Wimbledon | La sacro-sainte élimination de Davidovich Fokina


Alejandro Davidovich Fokina - "La boulette"

Il y a des fins de match plus mémorables que d’autres. Et celle que vient de nous offrir Alejandro Davidovich Fokina restera sans aucun doute dans les annales de Wimbledon. Et dans les nôtres.

Le tournoi de Wimbledon d’Alejandro Davidovich Fokina ne ressemble à aucun autre. Dès le premier tour, l’Espagnol a cru subir une remontada du tonnerre face au Polonais Hubert Hurkacz. Tandis qu’il menait confortablement 7–6, 6–4, 5–4, 40–0, l’Ibère a montré de quel bois il se chauffait. Alejandro a vu son adversaire revenir à 7-5, 6-2, avant de devoir disputer un super tie-break dans la cinquième manche. Remporté 10 points à 8 certes, mais un premier signe annonciateur de sa capacité à foutre en l’air son parcours.

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Toutefois, Fokina préfère voir le verre à moitié plein en battant Hurkacz, demi-finaliste en titre et tombeur de Roger Federer en quarts l’an passé. L’Espagnol lâche cette petite phrase innocente à la fin de la rencontre.

“J’ai montré que je pouvais battre n’importe qui sur gazon” A. Davidovich Fokina

Le karma n’est jamais bien loin, surtout au tennis.

La fin de match parfaite de Fokina au 2e tour

Au second tour, il doit affronter Jiri Vesely. Et la rencontre face au Tchèque est également serrée. Les deux joueurs se rendent coup pour coup, et remportent chacun deux sets. La cinquième manche emmène les joueurs dans le super tie-break. La tension est à son comble sur le court n°17, et aucun des deux ne souhaite acheter le billet du retour pour l’avion. Alejandro est celui qui a le plus de mal à gérer ses nerfs, ce qui lui fait subir un premier avertissement de la part de l’arbitre. Et la suite va s’avérer gargantuesque.

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Vesely mène 8 points à 7, puis remporte son 9e point. C’en est trop pour Fokina qui envoie une balle en l’air pour calmer ses nerfs de Méditerranéen. Ce petit geste d’humeur ne plaît visiblement pas à l’arbitre qui décide de lui infliger un deuxième avertissement, synonyme de… point de pénalité. Si vous n’êtes pas déficient en mathématiques, vous avez certainement deviné : Alejandro Davidovich Fokina vient de perdre un match du Grand Chelem sur un point de pénalité. Le génie absolu.

Connaître un pareil dénouement après une lutte de près de quatre heures. Il n’y a plus aucun doute, Fokina est un surdoué de la balle jaune.

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