A nouveau disponible pour faire des foots à 5 le dimanche matin depuis l’élimination de l’équipe de France, le Rugbeux ne vient pas pour faire de la figuration. Rustre et amateur de gros tampons, il n’en reste pas moins un élément de peur pour vos adversaires, qui y réfléchissent à 2 fois pour tenter des gestes techniques face à lui. Portrait de ce profil de foot à 5 qui n’est pas souvent synonyme de délicatesse.
Profil du joueur
Il s’appelle Vincent, Yoann ou Maxime. Alors que toi, tu cherchais un streaming russe pour Manchester City – Arsenal cet aprem, lui a maté Toulon-Llanelli au calme sur France 3.
Il passe la majorité de son temps à faire l’éloge de l’arbitrage vidéo, à clamer que le rugby est un sport d’hommes, avec des vraies valeurs et un certain respect de l’arbitre, “Sauf ce vendu de Craig Joubert”, contrairement au foot ou il n’y a “que des plongeuses”. Il prend occasionnellement l’accent du sud-ouest, même s’il a vécu toute sa vie à Paris.
Style de jeu
Le rugbeux se distingue par un short beaucoup trop court, et arbore généralement un t-shirt à manches longues Under Armour sous son maillot, même lors des matchs en intérieur. Arrivant souvent saoul de la veille, il est même parfois contraint de se faire vomir au bord du terrain pour récupérer son second souffle. Il reprendra le jeu avec un “Oh encu***, je me suis pris la pire mine hier au Memphis”. Positionné en défense centrale, il passe son temps à dézoner pour pouvoir mettre des coups d’épaule contre les bandes afin de mettre ses adversaires en échec, tel un hockeyeur sur glace. S’il possède la conduite de balle d’un rhinocéros, le rugbeux a plutôt un bonne frappe. Malheureusement, il en abuse bien souvent en tentant sa chance dès qu’il aperçoit la ligne médiane, ce qui a le don d’exaspérer ses coéquipiers. Il ne court qu’en ligne droite, et doit donc s’arrêter ou prendre appui sur un mur pour pouvoir changer de direction. Si le rugbeux n’hésitera pas à vous demander un peu plus d’impact dans vos duels et de fighting spirit, il ne sera pas judicieux de critiquer son jeu en cours de match. Si vous vous y aventurez, vous risquez de vous faire renvoyer dans vos 22 avec un saillant “ta gueule putain”.
3ème mi-temps
Plutôt bon esprit, le rugbeux est néanmoins assez lourd dans le vestiaire d’après match à base de blague sur les savonnettes, de fouettage de serviette et autres. Une fois son pull Eden Park enfilé au dessus de sa chemise Serge Blanco (ou l’inverse), le rugbeux passe automatiquement par le bar payer sa tournée et s’enfiler à lui tout seul 4 pintes, ce qui anéantira instantanément tous les bienfaits que l’Urban venait d’apporter à son corps.
Il sera bien évidemment, dans la soirée, le premier à avoir l’illustre idée de lancer un paquito quel que soit le lieu.