de piste, le dernier cycliste est éliminé. Une sorte de chaise musicale. Sans chaise, et sans musique. Mais avec un suspense haletant bien loin des étapes de plaine du Tour de France. Longtemps positionné à l’arrière du peloton, Benjamin Thomas nous a sorti 5 presqu’élimination à la suite. Nous faisant lever de notre canapé pour rien à chaque fois. Sixième place finalement pour le Tricolore.

La course aux points est la quatrième et dernière épreuve de l’omnium. 100 tours qui font office de grande finale. Tandis que Benjamin Thomas avait la médaille de bronze autour du cou pendant 98 tours, le Néo-Zélandais Campbell Stewart réalise le hold-up en prenant un tour sur le peloton à deux boucles de l’arrivée. Bonus de 20 points qui lui octroie le bronze. 20 cyclistes. Pour seulement 3 médailles. Et à la fin, c’est la France qui rafle la 4e place. Le chocolat plein les dents.  

 

Handball (Hommes)

La rencontre débute idéalement avec un 5-1 pour l’Égypte. Les Bleus sont dépassés dans tous les compartiments du jeu. On retrouve enfin l’Équipe de France de Didier Dinart. Les Français ne prennent l’avantage au score qu’à la 18e minute. La faute à Vincent Gérard et ses 40% d’arrêts. À deux doigts de regretter Titi Omeyer.

Puis survient un mano a mano d’ailiers droits. Côté français, Luc Abalo inflige au gardien adverse une passe de la main dans le petit filet. Sans même sauter. Humiliant.

Mais les Égyptiens ne sont pas en reste. Mohamed Sanad se joue de Vincent Gérard en lui glissant le ballon entre les jambes. On ne pensait pas voir l’Égyptien si performant loin de Liverpool. Au niveau du tableau d’affichage, les Bleus s’échappent à un quart d’heure de la fin. Au pire des moments. L’Équipe de France s’impose 27-23 et file en finale. La quatrième consécutive aux Jeux Olympiques. Battant ainsi les trois d’affilée de la Suède dans les années 90. Un record dont on se serait bien passé.

Escalade

 Place à la finale, toujours en trois manches (vitesse, bloc et difficulté) et toujours avec Mickael Mawem un peu trop au top de sa forme. À la vitesse, le Français a fait une erreur sur son quart de finale mais l’a quand même emporté. En demi-finale, il a trouvé la solution. Comment ? En faisant deux erreurs pardi ! Et cette fois, face au Japonais Narasaki, pas de remontada. Au bout d’un moment, ça suffit les pieds de nez à la FFL.

 Bon, il a quand même pris la 3e place de l’épreuve et abordait le bloc avec confiance. Première voie : flash (réussie dès la 1re tentative). Deuxième voie : une zone validée, à deux doigts (mais vraiment) de réussir la voie. Troisième voie : une zone validée.

 Avant l’épreuve de difficulté, Mawem truste la 1re place, à égalité avec un Américain et un Japonais. Définitivement pas le meilleur des nouveaux sports à Tokyo. On préfère le skate.

 

Antoine