Football | Les 10 plus beaux chokes du week-end


Votre week-end s’est traduit par une dernière tentative de bronzage sur la plage, ou bien une tension extrême devant le GP de Singapour ? On vous fait le tour du monde des plus belles craquantes au foot. Il vaut mieux être assis.

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10. Villarreal- Almeria : 2 – 1

On commence doucement ce classement avec un classique de chez les classiques ; obtenir le point du match nul jusque dans le temps additionnel, puis s’écrouler à quelques secondes du coup de sifflet final. Après avoir encaissé le premier but à la 45+5e minute, Almeria démontre que se prendre un but dans le temps additionnel n’est pas un accident, mais un véritable savoir-faire. Rebelote à la 90+4e minute exactement. Ou comment nourrir des regrets durant toute la semaine.

9. Rennes – Lille : 2 – 2

Cette fois, nous n’avons pas affaire à une défaite obtenue au bout du bout du money time. Mais la douleur est identique. En effet, jusqu’à la 74e minute, le LOSC jouissait d’une avance confortable en Bretagne (2-0). Oui, mais voilà. Les hommes de Pep Génésio ne sont pas imprenables pour rien à domicile. Un supplément d’âme et une déconfiture lilloise plus tard, voilà les Rennais revenus au score (74e, 89e).

Mais bon, ce match nul ne semble pas déranger plus que cela les Rennais ; ils repartent avec plus qu’un point en poche.

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8. Darmstadt – Borussia M’Gladbach : 3 – 3

C’est l’histoire d’un promu (Darmstadt) qui humilie un géant de Bundesliga (Borussia M’Gladbach). De la 8e minute à la 33e, les Fleurs de Lys atomisent les Poulains. En l’espace de 25 minutes, ces derniers vont chercher le ballon à trois reprises au fond de leurs filets. Voyant que la partie tourne à l’humiliation, Matej Maglica, défenseur de Darmstadt, décide de venir en aide aux visiteurs. Le Croate prend un rouge direct à la 49e minute. Le début de la fin pour Darmstadt.

Si en 25 minutes M’Gladbach s’est pris trois buts, ils rendent la pareille à leurs hôtes en l’espace de… 21 minutes. L’arroseur arrosé, version allemande.

7. Club Bruges – Charleroi SC : 4 – 2

Sur la pelouse de Bruges, Charleroi pensait avoir fait le plus dur en menant par deux fois au score. Mais visiblement, se faire remonter au score est un plaisir défendu encore plus fort pour les Zèbres. 2-2 à la mi-temps, puis plus rien jusqu’à la 87e minute. Ce n’est même pas un tir qui a raison de Charleroi, mais un centre. Dur.

Ajoutez à cela un sauvetage sur sa ligne de Bruges à la 90e minute, et un 4e but inscrit à la 90+5e, et vous avez le plus beau seum belge du week-end.

6. Fribourg – Borussia Dortmund : 2 – 4

Cette rencontre met aux prises deux équipes en convalescence depuis le début de saison. Pas de démarrage catastrophique ni idyllique, bref une morosité à combattre ardemment. Mats Hummels ouvre d’abord le score, avant que Fribourg ne plante deux buts dans le temps additionnel de la première mi-temps. 2-1 à la pause. Les supporters parqués dans l’Europa-Park-Stadion ne le savent pas, mais ils vont passer un deuxième acte d’enfer.

Dès l’heure de jeu, Malen ramène tout ce petit monde à égalité. Puis à la 82e minute, Nicolas Höfler réalise une semelle de choix sur le tibia de Sabitzer. Carton rouge. Huit minutes à jouer en infériorité, ce seront deux de trop. A la 88e, Hummels signe un doublé, oui vous avez bien lu. Hummels inflige la même clim aux supporters de Fribourg qu’aux Français en 2014. Reus y va également de son petit but 5 minutes plus tard, score final 2-4. Le PSG est averti, il faudra jouer jusqu’à la 90+3e minute mardi soir.

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5. Vitoria Guimaraes – Portimonense : 1 – 2

Destination plus exotique avec le Portugal. En recevant Portimonense, Vitoria Guimaraes savait d’avance qu’il allait passer une soirée paisible. En effet, les visiteurs n’ont plus gagné le moindre match de football depuis le 23 avril dernier, soit 5 mois de disette. Et comme convenu, tout commence bien avec un but contre son camp de Filipe Relvas. 1-0 Guimaraes.

