Rugby à XIII | Finale perdue, accession ratée, le coup parfait des Français


Dragons Catalans

Dans la vie, il n’y a pas que le rugby à XV, même s’il occupe une très grande place. En effet, le rugby à XIII est également un vecteur de performances grandioses. Et ni les Perpignanais ni les Toulousains ne pourront nous contredire.

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Les Catalans lancent le début d’un week-end historique

Nous sommes samedi. La France n’a pas encore été traumatisée par ce petit bout de cuir ovale au rebond capricieux, et génère encore beaucoup d’espoir pour ce week-end rugbystique. La première escarmouche n’est autre que la finale de Super League entre les Dragons Catalans et les Wigan Warriors.

Depuis 3 ans, les Catalans sont des habitués du dernier carré. Demi-finalistes en 2020, ils atteignent pour la première fois de leur histoire la finale en 2021. Bien entendu, c’est une défaite rageante qui les attend face à St Helens (12-10). Les Dragons se jurent de ne plus jamais revivre cela. Alors quand ils goûtent à nouveau aux joies de la finale deux ans plus tard, c’est en toute logique qu’ils veulent effacer ce vieux démon de leurs esprits. Bien tenté.

Et pour cela, ils peuvent toujours compter sur un soutien sans faille de leurs supporters. Les quelques 1639 kilomètres qui séparent Manchester de Perpignan ne leur fait pas peur.

Ce n’est vraiment pas une légende urbaine, mais un fait irréfutable ; les Lensois se déplacent en masse.

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Le résumé du match

Il est 19 heures quand le coup d’envoi est donné. H-28 avant que la France ne termine son week-end en sanglot. Il faut attendre 26 minutes de jeu pour voir une équipe scorer. Bien entendu, ce ne sont pas les Catalans. Et par logique (ou réflexe devrions-nous dire), la décision arbitrale est contestée. Une petite mise en bouche avant le lendemain.

La première mi-temps se termine sur le score de 2-2. Les Dragons l’ignorent encore, mais ils viennent là de marquer la totalité de leurs points de la rencontre. Dès l’entame, les Français reçoivent leur second carton jaune du match. Et celui-là va leur faire sacrément mal.

“Le deuxième carton jaune est à mes yeux une véritable faute professionnelle” S. McNamara

La langue de bois et le rugby, ça fait deux. Juste derrière, les Warriors font danser les Catalans, et Liam Marshall se charge d’inscrire le premier essai de la partie (8-2). Les Dragons ne les reverront plus.

Les Dragons Catalans s’inclinent finalement 10-2, et perdent leur 2e finale en 3 ans. Les graines de la lose sont bel et bien plantées.

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Toulouse, l’autre victime des treizistes

On vous l’accorde, à première vue, parvenir à placer dans une même phrase les termes “rugby”, “Toulouse” et “défaite” n’est pas chose aisée. Mais la réalité dépasse parfois nos propres espérances.

Dimanche, 15h30. La fièvre du samedi soir n’est toujours pas passée du côté de Perpignan. Alors dans un élan de solidarité nationale, Toulouse se lance pour objectif de venger ses compatriotes. Vainqueur du Championship en 2021, le Toulouse Olympique était parvenu à accéder à la Super League. Relégué l’année suivante, le TO a la possibilité de revenir en première division. Un ascenseur à faire pâlir le FC Metz.

Pour cela, les Toulousains doivent affronter, non pas les Broncos de Denver, mais de Londres. Autant vous dire que le stade Ernest-Wallon de Toulouse est un volcan en ébullition. Cette rencontre ne rassemble pas seulement les supporters du TO XIII, mais l’ensemble des clubs de la ville. Le plan se déroule comme prévu.

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Toulouse, ou la malédiction des “Olympiques”

Le match commence tambour battant, et pas en notre faveur. A peine 23 minutes de jeu, et le TO mène déjà 12-0. La piquette.

Autant dire que les Occitans ont le match en main. Mais cette dernière va s’avérer être aussi ferme que celle de Luis Arconada. Technique celle-là. Les joueurs rejoignent les vestiaires sur le score de 14-4. Mais une seule équipe revient sur le terrain. Si officiellement 26 joueurs sont sur la pelouse, 13 d’entre eux font uniquement acte de présence. Les portes ouvertes peuvent dès lors commencer ; 14-8, puis 14-12. Vous le sentez venir vous aussi ce craquage de toute beauté ?

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Au passage, pour la troisième fois consécutive, Norman ne transforme pas l’essai pour les Broncos. Six heures plus tard, Thomas Ramos lui rendra un vibrant hommage devant le monde entier.

Une seconde période à montrer dans toutes les écoles

Mais revenons à nos moutons. A 10 minutes du terme, les Londoniens s’amusent à volleyer leurs passes, histoire d’humilier un peu plus la défense toulousaine, et aplatissent un nouvel essai. Le second de la journée pour Illiess Macani. 14-18 Broncos, 0-14 sur la seconde période, 3 essais à rien. L’Histoire est en marche.

Le Toulouse Olympique s’incline en finale, et rate l’accession à la Super League. Mais la question est la suivante : pouvait-il y avoir un autre destin pour des “Olympiens” ?

Il est 17h50 ce dimanche, et tout le sud-ouest du pays a déjà connu un week-end à oublier. Leur ultime espoir repose sur les épaules du XV de France face à l’Afrique du Sud. On vous laisse imaginer leur état le lundi matin.

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