Euro 2020 | France Portugal – Une histoire de penaltys


Au vu des derniers tournois, on s’attendait à un 3e match de poule nul et soporifique de la part de l’équipe de France. Mais la tradition a pris fin ce mercredi avec une rencontre rythmée de bout en bout par des penaltys. Bon, l’honneur est sauf, le score final reste nul.

Face à une équipe joueuse, on savait qu’il y allait avoir plus d’espace que contre la Hongrie. Réitérer l’encourageante performance du match précédent semblait compromis. Cependant, on comptait quand même sur la bande à Ronaldo pour éviter à la France de sortir de ce groupe de la mort avec la 1re place. Et pour nous replonger dans la nostalgie de 2016. Bon bah, c’est manqué.

La descente du coude de Lloris

Dans un premier temps, la confiance portait ses fruits. Les Portugais rappelaient qu’ils n’étaient pas champions d’Europe par hasard (*tousse tousse*). Collectivement, les Lusitaniens prenaient le dessus sur une équipe de France tendre à souhait et un poil vénère de se faire balader. Il fallait réagir. Alors Lloris sortit de sa boîte pour en mettre une à Danilo, du coude. Le capitaine tricolore aurait pu écoper d’un rouge sur l’action si M. Mateu Lahoz n’avait pas failli à sa mission principale : protéger les artistes (oui oui, Danilo est en un). Quoiqu’il en soit, le portier montrait la voie à suivre en se faisant parfaitement prendre à contre-pied par CR7 sur le penalty.

Benzema l’empire contre-attaque

Jusqu’à présent, avec Karim Benzema, on était plus proche de la menace fantôme que du retour du jedi. Et ça nous allait très bien. Mais il a fallu que le padawan Mbappé, l’Élu comme la prophétie le surnomme, obtienne un penalty juste avant la pause en tombant à cause d’un coup de la force. Pour la FFL, il y avait tout de même un nouvel espoir de voir KB19 se manquer (remember France-Galles) mais l’attaquant semblait bien décider à prendre ses distances avec nous. Une tendance qu’il a confirmé en 2de mi-temps.

L’hommage manqué à Gignac

Parfois l’histoire se répète et parfois, elle nous fait un pied-de-nez. Au retour du vestiaire, Benzema se présentait seul face à Rui Patricio et trouvait le poteau. André-Pierre, est-ce toi ? Sauf que le cuir ricochait ensuite vers le but portugais. 2-1 pour la France. Gignac doesn’t approve.

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Dans la foulée, Digne sortait après avoir fait un rapide coucou sur la pelouse de Budapest (Et non Bucarest, hein). Laissant sa place de latéral gauche à… Rabiot. Rôle que le Turinois a assumé jusqu’à la fin du match. Un comportement qu’on ne lui connaissait pas. C’était bien la peine de bouder à cause d’un statut de réserviste pour au final finir arrière gauche trois ans plus tard.

Enfin bref, heureusement pour la FFL, Koundé venait à la rescousse et faisait main pour donner un second penalty à Ronaldo. Ce petit a du bon, première titularisation, premier penalty provoqué. Entre lui et Rabiot. La défense française a de l’avenir.

Et l’arbitrage finit sur les crampons de Bruno Fernandes sur le doux mollet de Kingsley Coman. Mais les arbitres du camion étaient soient en train de mater le finish incroyable d’Allemagne Hongrie, ou, probable, en avait marre d’être sollicités. Bref, un non-penalty dans la continuité du yolo arbitral du soir.

Et maintenant, la Suisse

Ce France-Portugal clôt la phase de poules de ce groupe de la mort. Et à l’heure du premier bilan, l’optimisme n’est pas de mise pour notre fédération. Benzema se remet à marquer, on distingue des difficultés à perdre contre les gros, les 8es se joueront face aux Suisses… Les signes ne présagent rien de bon. Ceci dit, voyons le verre à moitié plein. S’il faut passer par là pour se prendre une clim’ en final, nous signons tout de suite.

Direction la Suisse maintenant, avec un record à faire tomber.


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