Blacklist 2024 | Découvrez le classement officiel – 4es places


La révélation des traitres à la France du sport et trois athlètes sont concernés. Enfin quatre même. La faute à une fratrie qui n’a pas lésiné sur ses efforts pour nous tarder d’être en 2025 dès cet été.

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4ᵉ (ex æquo) – Teddy Riner

Avec Teddy Riner, notre relation est des plus stables ; on est au plus bas depuis plus de 15 ans. Onze fois champion du monde, quintuple champion d’Europe et double champion olympique. Nous n’avons pas vu une telle maîtrise d’un sport depuis Clermont en finale de Top 14 jusqu’en 2009. Alors quand Teddy doit débuter son tournoi olympique à Paris, nous sommes traversés par une et une seule émotion ; l’angoisse.

Nous sommes le 2 août 2024, Météo France annonce qu’un “magnifique soleil va briller toute la journée“, mais nous savons très bien qu’elle va se terminer par un orage funeste. Tout au long de la journée, Teddy Riner enchaîne les victoires, toutes plus humiliantes les unes que les autres. Puis arrive la finale contre Kim-Min jong, censé incarner la relève. Les deux hommes ne parviennent pas à trouver l’ouverture, ou plutôt le Sud-Coréen verrouille toutes les ouvertures par crainte de “Teddy Winner”. Un sentiment que nous partageons avec le judoka.

Puis à 20 secondes du terme, c’est le drame. Riner saisit Kim-Min jong comme sa dernière chaussette et le fait valdinguer dans le plus grand des calmes. Ippon. L’Arena Champ-de-Mars se lève comme un seul homme, quand nous nous rasseyons. L’orage pronostiqué a bel et bien eu lieu.

Mais ce troisième titre olympique en individuel ne suffisait visiblement pas à Teddy. Menés 3-1 face aux Japonais en finale par équipes, les Français reviennent à égalité. Une remontada et un tirage au sort fumeux plus tard (laissez notre mauvaise foi s’exprimer s’il vous plaît), c’est Teddy Riner qui est annoncé pour disputer le match décisif. Le pire tirage possible au pire moment possible. On peut déjà donner la médaille d’or à l’équipe de France. Teddy termine le boulot et offre le titre de champion olympique aux Bleus. La France est en délire, et puis il y a nous. Par ici la Blacklist.

4ᵉ (ex æquo) – Les frères Lebrun

Depuis de nombreux mois, la Lebrunmania se préparait déjà dans l’anonymat. Comme une ombre envahissante qui se déplace sans faire le moindre bruit. Mais dès le mois de février, et les Mondiaux par équipes, les masques tombent. Les frères Lebrun ramènent la première médaille française à la maison depuis 27 ans, et un certain Jean-Philippe Gatien. Puis le clou de ce spectacle affligeant a lieu durant l’été, comme de (trop) nombreux pensionnaires de cette Blacklist. Félix Lebrun rafle la médaille de bronze à 17 ans seulement, et offre la troisième breloque olympique française de l’histoire. Absolument terrible.

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Mais comme Teddy Riner, Félix Lebrun ne se contente pas de l’affront individuel. Alors avec son frère Alexis et Simon Gauzy, les Trois Mousquetaires empochent la médaille de bronze par équipes. Notre patience a des limites. Et parlons-en de ces limites que les frères Lebrun vont s’empresser de dépasser. Alors que nous pensions que le plus dur était derrière nous, les frangins de Montpellier nous réservent une fin d’année indigeste. Alexis Lebrun devient double champion d’Europe, en individuel et par équipes. On vous laisse deviner avec qui. On devrait interdire aux fratries de jouer ensemble, c’est déloyal.

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Vous pensez que nous en avons fini avec les deux pongistes tricolores ? Votre naïveté nous rappelle la nôtre au mois d’octobre. À domicile pour les WTT Champions de Montpellier, les frères Lebrun livrent des points surhumains, et Félix fait coup double : il brise la série de défaites face à Alexis (0-5) et devient le premier Français de l’histoire à décrocher un titre majeur. Leur faire intégrer la Blacklist devient une nécessité.

Puis arrivent les WTT Finals, qui réunissent les meilleurs pongistes du monde en fin d’année. Pour le dernier tournoi de la saison, les frères Lebrun ont une opportunité unique d’expier leurs péchés en se vautrant. Mais à la place, c’est une énième humiliation portée à notre égard. Les Lebrun remportent le tournoi de double, et deviennent les premiers Européens de l’histoire à s’imposer lors des WTT Finals. Ainsi que les premiers Français à devenir n°1 mondiaux en double. Et on se remémore le 31 décembre 2023 au soir, quand certains ont eu le culot de nous souhaiter “bonne année 2024“. Quel toupet.

4ᵉ (ex æquo) – Cassandre Beaugrand

On termine ce premier volet des Blacklists avec une femme qui a tout fait pour que nous poussions une terrible gueulante. Nous parlons bien entendu de Cassandre Beaugrand. C’est simple, la triathlète tricolore a fait ce qu’elle pouvait faire de pire dans sa carrière ; devenir championne olympique à domicile. Que voulez-vous que nous ajoutions d’autre, à part le fait que la Française a dépassé les bornes ? Autant vous dire que nous regrettons amèrement que l’épreuve olympique ait été maintenue malgré le problème de pollution de l’eau. Mais même la Seine n’a rien pu faire face à Cassandre Beaugrand. C’est dire.

Mais le pire dans cette affaire, c’est que cette première médaille d’or olympique française en triathlon n’est pas le clou du spectacle. Non, la saison de Cassandre est encore plus indigeste que prévu, avec un titre mondial à la clé. Championne olympique et championne du monde dans la même année, cela vaut bien une place au soleil dans notre Blacklist non ?

Pourtant, Cassandre Beaugrand aurait très bien pu prétendre également aux FFL d’Or grâce à un somptueux sens de l’orientation lors de la manche décisive pour le titre mondial. C’est bien connu, les triathlètes sont réputés pour leur polyvalence.

 

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