Ce score semble convenir aux 21 acteurs du terrain, à l’exception d’un joueur ; Carlinhos. Le capitaine de Portimonense transforme d’abord un pénalty (81e), puis inscrit un doublé à la 90+6e. Les supporters de Portimonense n’en croient pas leurs yeux ; ils viennent de goûter à nouveau à la victoire, 147 jours. A deux doigts de ne plus savoir comment réagir pour fêter un succès.

4. Konyaspor – Rizespor : 1 – 2

La 5e journée du championnat de Turquie opposait Konyaspor à Rizespor. Jusque-là, rien de très sexy. Mais à y regarder de plus près, ce match fourmille de pépites. Tout d’abord en vous apprenant que le gardien de Konyaspor n’est nul autre que l’immense Paul Bernardoni (on a eu la même réaction que la vôtre à l’instant). Mais ce n’est pas tout, un champion du monde est également présent dans les rangs ; Steven Nzonzi. Ça fait beaucoup émotionnellement quand même.

Pour ce qui est du match, Konyaspor ouvre le score à la demi-heure de jeu, et mène 1-0 jusqu’à la 89e. Moment choisi pour tout foutre en l’air. Tout d’abord avec un pénalty concédé, puis un contre éclair de Gaich qui dribble Bernardoni pour le kiff. On vous avoue que le fait de revoir la moue de Bernardoni après un but concédé nous a fait chaud au cœur.

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3. Orlando City – Columbus Crew : 4 – 3

Direction les Etats-Unis, et pour l’une des rares fois, vous allez entendre parler de la MLS sans que Lionel Messi ne soit concerné. Si si, c’est possible. En même temps, le match qui a opposé Orlando à Columbus n’est pas anodin comme dirait l’autre. A la 73e minute, les visiteurs mènent 3-1. Moment choisi par Facundo Torres de redonner espoir à Orlando. 2-3.

La 86e minute sonne à l’horloge, et Columbus est toujours devant au tableau d’affichage. Mais c’était sans compter sur Ramiro Enrique, littéralement touché par la grâce. L’Argentin égalise tout d’abord, avant de donner la victoire aux siens à la… 90+7e minute. Encore les frissons.

Mention spéciale pour le gardien de Columbus parti aux fraises sur sa sortie.

2. Aston Villa – Crystal Palace : 3 – 1

Entre Villa et Palace, un être ignorant pourrait penser qu’il s’agit d’une annonce immobilière. Or, la rencontre entre ces deux habitués de la Premier League vaut le détour. Odsonne Edouard pense avoir inscrit le but de la gagne pour les Eagles, et pour cause, ces derniers mènent au score jusqu’à la 87e minute. Mais Jhon Duran n’est pas de cet avis, et répond au Français, et de quelle manière s’il vous plaît.

Mais ce n’est pas fini. Les Londoniens trouvent les ressources suffisantes pour concéder un pénalty à la 90+8e minute. Visiblement, les joueurs de Crystal Palace se contrefichent que leur coach Roy Hodgson ait 76 balais. Il vaut mieux avoir le cœur solidement accroché avec eux.


Et puis bon, on n’est plus à un but près. Leon Bailey, 90+11e minute. Fin du game.

1. Tottenham – Sheffield United : 2 – 1

Tout simplement la crème de la crème. Le gratin des craquages du week-end. Un scénario digne d’une soirée parisienne en Ligue des Champions. Même les scénaristes de Netflix n’auraient pas eu autant d’imagination que lors de ce Tottenham – Sheffield United. Ce sont les Blades qui lancent les premiers les hostilités en ouvrant le score par Hamer (73e). Puis ces derniers font ce qu’ils savent faire de mieux sur Terre ; défendre corps et âme leur cage.

Cette mission prend un premier bâton dans les roues à la 90e minute, quand l’attaquant Mcburnie se fait exclure. Douze minutes de temps additionnel à jouer à 10 contre 11. Un nouveau match peut alors commencer. Huit minutes ont passé dans ce rab, quand Richarlison décide de déchaîner les foules en catapultant un corner de la tête. 1-1. Puis sur l’une des dernières actions, l’improbable se réalise. Kulusevski fusille les cages de Sheffield : 2-1. A côté, le 4-0 de Liverpool – Barcelone c’est de la gnognote.

On rappelle les faits une dernière fois, juste pour le kiff ; Sheffield United aura mené 1-0 jusqu’à la 90+8e minute, pour finalement s’incliner 2-1. Merci le football, merci la vie.

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Tom