GP de Monza | Hamilton – Verstappen, le coup de show !


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Grand Prix de Monza. Un an après la trahison de Pierre Gasly, Monza accueillait la Formule 1. Et si le duel en tête du championnat du monde n’a pas changé au classement, les passes d’armes ont été aériennes.

Qualifications

Pour la deuxième fois de l’histoire, la course sprint fait son apparition en Formule 1. Après Silverstone, c’est Monza qui s’y colle. Pour le plus grand plaisir des fans. Dès le vendredi, la traditionnelle deuxième séance d’essais se transforme subitement en qualifications. Si on pensait assister à une Q1 des plus routinières, on a finalement eu droit à une circulation aussi dense et disputée qu’un périph’ parisien en sortie de boulot. Un amas de carrosseries les unes contre les autres, à deux doigts de s’envoyer dans les graviers, des gestes de mains en signe de klaxon : il ne manquait plus que les scooters.

Côté sportif, la baraqua se poursuit pour George Russell. Il se croit éliminé en Q1, puis est repêché par le déclassement de Tsunoda, qui a été bien inspiré de placer ses quatre roues au-delà de la ligne blanche. Après la double apparition dans le top 10 à Zandvoort, les Alpine retrouvent les habituelles 13e et 14e place et rentrent (enfin) dans le rang. Pour ce qui est du meilleur tour, c’est Bottas qui l’enlève à Hamilton. Mais le Finlandais démarrait quand même dernier dimanche pour la course. Pseudo poleman et lanterne rouge 48 heures plus tard, c’est donc ça la magie de la F1.

Derrière, Verstappen reste à l’affût et ne se fait pas prier pour coller près d’une seconde sur Sergio Perez. La routine quoi.

Course Sprint

18 tours au programme sur le tracé de Monza, mais il n’en aura fallu qu’un seul pour nous scotcher sur le canapé. Comme à Silverstone le spectacle est au rendez-vous. Dès le premier virage, The Great Gasly prend le meilleur sur Hamilton mais voit son aileron avant chatouiller la roue arrière de Ricciardo. Le sentence ne se fait pas attendre. L’aileron passe sous son châssis, ce qui a le mérite de l’envoyer direct dans les panneaux publicitaires. Heureusement aucune égratignure. Monza devrait déjà mieux se passer pour la FFL qu’en 2020.

Si Gasly est amateur de sensations fortes, Hamilton a dû également apprécier sa chute de trois places dès l’extinction des feux. Derrière, Perez a eu besoin de dix tours pour se défaire de Lance Stroll. Oui, dix. La course sprint est remportée par Bottas, raison pour laquelle Verstappen part en pole position. Il faut suivre.

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Le GP de Monza

Si le départ loupé de Verstappen a crevé l’écran et a profité à Ricciardo pour prendre la tête de la course, l’action kamikaze d’Antonio Giovinazzi sur les deux Ferrari n’a pas échappé à notre vigilance. Un premier freinage hyper tardif à l’extérieur sur Charles Leclerc, pour revenir comme un missile sur Carlos Sainz, avant de terminer sur sa roue avant droite et vriller comme une toupie. From P7 to P18. Alors même qu’il n’a pas encore signé de contrat la saison prochaine. Maestro Antonio.

Mais le début de course est sans conteste marqué par la performance d’Alpha Tauri. Un seul tour couvert, et les deux monoplaces sont déjà garées dans les stands. Un an plus tard, la musique n’est plus la même chez la petite sœur de Red Bull.

Hamilton – Verstappen, équilibristes dans la peau

Lors des premiers arrêts aux stands, Red Bull loupe le changement de pneus de Verstappen. D’ordinaire champions du monde de la discipline, les mécanos autrichiens bouclent l’arrêt en 11 secondes. Alors même que le Néerlandais tentait de ravir la première place de Ricciardo, le timing est fort cocasse. Mais que Verstappen se rassure, Mercedes est à la pointe du fair-play. Sur l’arrêt aux stands de Hamilton, la Flèche d’Argent patiente près 4.2 secondes. De quoi faire ressortir le Britannique… à hauteur de Verstappen. Le Batave tente de faire l’extérieur sur Sir Lewis, avant de finir les quatre roues hors-sol, le châssis dans le halo de Hamilton. Un tableau magnifique.

Les derniers tours ne changent rien. Ricciardo remporte sa première course depuis 2018. Hamilton abandonne pour la première fois depuis 2018. McLaren réalise son premier doublé depuis 2010.

Tout a changé. Tout. Sauf l’abandon de Mazepin en fin de course. Indémodable.


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