La saison 22-23 de l’OL vue par la FFL (partie II)


Jean Michel AULAS

Deuxième et dernière partie de la saison lyonnaise version 2022-2023. Après le départ de Bosz, une autre sortie va animer la fin de saison de l’OL. Beaucoup plus historique serait-on censés de dire.

C’est la faute à Juninho…

Au commencement, la faute revient au PSG. Comme très souvent d’ailleurs. Cherki aurait été sur les tablettes du club de la capitale. Une poudre suffisante pour enflammer l’écosystème lyonnais. Bien évidemment, cette information est démentie dans le dixième de seconde qui suit par l’Olympique Lyonnais, qui voit là une excuse suffisante pour dégainer un énième communiqué. Il n’aura pas fallu attendre très longtemps.

Le lendemain, Juninho s’exprime sur le cas Cherki. En prenant soin d’égratigner le grand espoir lyonnais : “Cherki n’a pas été très bien géré à Lyon. Il pense d’abord à lui, puis en second à lui et en troisième à lui“.

Une sortie qui a le don de révolter Jean-Michel Aulas, qui n’hésite d’ailleurs pas à sortir la sulfateuse.

“J’ai fait ma première erreur de stratégie de ressources humaines en donnant une délégation du pouvoir sportif extrêmement large à Juni” J-M. Aulas

Et bim, épisode 1.

“On essaie de faire partir des joueurs parce qu’ils ont un certain nombre de difficultés avec le public […]. Que vous le vouliez ou non, ce sont des joueurs qui ont été recrutés dans les quatre dernières années” J-M. Aulas

Et bim, épisode 2. Il fait bon vivre à Lyon.

L’OL fait tapis sur la Coupe de France

Avec une saison sans Coupe d’Europe, et un championnat plombé dès le mois de septembre, l’OL a très rapidement jeté son dévolu sur la Coupe de France. Les Lyonnais appliquent la même stratégie que l’autre Olympique, mais ne veulent pas connaître le même désarroi. Il faut dire que l’élimination de l’OM à domicile contre Annecy est encore dans toutes les têtes.

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Lyon se déplace à Nantes, le tenant du titre (plus pour très longtemps) dans le but de disputer la finale. Toujours à la recherche de son premier trophée depuis 2012, l’OL a le destin de sa saison au bout des 90 minutes. C’est finalement un but de Ludovic Blas qui vient foudroyer – une nouvelle fois – les espoirs des Gones. Nous sommes le 5 avril, et la saison des Lyonnais est d’ores et déjà terminée.

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Saison terminée pour l’OL, mais pas trop non plus

En effet, quand on dit saison terminée, on oublie vite que Lyon n’a pas encore dit adieu à l’Europe. Une qualification en Ligue Europa Conference est encore possible. Et le déclic intervient au Stadium de Toulouse. Une victoire acquise à la 88e minute, et c’est un gigantesque vent d’espoir qui enveloppe le Rhône. Pour notre plus grand bonheur.

Il n’en faut pas plus au Président Aulas pour nous sortir une stat dont lui seul a le secret. L’OL n’est peut-être pas champion de France, mais de la phase retour au soir du 16 avril. La disette depuis 2012 est enfin terminée.

Malheureusement pour les Gones, ce trophée va durer exactement 6 jours. La faute à une défaite à domicile contre l’OM, à la suite d’un CSC collectif de toute beauté à la 92e minute. Quel divertissement mesdames et messieurs.

Pour voir ce CSC de génie

Puis, dans un tout autre registre, vint la victoire 5-4 obtenue contre Montpellier à la 90+10e minute, alors même que les Lyonnais étaient menés 4-1. Il n’y a que contre le MHSC que de telles remontadas sont possibles.

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Mais plus de peur que de mal, les Lyonnais terminent finalement à la 7e place du classement. Et regarderont la Coupe d’Europe à la télé une deuxième année consécutive. La PlayStation va chauffer à Lyon.

Textor, ou le début de la fin de JMA

Après de très longs mois de négociations, et au moins 473937 reports, John Textor acquiert finalement l’Olympique lyonnais. Un premier pas vers la sortie de notre Jean-Michel, l’homme qui tweete plus vite que son ombre. Une réputation qui le précède dans le monde entier.

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Après 36 ans à la tête de l’Olympique lyonnais, Aulas tire sa révérence. Et laisse derrière lui 40 punchlines qui ont fait sa gloire. Il pleut très fort par ici.

Une averse qu’on vous dit.

La saison de l’OL s’achève donc sur une non-qualification en Coupe d’Europe, une non-victoire en Coupe de France et le départ de son Président. Une stabilité qui, espérons-le, s’avèrera payante pour l’année prochaine.

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