A Grenoble, la patinoire PoleSud est le lieu des grands événements liés aux sports de glace. Mais cette année, ces grands moments n’ont pas lieu lors des performances sportives, mais plutôt avant et après les compétitions. Après un grand moment FFL avec l’erreur sur les hymnes en Ligue des Champions de Hockey, la patinoire a été à nouveau le lieu d’un quiproquo, cette fois lors de la remise des médailles des Internationaux de France de patinage artistique.
Le programme court féminin n’avait pourtant laissé que peu de suspens. Première à l’issue du programme court avec un Triple Lutz, un Triple Axel et surtout un Triple Flip-Triple Toe parfaitement exécuté (On vous bluffe, hein), la russe Alena Kostornaia a récidivé le samedi soir en dominant le classement du patinage libre. Au final, elle s’impose donc devant sa compatriote Alina Zagitova et l’américaine Mariah Bell.
Mais, à la FFL, ce n’est pas ce que l’on retiendra de cette épreuve. En effet, lors de la cérémonie de remise des médailles, les organisateurs ont voulu encore une fois mettre à l’oeuvre le savoir faire français. En distribuant à Mariah Bell la médaille d’or au lieu de celle de bronze, ils ont ainsi voulu mettre en exergue notre amour des places d’honneur. Malheureusement, l’américaine, pas dupe, a préféré donner elle même la médaille d’or à la russe, dans une ambiance bon enfant.
“OOOPS, she got the wrong one !” ????????
which one is it? ????or?????
Alena #Kostornaia pic.twitter.com/wh734xAf8A
— ???? PaulySpace (@PaulySpace) November 5, 2019
Nous aurions cependant préféré que cette bourde arrive soit sur l’épreuve masculine, où le français Kevin Aymoz est arrivé 3ème, ou, mieux encore, sur l’épreuve de danse, où le couple français Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron se sont honteusement imposés, bafouant nos valeurs. Pire encore, ils se sont permis lors de cette compétition de battre le record du monde de points sur la dance rythmique.