La Blacklist 2025 de la FFL – 1ère place : Le Paris Saint-Germain


PSG

Titrés à Munich en 1993, les Marseillais pensaient être à jamais les seuls détenteurs d’une Ligue des Champions. Mais 32 ans plus tard, sur le sol munichois, le Paris Saint-Germain a prouvé que la foudre pouvait tomber deux fois au même endroit.

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1. Paris Saint-Germain

A-t-on réellement besoin de nous justifier sur ce choix ? N’est-il pas éclaboussé par une totale évidence ? Il y a eu le 26 mai 1993, il y aura désormais le 31 mai 2025. Entre ces deux dates, 32 ans ont passé. Après avoir été jamais les premiers, les Marseillais ont vu leurs amis parisiens devenir à jamais les seconds. Ces deux clubs sont en réalité bien plus proches qu’ils ne le prétendent.

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Opposé à l’Inter Milan en finale de la Ligue des Champions, le PSG réserve plusieurs clims à votre serviteur. La première intervient au bout de douze minutes seulement, quand Achraf Hakimi ouvre le score et devient le premier buteur pour un club français en finale de Coupe d’Europe depuis 29 ans. Succédant à Daniel Dutuel avec les Girondins de Bordeaux en 1996. Le premier red flag de la soirée, mais définitivement pas le dernier.

Puis les buts défilent à une vitesse déroutante : 2-0, 3-0, 4-0, 5-0. La FFL n’en finit plus de tomber dans les pommes à chaque fois que les filets tremblent. Auteur d’un doublé à 19 ans, la France découvre que Désiré Doué porte malheureusement bien son nom. Après une ribambelle de remontadas subies au fil des années, des craquages divins, des bouillies tactiques, le Paris Saint-Germain brise son mauvais sort avec la Ligue des Champions. Nous ne pensions jamais écrire cela de notre vivant, mais il faut bien se résoudre à vivre avec son temps : le PSG a remporté la Ligue des Champions. Même sept mois plus tard, la douleur est toujours vive.

Au-delà du titre, qui est déjà suffisant à lui-même, s’ajoute la manière. Battre une équipe 5-0 en finale de la Ligue des Champions, cela n’arrive pas tous les jours. Ce n’est même jamais arrivé, puisqu’il s’agit du plus gros écart jamais enregistré en finale dans l’histoire de la compétition. Le calice jusqu’à la lie pour la FFL. Plus de trois décennies plus tard, la ville de Munich hante une nouvelle fois le football français. Une soirée qui doit également ronger le cerveau d’un Bondynois ayant choisi de s’exiler à Madrid.

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Tom