Jeux Olympiques Tokyo 2020 | Le récap du matin du mardi 27 Juillet


VTT France Jeux Olympiques

Quelle matinée chers licenciés quelle matinée. Un début en fanfare avec le VTT, une médaille sûre en Haltérophilie qui se transforme en chocolat et une fin un peu compliquée. 

Cyclisme – Cross-Country Femmes

Avec Clarisse Agbegnenou, la course de Cross Country était la grosse frayeur FFL de la journée. En effet, les Françaises Pauline Ferrand-Prevot et Loana Lecomte sont 2 grandes favorites de la course. Et elles feront toutes deux un départ canon, faisant apparaître nos pires craintes. Pire encore, Ferrand-Prévot (Dit PVP) s’envole en tête avec la Suissesse Jolanda Neff. Mais alors qu’on s’attend à un duel entre les 2, l’improbable arrive. Sur une montée en pavés, elle semble anticiper un mouvement de la Suissesse et se met toute seule dans les cordes. Et là, c’est le début du séquence benny hillesque. Chute à l’arrêt sur le côté, et le vélo qui glisse vers le bas de la montée, comme quand tu vois tes skis dévaler la pente après avoir chuté sur ta piste bleue.

A peine le temps de se décrisper que PVP repart en pleine bourre pour refaire son retard. Loana Lecomte semble totalement dans le dur. Et PVP va tout remonter et passer devant les 2 Suissesses pour faire sa Prevotada sur Jolanda Neff. Mais c’est là que la bascule va s’effectuer. Pas celle de France 2 à France 3, mais celle de la médaille à la fringale. Elle va complètement s’effondrer. Faille physique, technique, mauvais choix de pneus, problème de chaussures? On n’en sait rien, mais elle s’envole des places médaillées et presque médaillées.

A l’inverse, Loana Lecomte reprend des forces et s’envole pour aller chercher une splendide 4e place. Mais là aussi, nouvelle défaillance tricolore, mais tout de même une presqu’médaille avec sa 6e place, mais avec le sourire. Devant, 3 Suissesses qui font un triplé. Décidément, les Helvètes sont le peuple ami de la FFL cet été. Hopp Schwiiz!

Canöe-Kayak

Après Martin Thomas et sa solide 5e place chez les hommes hier, Marie-Zélia Lafont jouait sa place en finale ce matin. 18e au classement mondial, la Française devait signer l’un des dix meilleurs temps des demi-finales pour accéder à la manche décisive. Mais c’est finalement la 14e position qui attend Lafont. À douze secondes du meilleur temps. Beaucoup trop loin pour espérer une quelconque place d’honneur. Si seulement Perrine Laffont pouvait s’inspirer de Marie-Zélia lors des Jeux d’hiver.

 

Tennis de table

Après la clinquante défaite d’Emmanuel Lebesson dans la nuit, c’était au tour de sa partenaire du double de porter les couleurs françaises. Jia Nan Yuan a failli créer l’exploit contre la 15e mondiale Jihee Jeon. Toujours menée, la Tricolore a fait preuve de panache (mais pas celui qu’on préfère) et a poussé la Coréenne jusqu’au 7e set… avant de s’écrouler totalement. Tout est bien qui finit bien.

Côté masculin, Simon Gauzy a fait tout l’inverse de ses compatriotes en remportant facilement sa rencontre (12-10, 11-9, 11-9, 11-8) face au Danois, Jonathan Groth. On retiendra tout de même les nombreuses glissades devant la table. Mauvais choix de crampons Simon ?

Taekwondo

Althéa Laurin fait son apparition en demi-finale, mais surtout aux micros de France TV. Et Althéa n’est pas du genre expansive. Malgré le forcing pour lui faire dire qu’elle vise l’or, elle fait tout pour reprendre son souffle et répondre le plus calmement possible que l’important c’est les 3 points dans la tête et qu’il faut prendre les matchs les uns après les autres. On apprend tout de même une des meilleures anecdotes de l’olympiade. Toute jeune, elle devait s’inscrire au karaté. Mais elle s’est gourée de file et fait finalement du Taekwondo. Le destin, parfois…

La demi-finale était face à la Serbe Milica Mandic. Une première période made in Ligue 1 : 0-0. La suite s’accélère un peu. Coup à la tête de la serbe dans la seconde manche, réponse identique de la Française juste avant le gong. Mais dans le troisième tiers-temps, un coup de point plus un nouveau coup de pied à la tête fait s’envoler Mandic. Et la fin sera digne d’un cartoon. Plutôt que de prendre des risques, la Serbe préfère reculer, sortir de l’octogone et prendre des points de pénalités. Fin du match : 5-7

A vaincre sans péril, on triomphe quand même.

