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La saison 22-23 de l’OL vue par la FFL (partie I)

Alexandre Lacazette

Après être revenus sur la saison tonitruante du PSG, nous avons décidé de ne pas faire de jaloux. Et de régaler également les supporters lyonnais. Bonne dégustation !

L’OL partagé entre le prout-gate et Lacazette

Pour bien comprendre le cru 2022-2023 de l’Olympique Lyonnais, il faut pour cela comprendre comment l’exercice précédent s’est terminé. Le club aux 7 titres de champion de France est secoué en avril 2022 par le prout-gate. Marcelo se rend coupable de flatulences dans le vestiaire lyonnais qui vont lui coûter son idylle à l’OL. Bon vent à lui se dit-on alors.

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Après cette véritable bombe qui a nui à la saison de l’OL, les dirigeants lyonnais veulent tourner la page, et vite. Alors quoi de mieux que de reconstituer l’équipe d’il y a 10 ans ?

Mais même là, les rêves des Gones semblent inaccessibles. Quel club entre nous.

Bon, finalement Lacazette signe bel et bien au club. Suivi rapidement par Tolisso. Ces deux-là n’apportent pas seulement leur talent dans leurs valises, mais aussi ce qui détruira à petit feu chaque supporter lyonnais ; l’Espoir. En bon samaritain, la FFL avait tenu à prévenir ces derniers. Mais comme trop souvent, ses prédications ne sont pas assez écoutées.

Pire encore, à l’OL, on ne sait pas avoir le “triomphe” modeste. A peine les recrues officialisées, Bruno Cheyrou s’envole dans une tirade qui le collera jusqu’à son dernier souffle. Ou comment remettre une pièce dans l’OL Entertainment.

L’OL européen après 3 journées

Le championnat débute, et le mirage lyonnais avec lui. Pour cause, sur ses 5 premiers matchs, l’OL reçoit à 4 reprises, et pas que des mastodontes de Liguain ; Ajaccio, Troyes, Auxerre et Angers. Soit exactement les quatre relégués en fin de saison. Lyon remporte ses 4 rencontres, et occupe la 4e place au championnat. On ne le sait pas encore, mais ce sera son meilleur classement de la saison. En même temps, certains doutes commençaient à se faire sentir.

Puis ce qui devait arriver arriva. L’élément déclencheur d’une saison, le petit plus qui vous permet de passer un cap. Le mercredi 7 septembre 2022, l’OL connaît son premier revers de la saison à Lorient. Et il faut dire que ce goût de la défaite séduit tant les Gones qu’ils ne parviendront plus à s’en passer.

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Dès lors, ce sont 3 défaites et 1 nul qui suivent. Mais cet emballement ne plaît guère en interne. Et comme souvent (toujours) dans ces cas-là, l’interrupteur Bosz saute. Une coupure de courant qui plonge les Lyonnais dans le noir absolu. Il n’y a pas à dire, on ne sait plus rire du côté du Rhône. Seul le coach néerlandais parvient encore à manier l’art de la boutade.

“À mon avis, le pouvoir reposait trop sur les joueurs et il n’y avait pas vraiment de mentalité de gagnant au club”

P. Bosz

Ciao Bosz, ciao Blanc

Qui dit mise à pied, dit arrivée juste derrière. Alors que nous croisions les doigts pour assister au retour de Pep Génésio sur le banc lyonnais, histoire de compléter l’équipe d’il y a 10 ans, c’est finalement Laurent Blanc qui est choisi. Pour notre part, nous n’aurions pas nécessairement jeté notre dévolu sur un coach quadruple champion de France. Cette arrivée de Lolo White sur le banc lyonnais enchante les dirigeants, mais pas que.

Et pour son premier match à la tête de l’équipe, Laurent Blanc doit croiser le fer avec… Bruno Génésio. La vie fait drôlement bien les choses. Mais ce n’est rien à côté du résultat. Ce sont les anciens de la maison Terrier et Gouiri qui donnent la victoire au Stade Rennais. Histoire de rendre un dernier hommage vibrant à leur ex.

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La Coupe du monde arrive au meilleur moment à Lyon pour enrayer cette spirale infernale. Du moins, c’est ce que croit naïvement tout supporter lyonnais. En effet, c’est trop vite oublier que même durant le Mondial, l’OL continue de taper dans le ballon. Oubliez les matchs de l’équipe de France qui essaye de remporter une compétition quelconque. Le vrai football se joue dans les matchs amicaux de l’OL. Et ce n’est pas le 3-0 subi contre Arsenal et le revers face à Monza qui vont nous contredire.

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Le mercato, encore et toujours

Il n’a pas fallu très longtemps à Lolo White pour se rendre compte que le niveau lyonnais n’était plus vraiment celui des années 2000. Et qui dit renfort à l’OL dit forcément ancien joueur du club. Après les retours de Lacazette et Tolisso, c’est Lovren qui revient dans le Rhône. Pas très compliqué d’être DS à Lyon en ces temps qui courent.

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Si l’OL a réalisé une année 2022 solide, il n’attend pas pour débuter 2023 de la même manière. Dès le 1er janvier, les Gones affrontent à domicile l’ogre clermontois. L’occasion rêvée de lier la parole aux actes après les vœux du Nouvel An. Défaite 1-0 à la clé, de quoi regarder 2023 avec une grande sérénité.

Tom
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