Critérium du Dauphiné | La magnifique erreur de parcours qui plombe l’échappée


Après deux finishs poissards, le Critérium du Dauphiné nous sert cette fois-ci sur un plateau une lose délicieuse. FFL section logistique on écoute ?

Le Critérium du Dauphiné ne dure qu’une semaine, et pourtant, il nous a fait vivre des émotions renversantes. Tout d’abord avec Bruno Armirail qui pense remporter l’étape à 200 mètres de l’arrivée, puis avec Romain Grégoire qui se fait coiffer sur la ligne dans un finish d’anthologie. Mais si vous trouvez que le coup est suffisamment rude pour les deux coureurs français, ce n’est pas de l’avis du Destin. Ce dernier décide de réserver une nouvelle surprise à ce même Romain Grégoire. De toute beauté.

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Le Critérium du Dauphiné nous fait manger Gucci

La sixième étape du Critérium du Dauphiné rallie Hauterives au Collet d’Allevard. Longue de 174,1 kilomètres, elle voit une échappée se former et prendre rapidement de l’avance. Puis à 30 bornes de l’arrivée, cinq coureurs possèdent 3”42 d’avance sur le peloton, dont les Français Romain Grégoire et Thibault Guernalec. Un écart qui va fondre comme neige au soleil. À cause d’une fringale ? Que nenni. La raison est encore plus FFL que vous ne le pensez.

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Sur une route qui semble anodine, une signalisation jaune indique qu’il faut tourner à gauche à la prochaine intersection. Mais ce détail échappe visiblement à la voiture ouvreuse, qui décide de tracer tout droit. Le conducteur était peut-être trop occupé à mater la demi-finale Alcaraz – Sinner en même temps qu’il roulait. On peut le comprendre, on a tous fait pareil en double fenêtre.

Résultat, la voiture ouvreuse fait la rencontre de véhicules garés sur le bas-côté, mais mieux encore, elle emmène avec elle les cinq coureurs de l’échappée. Les lascars se rendent compte rapidement de la boulette, et font demi-tour le plus rapidement possible pour retourner sur l’itinéraire exact. Au total, l’échappée perd pas moins d’une minute sur le peloton. On vous l’avait dit que ce serait grandiose.

Au final, Primož Roglič s’impose au sommet du Collet d’Allevard, et nourrit encore plus de regrets pour les compagnons de l’échappée. Et s’il n’y avait pas eu cette erreur ? On ne voudrait pas vivre la semaine de Romain Grégoire.

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Tom