F2 | Isack Hadjar perd une course impossible à perdre à Monaco


Isack Hadjar

La victoire de Charles Leclerc à Monaco, et le tamponnage des deux Alpine dès le premier tour ont marqué le week-end monégasque. Mais il serait inexact, et pas très professionnel de notre part, de ne pas revenir sur la presqu’victoire d’Isack Hadjar en F2. Alpine et Hadjar sont deux merveilleuses raisons d’être français ce dimanche.

Le week-end de Monaco a débuté d’une manière des plus étrange pour Isack Hadjar. Lors des qualifications, le Français évite de justesse une voiture au ralenti dans le tunnel. Un réflexe de zinzin, ni plus ni moins.

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Un début de course des plus prometteur

Depuis quelques courses, Isack Hadjar surfe sur une dynamique désastreuse en Formule 2. Vainqueur des courses principales à Melbourne et Imola, le Français visait la passe de trois à Monaco, surtout en s’élançant depuis la 3e position. Et le départ ne fait que grossir son espoir. Victor Martins loupe complètement le sien juste devant lui, et passe de la 2e à la… 16e position. Un modèle du genre.

Ce départ de rêve de son compatriote permet à Hadjar de lui chiper la deuxième position. Puis quelques boucles plus tard, c’est au tour du leader Richard Verschoor de rencontrer des problèmes mécaniques, et offrir la tête de la course dans un fauteuil à Isack Hadjar. La journée débute terriblement mal pour nous.

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Isack Hadjar le giga poissard

Alors qu’Hadjar est en passe de remporter la course, tout semble sous contrôle jusqu’au 40e tour. Manque de pot pour lui, la course en comporte 42. En effet, seul Zak O’Sullivan est devant lui, mais ce dernier doit encore s’arrêter. Cependant, le Britannique compte tout de même 18 secondes d’avance. Alors que personne ne semble se soucier de cet écart dans l’équipe du Français, ce détail va avoir toute son importance. Car ce que tout le monde imaginait va se produire ; un accident. Un accrochage entre Durksen et Maloney plus tard, la Virtual Safety Car est imposée aux pilotes. Ces derniers doivent tous rouler à 80 km/h maximum, ce qui offre un arrêt aux stands gratuit à O’Sullivan. Le coquin.

Et comme si le seum n’était pas suffisamment grand, Hadjar voit le Britannique ressortir juste une seconde devant lui. Le Français a uniquement un seul tour pour attaquer le leader afin de récupérer son dû, ce sera bien évidemment trop peu. La totale. Perdre une course dans les derniers tours, c’est rageant. La perdre à cause d’une virtual safety car à deux tours de l’arrivée, c’est traumatisant. Mais la perdre dans ces conditions à Monaco, ça doit donner envie de casser le volant en quatre. On vous laisse imaginer la joie qui était la sienne à la radio.

“Ne me parlez pas, je n’ai pas envie de parler, a-t-il lancé. C’est une blague. Vous réalisez ce qui vient de se passer ? C’est une blague ! ” Isack Hadjar

La mauvaise nouvelle du jour reste néanmoins le classement général. Isack Hadjar revient à deux petits points du leader, et le traumatisme du sacre de Théo Pourchaire l’an dernier refait surface comme un boomerang dans notre figure.

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Tom