Coupe du monde Télémark | Le double podium de la honte de nos Français


Noé Claye

Nous pensions avoir tout vu avec les sports d’hiver ; les revers incessants de nos biathlètes, la double victoire de Cyprien Sarrazin à Kitzbühel, le succès de Terence Tchiknavorian ou encore le sacre de Chloé Trespeuch. Mais une discipline manquait à l’appel visiblement ; le télémark.

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Avant même de palabrer sur le triple affront de nos Bleus, il apparaît judicieux de vous dire deux trois mots sur le télémark. Une discipline pas forcément précédée par sa réputation, dirons-nous. Inventé dans le Comté de Telemark en Norvège au XIXe siècle, ce sport consiste à effectuer une descente, mais avec les talons libres. On vous laisse imaginer les barjots qui y ont pensé. La jambe doit être fléchie pour prendre un virage, ce qui donne davantage l’apparence d’un joueur de curling. La classe avant tout.

Nous vous avons donné envie d’en savoir plus sur cette discipline de zinzin ? Voici un tuto qui tombe au meilleur moment.

Elie Nabot auteur d’une grande trahison en télémark

L’histoire prend sa source à Melchsee-Frutt, une station de ski située en Suisse centrale. La Coupe du monde de télémark est organisée, et très vite, nos Tricolores vont faire de notre pays voisin un territoire de France et de Navarre. Dès l’épreuve du classic, Noé Claye décroche l’or, devant Yoann Rostolan et Elie Nabot. Histoire de nous mettre dans le bain glacé.

On pense alors que le plus dur est passé, mais notre espoir est de courte durée. Et l’escarmouche nous vient cette fois-ci d’Elie Nabot. Premier champion du monde français de l’histoire dans la catégorie “classic” l’an passé, le skieur originaire du Jura récidive lors de l’épreuve du sprint parallèle. Il aurait clairement pu s’en passer. Mais sa victoire donne de très mauvaises idées à la délégation française. Noé Claye prend la deuxième place, Alexis Page la troisième. Un podium entièrement peint aux couleurs de la France. Au total, les Français ont décroché pas moins de 11 médailles sur 6 épreuves, le tout en un seul week-end. De quoi nous donner de violentes nausées.

Avec ce nouveau coup bas, inutile de vous dire que nous allons prendre soin de ne pas couper notre wifi.

Tom