Ski | Cyprien Sarrazin nous fout les boules à Kitzbühel


Cyprien Sarrazin

On avait déjà dû faire face au sacre terrible de Cyprien Sarrazin à Bormio. La nouvelle avait eu l’effet d’une boule de neige en pleine figure. Mais la bombe qui est tombée sur nous aujourd’hui n’a strictement rien à voir en termes d’intensité. Après la mythique Stelvio, place à la mythique descente de Kitzbühel. A vomir.

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Cyprien Sarrazin nous dégoûte (presque) de la neige

Les sports de glace ne sont pas très agréables avec nous cet hiver. Après le biathlon, c’est au tour du ski de se jouer de nous. Et de quelle manière. Cyprien Sarrazin nous a prouvé que sa victoire sur la Stelvio était tout sauf un accident. En effet, le Gapençais avait rendez-vous avec l’histoire aujourd’hui à Kitzbühel [Kitzbul pour les ignorants]. Pourtant, tout commence plutôt bien au début de la descente. Le Français compte 17 centièmes de retard sur Florian Schieder au terme du 4e secteur. On se dit alors que le skieur de 29 ans pourra jouer, au mieux, une place sur le podium. Aveugles que nous sommes.

Cyprien effectue tout simplement l’un des plus beaux finishs de sa carrière, tout l’inverse de Diane Parry quelques heures plus tôt. Le skieur des Hautes-Alpes refait son retard petit à petit, jusqu’à revenir à 2 centièmes seulement de l’Italien lors de l’avant-dernier secteur. La fin du tracé est terrible pour nos yeux ; on sait pertinemment que le Français va doubler Schieder dans les derniers mètres et s’imposer, mais nous ne pouvons strictement rien faire. Et ça ne loupe pas ; Sarrazin s’impose sur la Streif devant Florian Schieder et Marco Odermatt. Foutue neige.

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Avec cette trahison, Cyprien Sarrazin succède 27 ans plus tard à Luc Alphand (1995 – 1997), et rejoint Jean-Claude Killy dans ce cercle très fermé des Français vainqueurs sur la descente autrichienne (1967). Nous avions eu la paix durant plus d’un quart de siècle à Kitzbühel, mais toutes les bonnes choses ont une fin. Pire encore, Cyprien en profite aussi pour lorgner le classement du globe de la descente : le Français ne compte plus que 26 points de retard sur le leader Marco Odermatt.

2023 n’était pas si mal finalement.

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Tom