Formule 1 | Les pronos FFL pour la saison 2024


Vous le savez tous, la nouvelle saison de Formule 1 reprend ses droits ce samedi au Grand Prix de Bahreïn, sur le circuit de Sakhir. L’occasion rêvée pour la FFL de vous délivrer ses pronostics, chirurgicaux comme toujours, sur l’année à venir. Si nos vœux sont exaucés, on peut déjà vous le dire : nous allons nous régaler durant 24 week-ends cette année.

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Red Bull

Contre toute attente, ce n’est pas Max Verstappen qui écœure la concurrence, mais Sergio Perez qui lui colle cette fois 1 seconde par tour. Le Mexicain remporte 19 des 24 courses de l’année, et affirme qu’il pourrait “remporter le championnat des constructeurs à lui tout seul“. Célèbre pour sa profonde compassion, Helmut Marko renvoie Verstappen sur le champ et se tourne vers le seul pilote dispo du moment : Nyck De Vries. Pilote qu’il a également renvoyé l’an passé. Car oui, la vie n’est qu’un éternel recommencement.

Ferrari

Cette année, chez Ferrari, la perfection sera frôlée, voire atteinte n’ayons pas peur des mots. Aucune erreur stratégique à l’horizon, aucun arrêt de plus de 10 secondes pour les Rouges. Côté pilotes, Charles Leclerc est bien parti pour coûter 0€ en dégât à la Scuderia, et en prime il remporte même le Grand Prix de Monaco. Même eux n’y croient pas, mais faisons comme.

Pour Carlos Sainz, c’est une saison placée sous le signe de la bienveillance. L’Espagnol ne nous sort pas le “plus rien à faire des consignes d’équipe vu que je vais me barrer en fin de saison”. Non, Carlos est intègre. Et cerise sur le halo, il termine champion du monde, mais se fait tout de même mettre à la porte par Ferrari, faute de contrat. Un énième coup de maître de la Scuderia.

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Mercedes

Pour cette saison, nous prenons le (lourd) pari de voir Hamilton ne remercier aucun fan sur aucun circuit. Pire encore, même en pleine plénitude il ne se plaint pas des pneus. Et ne fait à aucun moment référence au huit titres qu’il devrait avoir. Pour son patron Toto Wolff, nous mettons une pièce sur le fait qu’il garde son casque audio sur la tête durant l’intégralité des 24 GP. Sans l’envoyer une seule fois sur la tête d’un mécano.

Côté ingénieurs, après avoir décidé d’enlever les pontons, les têtes pensantes de chez Mercedes décident de rouler sans aileron arrière. Le minimalisme toque même à la porte de la Formule 1.

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McLaren

Après avoir rejoint le club huppé des pilotes ayant dépassé la barre symbolique des 100 courses en F1 sans jamais gagner, Lando Norris voit son coéquipier Piastri remporte un premier GP avant lui. L’Australien en profite pour claquer la porte de McLaren, découvrant qu’une fête surprise a été organisée par l’équipe “without his agreement“.

Mais Lando a tout de même une note positive à se mettre sous la dent ; il parvient à dire le mot “statistics” en interview. Et sans bouffer le moindre “s”.

Aston Martin

Lance Stroll décide de nous surprendre dès le début de saison, et arrive en bonne santé et sans aucune pièce métallique dans son corps pour la 1ère course. Un regain de forme qui n’est pas forcément partagé par Alonso. L’Espagnol doit passer une visite médicale pour savoir s’il peut continuer de conduire malgré son grand âge. Le déclin de Fernando aura une conséquence directe ; Stroll va se retrouver à devoir donner des conseils de réglages à Alonso en pleine course.

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Alpine

C’est notre GROSSE COTE de la saison : Esteban Ocon n’écope d’aucune pénalité. Pas même en Autriche. Même le début de bromance entre le Normand et Pierre Gasly est moins hypothétique.

Comme chaque année chez Alpine, c’est désormais une tradition familiale ; tous les dirigeants sont remerciés durant l’été. Alors pour ce troisième ménage en seulement un an, Alpine frappe fort et nomme Zidane au poste de directeur de course. Premier GP, première victoire. C’est les émotions.

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Racing Bulls

Les commentateurs n’oublieront pas de mentionner en course le nom à rallonge “Visa Cash App RB Formula One Team”, même dans le feu de l’action sur un dépassement d’un de leurs pilotes. Ce qui devrait arriver environ 0 fois par course. En parlant des pilotes, Yuki Tsunoda va remporter le trophée du driver le plus “gentleman à la radio“. Quand Daniel Ricciardo ne va esquisser aucun sourire durant toute la saison. Même pas un bout de dent à nous offrir. Rien.

Williams

En cours de saison, l’équipe se rend compte qu’il est scientifiquement possible de rouler à moins de 360 km/h en ligne droite. Alex Albon est littéralement sous le choc, contrairement à Logan Sargeant. L’Américain n’avait tout simplement jamais découvert qu’il pouvait atteindre cette vitesse.

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Stake F1

Cette saison 2024 est celle du déclic pour Valtteri Bottas : il sera davantage concentré sur l’aérodynamisme de sa coupe mulet que l’aileron avant de sa voiture. Si aérodynamisme il y a. Le Finlandais se rend compte également en cours de saison qu’il a un coéquipier et qu’il est encore pilote de F1, et non modèle de nu pour calendrier.

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Haas

En tant que Formulix, comment ne pas penser au premier podium pour Huuuulkenberg ? A condition que seules trois voitures terminent la course. Pour Magnussen, c’est l’humiliation suprême : il va se voir expliquer par Romain Grosjean comment ne pas perdre le contrôle de sa voiture sous régime de safety car. C’est comme écouter Esteban Ocon vous expliquer comment respecter les track limits. C’est émotionnellement éprouvant.

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