Tour de France 2021 | Le récap’ FFL de la 18e étape


Que de Français, que de Français aujourd’hui pour animer cette 18e étape du Tour de France. Alaphilippe, Périchon, Latour, Rolland, Gaudu… Ne manquait plus qu’un Thibaut Pinot et la (grande) boucle aurait été bouclée. Au lendemain du 14 juillet, on appelle ça : le timing à la française.

À peine remis de l’éprouvante journée de la veille (la bascule n’y était pas étrangère), on espérait vivre un début d’étape tranquille. Nos vœux étaient exaucés quand un trio d’échappés, sans aucun Tricolore, se formait. Début de la sieste ? Que nenni ! Alaphilippe puis Périchon se lançaient à leur poursuite, en chasse-patate bien entendu.

Les deux hommes rejoignaient donc la tête et l’écart avec le peloton se stabilisait. On pensait enfin obtenir quelques minutes de répit, une fois le sprint intermédiaire passé. Mais que nenni ! ATTAQUE DE PIERRE ROLLAND ! La deuxième en deux jours ! Réjouissons-nous tout de même d’être contemporains de ce monstre de la pédale.

Gaudu active le mode Pinot

Dans le col du Tourmalet, tout s’accélérait. Gaudu en plaçait une et allait chercher les hommes de tête. Derrière, le peloton haussait aussi le rythme pour lâcher Rigoberto Uran, pas encore remis de la première attaque de sa carrière, survenue dimanche (nous non plus à vrai dire). Pogacar, lui, est bien au chaud au sein de son équipe Ineos Grenadiers, UAE Emirates pardon.

Néanmoins, Gaudu passait le sommet en tête, juste derrière Pierre Latour.. Il n’en fallait pas plus pour nous remémorer les tristes souvenirs d’il y a deux ans. Les ″T’es grand aujourd’hui ! T’es grand ! T’es très grand !” résonnent encore… pas le même versant du Tourmalet, mais les mêmes symptômes. Sombre époque.

Heureusement, il était temps d’attaquer la montée vers Luz Ardiden. Théâtre d’un souvenir bien plus heureux pour la FFL. Un peu moins pour le cyclisme.

Seul à l’entame de la dernière ascension, le coureur FDJ était finalement repris. Petit ouf de soulagement. Au bout d’un moment, il suffit ! Ne restait plus qu’un seul Français à l’avant : Guillaume Martin. Mais Pogacar respectait nos consignes et plaçait une attaque (enfin, augmentait un peu le rythme de sa balade, vous nous avez compris) pour lâcher le coureur Cofidis. Fin de journée paisible pour la FFL.

Pour la fin de l’étape, faites un copier-coller avec celle de la veille en remplaçant l’attaque de Carapaz par celle de l’incisif (non) Enric Mas. Mais conservez la fessée finale habituelle du maillot jaune. Ça, ça ne change pas.


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