Ligue 1 | Le classement FFL des plus beaux CSC


Marçal

Le récent but contre son camp de Malo Gusto nous a apporté deux certitudes : la saison de l’OL est un divertissement permanent, et il fallait plus que jamais concocter le classement des plus beaux CSC de Ligue 1. Le sort de la nation en dépendait.

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Carlos Mozer : OM – PSG 1990

Quoi de mieux qu’une petite touche de samba pour commencer ce classement ? Véritable roc dans la défense marseillaise, Carlos Mozer n’était pas seulement un joueur rugueux. A l’aise avec le ballon, Carlos pouvait se permettre de jongler avec malgré son poste à risque. Alors quand il commence une brésilienne dans sa propre défense face au PSG, on le prend pour un génie. Puis pour un génie incompris quand il envoie un lob parfait sur son propre gardien.

Le Brigante au sommet de son art.

Franck Queudrue : Bastia – Lens 2001

On change de décennie, mais certainement pas de qualité de CSC. 7 avril 2001. Cette date ne vous dit peut-être rien du tout, mais elle a traumatisé toute une génération de supporters. Les Lensois se rendent en Corse pour affronter Bastia. A première vue, ce match n’a aucune raison d’entrer dans l’histoire. Et pourtant.

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Alors qu’il est à 30 mètres de ses buts, Franck Queudrue envoie un CSC-lob sans aucune raison. Si ce n’est de faire entrer son nom dans la postérité. Littéralement.

“Quand tu tapes mon nom sur internet, c’est tout de suite le CSC qui sort” F. Queudrue

Lionel Potillon : Sochaux – Lille 2003 (ASSE – Nantes 2000)

On passe au spécialiste du but contre son camp. Celui qui en a fait sa marque de fabrique. Au foot, vous avez le crochet de Garincha, les passements de jambes de Ronaldo et les CSC de Lionel Potillon. Face au LOSC en 2003, Lionel parvient à tromper la vigilance de Teddy Richert, son propre gardien. Un but qui lui vaut un Marcel d’Or bien mérité.

Mais ce qui fait la gloire de Potillon, c’est son acharnement dans le domaine. Trois ans plus tôt déjà, il nous offrait déjà un premier but contre son camp en 16es de finale de la Coupe de la Ligue. Et encore une fois, c’est une passe en retrait pour son gardien qui s’est montrée fatale. Expert.

Jérôme Alonzo : PSG – ASSE 2006

Quel bonheur de retrouver le PSG du milieu des années 2000. Oubliez les paillettes, et laissez place au maintien acquis lors de la dernière journée. Le football qu’on aime. En 2006, les Parisiens reçoivent Saint-Etienne (qui est encore une équipe de Ligue 1 à l’époque). Et sur un centre de Postiga, dévié par l’infernal Bernard Mendy, Jérôme Alonzo joue au sauveur. En effet, si le ballon prend la direction des cages, Jérôme veille au grain et catapulte le ballon de la main. Petit problème ; ce même ballon rebondit sur son pied et finit dans les buts. On en redemande.

Mika Landreau : Sedan – PSG 2007

Place au monument du football français. Connu pour ses panenkas foirées et ses sorties aériennes douteuses, Mika Landreau n’est pas que ça. Il brille également dans le classement des plus beaux CSC.

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Quelques jours après avoir été sorti par Sochaux en Coupe de France, le PSG essaye de se relancer en championnat. Et pour cela, rien de mieux que de se déplacer chez la lanterne rouge pense-t-on. Mais Sedan attend les Parisiens avec appétit. Et il faut dire que Mika leur apporte un but sur un plateau : les Sedanais trouvent le poteau sur une tête, puis le ballon rebondit sur la cuisse de Landreau pour finalement terminer au fond des filets. Collector.

Et comme si ça ne suffisait pas, le PSG devient relégable à la fin de la rencontre. A 12 journées de la fin. Ce PSG nous manque terriblement.

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Jérémy Toulalan : OL – OM 2009

L’Olympico le plus célèbre de l’histoire, n’ayons pas peur des mots. En 2009, l’OM pense avoir fait le plus dur en menant 4-2 à Gerland à la 80e minute. Mais dix minutes plus tard, Michel Bastos marque le but du 5-4 pour l’OL. On joue le temps additionnel, et Jérémy Toulalan estime que ce match n’a pas connu assez de rebondissements. Alors à la 90+2e minute, Toul’ envoie sa meilleure détente pour dégager le ballon de la tête. Mais il reprend finalement le ballon de son pied pour marquer d’une magnifique aile de pigeon dans le but vide. Les frissons.

Apoula Edel : PSG – Monaco 2010

On ne pouvait pas constituer ce classement sans faire apparaître Apoula Edel. Il en allait de notre crédibilité. Face à Monaco, Apoula a encore fait parler de lui. Cette fois, pas de dégagement dans les pieds de Bafé Gomis, mais un ballon presqu’capté sur un centre de Muratori. Le ballon rebondit sur ses deux pieds et termine sa course dans ses filets. Simple, efficace.

Stéphane Ruffier : PSG – ASSE 2015

On se souvient souvent de cette rencontre pour la manita infligée par les Parisiens aux Stéphanois. Mais en y regardant de plus près, on se rend compte que les joueurs de l’ASSE ont mis leur pierre à l’édifice. Sur une passe en retrait anodine, Stéphane Ruffier cherche à se décaler le ballon pour dégager. A tel point qu’il envoie le ballon au fond de ses filets. Alors quand Ibrahimovic lui tape dans la main dans la foulée, c’est la double peine.

