Coupe de France | Le PSG se fait sortir par un RedBulka on fire.


(Photo by Hugo Pfeiffer/Icon Sport)

Pour cette dernière affiche des 8es de finale de la Coupe de France, les Parisiens étaient opposés aux Aiglons au Parc des Princes. Et Marcin Bulka a fait mal au crâne du PSG. Mais alors la grosse migraine.

Double vainqueur en titre de la Coupe de France, et sextuple lauréat sur les sept dernières épreuves, le PSG part logiquement favori de n’importe quelle rencontre dans cette compétition. Et ce depuis 2015. Toutefois, lors de la dernière opposition entre les deux équipes, les Niçois étaient parvenus à réaliser un match nul en Ligue 1. Le bus devant les cages de Galtier n’étant pas innocent.

À deux doigts de récupérer Marcin Bulka présent dans les buts de l’OGC Nice ce soir.

Le résumé du match PSG – Nice

Vous attendiez une perf’ dégueulasse des Parisiens ? Vous l’avez eu. Un match plus décousu tu meurs. Aucune cohésion entre les attaquants et les défenseurs, une équipe coupée en deux dès les premières minutes du match. En face la recette est toujours la même pour les équipes Galtiérennes ; deux lignes de quatre collées les unes aux autres. Et des contre-attaques sanglantes à la récupération du ballon. Christophe Galtier, c’est comme McDonald’s : sa recette est tout le temps la même, mais toujours aussi bonne.

Lors du dernier match de championnat, Verratti a vécu une sensation toute particulière ; inscrire un doublé avec le PSG.

Alors c’est tout naturellement que l’Italien s’est essayé à la frappe ce soir. Bulka n’a même pas eu à esquisser la moindre tentative d’arrêt tellement le ballon est passé loin de lui. À dans cinq ans pour son prochain but. Ou dans 101 matchs, au choix.

Aligné en défense centrale du côté du PSG ce soir, Thilo Kehrer porte habilement le numéro 4 dans son dos. Une manière de rendre hommage à Sergio Ramos peut-être. Mais alors le Ramos parisien. Comme souvent, l’Allemand est à la peine sur chaque intervention. Que ce soit Gouiri, Kluivert ou Dolberg, le résultat est toujours le même, quand un Niçois va dans le zig, Kehrer va dans le zag. Même Galtier le mettrait à l’amende avec des crampons.

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Le PSG, plus efficace que l’euphytose nuit

Voyant que la seconde période s’apprête à être aussi morne que la première, Pochettino fait entrer Mbappé pour tenter de faire sauter le verrou niçois. Kylian rend bien sûr la confiance accordée par son coach ; une tentative de roulette foirée dès son premier ballon touché. À deux doigts de le rappeler sur le banc.

Les dernières minutes s’égrènent, et les Aiglons commencent à entrevoir la séance de tirs aux buts comme une délivrance. Mais dans les derniers instants de la rencontre tout a failli foutre le camp. Sur un corner de Messi, Danilo Pereira prolonge de la tête. Mbappé est seul au second poteau, mais parvient à envoyer le ballon en touche. À six mois du Mondial, c’est plutôt rassurant.

La séance de tirs aux buts débute, et Paredes craque le premier. Delort a la possibilité de faire le break, mais c’était trop beau pour mettre fin à cette purge. Andy rate un péno qui vaut de l’or (oui on était obligé). Ce qui va suivre dépasse l’entendement. Deux tirs identiques en l’espace de quelques secondes seulement. Tandis que Draxler envoie le ballon sous les côtes de Bulka, Gouiri glisse le cuir sous les côtes de Donnarumma. Un mimétisme confondant. Derrière, Dante nous régale avec une panenka. Donnarumma un peu moins. Mais le clou du spectacle est réservé à Xavi Simons, qui se heurte à un Bulka de gala. Obligé que cela se termine par une masterclass du Polonais qui appartient au PSG.

Il ne pouvait pas en être autrement.


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