Youth League | La remontada éclair des jeunes du PSG


PSG Youth League

Comme très souvent, la Youth League nous offre des émotions quasi identiques à celles de la Ligue des Champions. Et quand ce ne sont pas les Minots qui passent à côté de leur match, ce sont leurs amis parisiens qui s’en chargent. Retour sur le finish parfait des jeunes du PSG face à leurs homologues de la Juventus Turin.

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Le résumé du match Juventus – PSG en Youth League

Cette 6e et dernière journée de Youth League peut changer la physionomie du groupe H. En effet, le PSG compte deux points d’avance sur les Turinois. En cas de défaite, les jeunes de la capitale termineraient à la deuxième place du groupe, un exploit que l’équipe première va réaliser quelques heures plus tard.

Mais très vite, les Parisiens prouvent qu’ils n’occupent pas la première place du groupe par hasard. Ismaël Gharbi et Ilyes Housni y vont de leur petit but, et permettent au PSG de basculer en tête à la pause (2-0). Mais comme les Marseillais la veille, le retour des vestiaires est gentiment foiré. La Juventus réduit le score grâce à la main molle de Louis Mouquet. Un gardien qui avait déjà démontré toute l’étendue de son potentiel la saison passée en Youth League.

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Peu avant l’heure de jeu, les jeunes Titis parisiens enfoncent le clou à l’issue d’un jeu en triangle dont nous nous serions passés volontiers. Mais à la 74e minute, c’est la bascule. Le défenseur du PSG Nehemiah Fernandez-Veliz se rend coupable d’une faute d’antijeu (à l’italienne ?) au milieu du terrain. Alors même que sa défense est en place. Carton jaune mérité, sauf qu’il s’agissait en fait de son deuxième de la partie. La faute (in)utile, ça vous parle ?

5 dernières minutes pour la postérité

Même à 10 contre 11, les joueurs du PSG parviennent à saboter nos plans. Sur une perte de balle turinoise, les jeunes Titis attaquent à 4 contre 2, alors même qu’ils sont en infériorité numérique. Ethan Mbappé sert Ismaël Gharbi : 4-1. Les raviolis sont cuits. Les dernières minutes paraissent interminables pour les Turinois, balayés sur leur propre pelouse à 11 contre 10. Dès l’entame du temps additionnel, les Italiens parviennent tout de même à profiter de la défense en gruyère du PSG pour sauver un peu plus l’honneur (4-2).

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On joue alors la 90+3e minute, et sur un coup franc millimétré, le géant néerlandais Dean Huijsen place une tête imparable. ALORS PEUT-ÊTRE. L’espoir est injecté en intraveineuse à tous les Turinois, quand les Parisiens commencent à se remémorer tout doucement les exploits récents de leur club dans les arrêts de jeu. Sur l’ultime ballon du match à la 90+5e minute, les jeunes de la Juventus ne sont pas du genre à l’envoyer dans la boîte tels des bourrins. Non, ils préfèrent le joga bonito. Amorti du genou, passe lobée, contrôle de la poitrine et demi-volée sous la barre transversale. 4-4. Le catenaccio a gé-chan.

Alors qu’ils menaient 4-1 à la 89e minute, les Titis parisiens prouvent bel et bien que le craquage fait partie de l’ADN du club. Une prouesse de ce genre en deviendrait presque normale. Quel autre club d’Europe peut s’asseoir à la table du PSG et lui dire, les yeux dans les yeux : j’ai subi plus de remontadas que toi. Qui ?

Malheureusement, cette craquante n’est pas accompagnée d’une deuxième place du groupe. Mais l’important est ailleurs ; les Titis parisiens ont révisé leur gamme avant les huitièmes de finale.

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Tom