Timothée Kolodziejczak : 2014 – 2022 – 2023

On a trouvé LE spécialiste des CSC. Avec Timothée, le but contre son camp n’a aucun secret pour lui. Tout commence en 2014 avec l’OGC Nice contre le PSG. A la lutte avec Edinson Cavani, Kolodziejczak se sacrifie pour l’équipe. Pour éviter de voir l’Uruguayen marquer le but, Timothée le fait lui-même. Le Français est plus prompt et tend la jambe tel un renard des surfaces.

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Vous l’avez sans doute compris, Timothée n’en est pas resté à son coup d’essai. Le CSC c’est comme la Liguain, quand on découvre ça, on ne peut plus s’en passer. Kolodziejczak prend son temps pour passer la deuxième, puis il se résout à récidiver en 2022. Cette fois, le défenseur ne défend plus les couleurs niçoises, mais stéphanoises. Si le maillot change, le geste reste lui le même. Toujours ce même tacle rageur qui trompe son gardien face à Monaco. Cela valait le coup d’attendre huit ans.

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On ne pouvait pas se laisser sans un autre CSC de notre cher Timothée. Certainement le plus beau de sa carrière. Encore une fois, Kolodziejczak prend soin d’être à domicile pour envoyer un but contre son camp lunaire devant ses propres supporters. Tandis que Paul Bernardoni remporte son duel face à Valentin Rongier (pléonasme), Timothée rôde dans les parages. Et tel un buteur aguerri, il catapulte le ballon en pleine lucarne, alors même qu’il n’est pressé par aucun Olympien. Le génie à l’état pur.

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Rafael : OL – Dijon 2019

En tant que Brésilien, Rafael ne pouvait pas inscrire un CSC banal. Avec les Sud-Américains, il faut toujours s’attendre à un geste venu d’ailleurs. Et face à Dijon, ça n’a pas loupé. Rafael cherche à contrer un centre dijonnais, mais son contre se transforme en sublime madjer. Anthony Lopes est battu, le visage enfoui dans la pelouse du Parc OL.

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Marçal : PSG – OL 2020

On continue avec l’Olympique Lyonnais. Et une nouvelle fois, c’est un Brésilien qui va illuminer la rencontre. Cette fois, oubliez Rafael, place à Marçal. Draxler est lancé en profondeur, et cherche un coéquipier sur un premier centre. Mais Thiago Mendes intervient, tout en prenant soin toutefois de lui renvoyer le ballon. L’Allemand persiste, et trouve cette fois Marçal. Cette fois, le Brésilien ne commet pas la même erreur que son compatriote, et décide de nettoyer la lucarne de ses propres cages. Un jeu de flipper sensationnel.

Ruben Aguilar : Troyes – Monaco 2022

Le 25 août 2021, Ruben Aguilar se fait connaître en Europe grâce à son sublime CSC-pointu contre le Chakhtar Donetsk, qui entraîne l’élimination de Monaco en barrages de la Ligue des Champions. Et permet à l’ASM d’être le tout premier club à se faire avoir par la suppression du but à l’extérieur. Rien que ça.

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Et seulement quatre jours plus tard, Ruben décide de remettre ça contre l’ESTAC. Sur un coup franc des Troyens, Aguilar envoie un coup de tête monumental au fond de ses filets. What did you expect ?

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José Fonte : Lens – Lille 2023

Peut-être pas le plus beau CSC de ce classement, mais certainement l’un des plus décisifs. Dans le Derby du Nord, José Fonte ne tarde pas pour décanter la situation. Sur un coup franc de Fulgini, le Portugais fait sauter le verrou de sa propre défense en déviant le ballon dans sa lucarne.

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Rasmus Nicolaisen : OM – TFC 2023

Futurs finalistes de la Coupe de France, les Toulousains ont déjà frappé fort cette saison. Lors de leur déplacement au Vélodrome, les joueurs de Philippe Montanier sont repartis de Marseille avec les valises pleines (6-1). Et comme si le score ne se suffisait pas à lui-même, le TFC inscrit le plus beau but de l’OM.

Sur une ouverture de Payet, Nicolaisen s’interpose une première fois de la tête, puis envoie un second coup de boule en direction de son gardien. Si le Danois veut la jouer safe dans l’idée, son coup de casque est si bien dosé qu’il lobe son propre gardien. Il n’aura pas volé sa place dans ce classement.

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Caio Henrique : Monaco – Nantes 2023

Après les indétrônables Français, les Brésiliens sont les plus représentés dans ce classement. Et il faut dire que les gestes techniques, c’est leur dada. Alors quand ces derniers terminent dans leurs propres buts, on ne peut pas s’empêcher de les intégrer dans le classement. Et ce n’est pas la remise de la cuisse en toute sérénité de Caio Henrique qui va nous en dissuader.

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Malo Gusto : OL – OM 2023

Le dernier coup de génie de notre Liguain. Lors de l’Olympico, tout portait à croire que l’OL et l’OM allaient se quitter sur un score de parité. Mais c’était sans compter sur le coup de pouce de Malo Gusto dans le temps additionnel. Enfin, il faut reconnaître qu’il est bien aidé par la reprise de volée de Diomandé qui rebondit sur son genou, et termine dans le petit filet. Un travail d’équipe.

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