Blacklist 2024 | Découvrez le classement officiel – 2es places


Antoine Dupont

La Blacklist s’enfonce dans ce qui se fait de pire, ou presque, en cette sombre année 2024. Que ce soit le BMX ou Antoine Dupont, les deux ont dégradé l’image de la France dans le monde entier. Des comptes seront demandés en temps voulu.

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2ᵉ (ex æquo) – BMX

La saison 2024 de BMX est une trilogie en trois épisodes, une symphonie en trois mouvements, une pièce en trois actes. Bref, vous avez saisi le concept. Trois dates clés vont laisser une trace indélébile, et le pire, c’est que cela va crescendo.

21 mai. Les Mondiaux sont organisés à Charlotte, et à cette occasion, Joris Daudet ne va pas se priver de nous rouler dessus. Le Français devient champion du monde pour la troisième fois de sa carrière. La troisième de trop.

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4 juin. Après les Mondiaux, ce sont les Championnats d’Europe qui prennent le relais. Et cette fois, la menace est double. Deux coureurs tricolores se battent pour la victoire, mais entre eux, il n’y a malheureusement pas d’accrochage made in Alpine à Monaco. Ce n’est pas un, mais deux Français aux deux premières places. Dans le rôle des traîtres à la Nation ? Arthur Pilard et Mathis Ragot Richard. Il n’y aura donc pas de remake avec l’édition 2022, qui avait vu 5 Français sur 8 en finale, mais aucun d’entre eux sur le podium. Le bon vieux temps.

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2 août. Après avoir sali les Championnats du monde et d’Europe, le BMX tricolore se lance un ultime défi, et quel défi : les Jeux olympiques. Sur la piste du stadium de Saint-Quentin-en-Yvelines, les Français s’apprêtent à réaliser le plus grand affront de leur carrière et de leur vie. Dès le premier virage, ils s’emparent de la tête de la course. Personne ne le sait encore, mais ils ne la lâcheront plus.

La ligne d’arrivée approche à une vitesse folle, Joris Daudet et Sylvain André la franchissent sans le moindre scrupule. Alors qu’ils sont officiellement médaillés olympiques, et donc officiellement bannis de notre fédé, ils n’explosent pas de joie contre toute attente. Auraient-ils pris conscience soudainement de leur perfidie ? Baliverne. Leur premier réflexe est de se retourner pour voir si Romain Mahieu assure le triplé. Un état d’esprit de zinzin.

Vous connaissez l’expression K-O debout ? C’est nous au soir du 2 août. Il faut bien se rendre compte de l’ampleur de la trahison ; cela faisait plus de 100 ans que la France n’avait pas infligé un tel triplé sur une épreuve des Jeux olympiques d’été. Nous venons de subir une immonde cure de détox de chocolat. Définitivement, BMX sont trois lettres à radier de notre alphabet. Surtout quand on voit le traitement que nous réserve l’organisation des JO en personne.

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2ᵉ (ex æquo) – Antoine Dupont

Le problème avec Antoine Dupont, c’est que nous ne savons pas par où commencer. Par sa saison à XV ou à 7 ? Comme souvent ces dernières années, le ministre de l’Intérieur provoque des traumatismes aux adversaires du Stade toulousain. Et cette saison encore, rien ne leur a échappé. Vainqueurs de la Champions Cup face au Leinster, l’autre mastodonte européen, les Rouge et Noir ont récidivé face à l’UBB en finale de Top 14. Et de quelle manière. Une fessée 59-3, avec un coup du sombrero d’Antoine Dupont. Bref, le demi de mêlée a définitivement plié le game au rugby à XV. Seule la Coupe du monde lui résiste encore, héhé.

Mais comme nous l’avons dit précédemment, Antoine n’a pas seulement sévi à XV ; il s’est lancé le défi fou de se tester au rugby à 7. Et quand Dupont se “teste”, ce n’est pas uniquement pour participer. Dès les finales des World Rugby Sevens Series à Madrid, on comprend tout de suite que nous sommes tombés dans un piège funeste. L’équipe de France remporte la compétition pour la première fois de son histoire, coïncidence avec la venue de Dupont dans ses rangs ? Absolument pas.

Mais l’or mondial ne lui suffit pas visiblement. Un ultime challenge s’offre à lui ; l’or olympique. Après le Top 14 et la Champions Cup, ce serait le Grand Chelem. Un pied de nez à la FFL, surtout sur nos terres. Mais aveuglés par le déni, nous n’y croyons pas une seule seconde. En même temps, expliquez-nous comment un néophyte pourrait être champion olympique avec une nation qui n’a jamais fait mieux que 7e aux JO, et qui n’était même pas qualifiée à Tokyo ? Mais un détail nous manquait ; impossible n’est pas Dupont.

À Paris, les Bleus sont loin d’être flamboyants, mais ils montent en puissance jusqu’en finale, où ils affrontent les redoutables Fidjiens, doubles champions olympiques en titre. Si tous nos espoirs reposent sur leurs épaules, nous avons droit à la place à une dérouillée en mondovision. Dupont fait (presque) tout dans cette finale, casse des plaquages, enchaîne les sprints de 50 mètres, délivre des caviars à ses coéquipiers. Bref, l’équipe de France de rugby à 7 s’impose 28-7, offre la première médaille d’or à la délégation tricolore dans ces JO, et devient championne olympique pour la première fois de son histoire. Qui plus est à Paris. Il vous faut encore d’autres arguments pour avoir une dent contre Antoine Dupont ?

Donc si on résume bien, en 2024, Antoine Dupont c’est :

  • vainqueur du Top 14.
  • élu meilleur joueur du Top 14.
  • vainqueur de la Champions Cup.
  • élu meilleur joueur de la Champions Cup.
  • vainqueur des World Rugby Sevens Series.
  • champion olympique au rugby à 7.
  • élu meilleur joueur du monde au rugby à 7.

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