PSG – Barça | Malin, Paris se protège d’une remontada.


Kylian Mbappé

Sept ans après, le traumatisme est toujours présent dans certains esprits, quand le rêve éveillé l’est toujours dans d’autres. Mais une mauvaise nouvelle pointe le bout de son nez ce soir ; en cas de retournement de situation au match retour, ce sera la FFL qui n’aura que ses yeux pour pleurer cette fois-ci. Alors soyez responsable, cher PSG.

“C’est le moment, c’est notre soirée !” Marquinhos à ses coéquipiers avant d’entrer sur la pelouse

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Avec Beraldo, un seul être est présent, et tout est dépeuplé

Si les Parisiens ont la possession du ballon en ce début de match, ce sont pourtant les Catalans qui s’offrent la première grosse occasion. Visiblement très inspiré, Beraldo décide de faire bloc sur Lewandowski sur une ouverture en profondeur, et laisse un boulevard de 50 mètres derrière lui. Bien entendu, Raphinha attend absolument seul le ballon. On n’avait plus vu une telle connexion brésilienne depuis Ronaldinho avec Ronaldo. L’ancien Rennais voit Donnarumma foncer comme un buffle sur lui. Mais aussi étonnant que cela puisse paraître, aucun os n’est cassé de part et d’autre dans cette sortie.

Mais les supporters parisiens n’en ont pas terminé avec les gigas coups de pression. Sur un corner pourtant anodin, Gigio Donnarumma se troue avec splendeur sur sa sortie, et se prend un contre-kems avec la reprise de la tête de Lewandowski. Le ballon se dirige vers le but, mais Nuno Mendes est malheureusement là pour dégager sur sa ligne. Argh.

Mais rassurez-vous, il ne s’agit que d’une question de temps. Sur une nouvelle inspiration de Beraldo, qui vient chasser Lewandowski à 50 mètres de ses buts, un déséquilibre énorme se crée dans la défense parisienne. Bénéficiant d’une nouvelle sortie aux fraises de Donnarumma, Raphinha récupère le ballon absolument seul, et n’a plus qu’à fusiller le but parisien. Et devinez au-dessus de quel crâne le ballon passe-t-il ? Celui de Beraldo bien sûr. La boucle est bouclée.

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2 minutes qui font très, très mal

Totalement sereins dans notre canapé, on vous laisse imaginer la clim reçue sur la frappe, que dis-je, le coup de fusil d’Ousmane Dembélé sous la barre de ter Stegen. Digne d’une foudre qui s’abat sur nous. Sans aucune explication aucune. Le football peut être brutal parfois.

Si vous vous demandez ce qu’on fait les joueurs parisiens hier soir, ne cherchez plus. Ils étaient tous devant leur télé pour mater Real Madrid – Manchester City. Et s’ils nient cette théorie, il faudra alors qu’ils nous expliquent comment cela se fait qu’ils aient imité à la perfection la réaction madrilène avec deux buts en deux minutes. Car oui, Vitinha trouve le petit filet de ter Stegen 120 secondes après Dembélé. Comme quoi, un Vitinha peut très bien faire trembler les filets des plus grands d’Europe.

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Le Stade Rennais règne sur l’Europe

Après l’ouverture du score de Raphinha et l’égalisation de Dembélé, on se disait déjà que le Stade Rennais avait une influence énorme sur le football européen. Mais quand le Brésilien claque un doublé, on est obligé d’en arriver à la conclusion suivante ; la Bretagne règne sur l’Europe. Ni plus ni moins.

Ce qui va suivre dépasse l’entendement et le discernement de tout être normalement constitué. Sur un nouveau corner anodin, Gundogan envoie un bon vieux ballon en cloche à 1 mètre des buts de Donnarumma. 99,9% des gardiens dans le monde seraient sortis de leurs cages pour se saisir du ballon. Mais le gardien italien ne fait qu’1,96 m, vous comprenez. Alors Gigio décide de rester cloué sur sa ligne. Il ne lui reste plus qu’à récupérer le ballon au fond des filets, après un coup de tête de Christensen. Le roller coaster parisien est dingue d’un point de vue émotionnel.

Le match se termine sur le score de 3-2 pour le Barça. Et encore une fois, nous avions vu juste en pronostiquant une victoire catalane en terre parisienne. Mais en y réfléchissant bien, on aurait peut-être préféré un succès du PSG. Car si remontada il y a au match retour, elle n’ira pas dans notre sens. On croise les doigts pour ne pas subir la première contre-remontada de l’histoire.

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