Ski de fond – Coupe du monde 2019 | La finale inoubliable des Français


Le ski de fond est un sport simple, où il suffit d’être le plus rapide sur les skis pour remporter la course. Pourtant, même au sein de cette discipline, les Français parviennent à mettre leur grain de sel.

Comme pour le biathlon, la saison du ski de fond se décompose en plusieurs manches de Coupe du monde. Et en janvier 2019, le microcosme du ski de fond se donne rendez-vous à Dresde, à l’est de l’Allemagne. En finale du sprint libre hommes, six athlètes. Parmi eux, 3 Français. Autant vous dire que les risques d’un possible podium tricolore sont bel et bien présents. 50% exactement. On ne vous parle même pas de la hantise d’assister à un triplé bleu blanc rouge. Mais fort heureusement, le panache français a pris le dessus, comme toujours.

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Une finale magistrale

Les six skieurs finalistes se ruent vers la victoire au terme d’une course longue de 1,6 km. Au bout d’1 minute de course seulement, Baptiste Gros tente de prendre l’intérieur sur Richard Jouve et l’accroche avec délicatesse. Les deux se vautrent en totale harmonie dans la neige allemande. D’une pierre deux coups. Il ne reste désormais plus que Lucas Chanavat comme ultime menace. Le Français est en très grande forme durant cette saison. Il accompagne 2 Norvégiens et 1 Russe, on vous laisse deviner le dénouement.

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Le sprint final est lancé, et Chavanat disparaît complètement des écrans. Un craquage double XL au meilleur des moments, synonyme d’adieu au podium. Sindre Bjoernestad Skar s’impose devant Gleb Retivykh et Erik Valnes.

Mais pour une fois, le podium ne nous intéresse absolument pas. Nous préférons, et de loin, le triplé FFL qui suit : Richard Jouve 4e, Lucas Chanavat 5e et Baptiste Gros 6e. Le tiercé gagnant.

Classement du sprint à Dresde

Tandis que les trois premiers se tiennent en 2 secondes, les trois Français terminent eux à 11, 21 et 24 secondes de leurs concurrents. Une chose est sure : ils ont tout fait sauf mener la vie dure à leurs adversaires durant cette finale. Des concurrents comme eux, on en veut tous les jours. Même Renaud Jay et Clément Arnault, 8e et 11e, viennent apporter leur pierre à l’édifice au classement final. De quoi renforcer encore plus la frustration côté français.

Espérons que Quentin Fillon-Maillet s’inspire de ce chef-d’œuvre lors des prochains JO.

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Tom