 

Tennis

Jérémy Chardy n’est pas fait du même bois que ses collègues tennismen. Dernier représentant français dans le tableau simple avec Ugo Humbert, Chardy était confronté au Russe Aslan Karatsev. Tête de série n°11, ce dernier se voyait déjà au tour suivant. Surtout en menant 4-2 dans le premier set. Mais c’était avant que Chardy ne lui inflige un onctueux 5-1. Et remporte la première manche 7-5. Déjà on se dit que quelque chose ne tourne pas rond.

Heureusement dès le deuxième acte, Karatsev remet l’église au milieu du village olympique. Break d’entrée et gain du second set 6-4. Mais Chardy tient à nous faire passer des nuits stressantes. Avec pas moins de 20 aces, il enfonce le Russe puis le fait craquer : 7-5, 4-6, 6-3. Et se qualifie pour les huitièmes. Face à cet affront, plus qu’une seule manière de se rattraper ; sombrer avec Gaël Monfils lors du second tour de double. Dès ce matin.

Toujours dans le double, la paire Fiona Ferro – Alizé Cornet a su porter haut l’étendard français. Opposées aux Américaines Bethanie Mattek-Sands et Jessica Pegula, les deux Tricolores ont plié en deux sets : 6-1, 6-4. En à peine plus d’une heure. Net et sans bavure. Et vu qu’elles ont aussi été sorties en simple et qu’en ce moment le tourisme au Japon c’est un peu mort, elles pourront en profiter pour plier également leurs affaires. Direction le tarmac.

Pour finir ce tour des matchs de tennis, Ugo Humbert était opposé à Miomir Kecmanovic au second tour. Défait dans la première manche (6-4), le Messin a tenu à se faire peur jusqu’au bout du second set. Alors qu’il menait 4-0 dans le tie-break, Humbert s’est logiquement fait remonter 4-4. Le fameux mental d’acier des tennismen français qu’on ne présente plus. Mais c’est Kecmanovic qui explose en premier en envoyant une patate de revers dans le filet. Dans le troisième et dernier set, Ugo attend l’avant-dernier jeu pour breaker le Serbe. Puis conclut sur son service : 4-6, 7-6, 7-5. En lâchant un “C’est qui le patron ?!” des familles. Vraiment pas notre journée au tennis. Une grande préférence pour celui sur table.

 

Judo.

On aimerait bien vanner. Trouver la faille. Mais comme sur le tatami, avec Clarisse Agbegnenou, elles n’existent pas. Ou plus en tout cas. Après son revers face à la Slovène Tina Trstenjak à Rio, elle a pris sa revanche à Tokyo. Et premier reflexe quand elle gagne? Elle enlace son adversaire. Allez, on s’incline. Heureusement qu’il y a eu le feu d’artifice 100% ringard pour nous ramener à la raison.

Haltérophilie

Toujours dans la catégorie « sport qu’on ne regarde que tous les 4 ans », l’haltérophilie et Dora Meiriama Tchakounté ne nous ont pas, mais alors PAS DU TOUT donné envie de s’y passionner plus souvent. Enfin ça, c’était quand Mathieu Lartot et Jean-François Kerckaert annonçaient une médaille assurée pour la Française. Avant qu’on aille vérifier par nous-mêmes.

Parce que pendant que Clarisse Agbegnenou faisait la mariole en demi-finale, Dora Tchakounté finissait son concours… à la 4e place ! What else ? D’un coup, la discipline nous paraît bien plus intéressante. Phénomène bizarre hein !

Et puisque France Tv a accordé à peu près autant d’importance à la compétition que les clubs de Ligue 1 pour l’équipe de France olympique, on vous détaille rapidement ce qu’il s’est passé. À l’arraché, la Française a soulevé 96 kg, ce qui la plaçait alors 2e ex-aequo. À l’épaulé-jeté, elle a ensuite monté une barre de 117 kg, la plaçant toujours (et c’est là que c’est important) temporairement 3e. Sauf que sur sa dernière tentative, la Japonaise Mikiko Andoh réussit 120 kg. Au cumul des deux scores, Tchakounté termine à 213 kg, la Japonaise à 214 kg. Si près, si loin, si FFL.

 

Badminton

Seul Français engagé en individuel dans le tournoi de badminton masculin, Brice Leverdez est très mal tombé pour ses débuts. Face à un Ukrainien qui puise sûrement sa combativité au même endroit que Benoît Paire, le Français n’a rien pu faire. Victoire en deux sets secs (21-10, 21-8). Face à la tête de série n°9 demain, Leverdez devrait pouvoir mieux s’exprimer et ainsi ne pas passer les poules du tournoi.

 


0
    Votre panier
    Plus vide que l'armoire à trophées du FC Metz :(Retour au shop