PGA Memorial Tournament | Jon Rahm : Après le coup du siècle, la poisse du siècle


*On précise que Jon Rahm a annoncé être asymptomatique et se porte bien.

Jon Rahm est un golfeur professionnel espagnol (comme son nom le laisse entendre) qui doit avoir de lointaines racines françaises. Qu’est-ce qui nous fait dire ça ? Sa fabuleuse mésaventure de ce week-end au Memorial Tournament de Dublin (Ohio).

On précise bien qu’on ne fait que suspecter la présence d’origines françaises. Car au vu de la carrière du garçon, on est un peu loin de ce que nous offrent habituellement nos sportifs tricolores. Jon Rahm, c’est : n°1 mondial en amateur pendant plus d’un an, passage en pro en 2016, vainqueur de la Ryder Cup 2018 (où il a marqué un point contre Tiger Woods), n°1 mondial en 2020 et le ‘‘coup du siècle’’ en novembre 2020. Le tout à 26 ans. Bref, on est bien content qu’il soit Espagnol tout compte fait.

Avec toute cette win, vous vous demandez peut-être ce que Jon Rahm vient faire dans un article de la FFL? Patience, on y arrive. À son arrivée dans l’Ohio en début de semaine, Jon Rahm se retrouve cas contact. Toutefois, la réglementation l’autorise à participer, sous contrôle de tests quotidiens (n’allez surtout pas parler de ça à Benoît Paire, il ne s’en remettrait pas le pauvre).

La clim’ du siècle

L’Espagnol débute donc son tournoi et semble bien parti pour conserver son titre. Rahm enfile les birdies comme des perles. À tel point qu’au 3e tour, le n°3 mondial se retrouve à faire cavalier seul au classement général (-18) avec 6 coups d’avance sur les clampins qui font office de concurrence. Si les expected goals existaient en golf, l’indice pour la victoire de Rahm devait se situer aux alentours de 0,999999999999. Approximativement.

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Mais la poisse est-elle prise en compte dans les expected goals ? C’est à creuser. En tout cas, il n’y avait qu’elle pour empêcher Jon de triompher. Au matin du 3e tour, samedi, Jon Rahm s’était fait tester. Dans la journée, le résultat tombe et il est sans appel : positif. Le joueur doit se retirer de la compétition. Crucifié ? Non, covidé (on précise que Jon Rahm a annoncé être asymptomatique et se porte bien)!

Le moment de la bascule pour Jon : l’annonce (en plein tournoi) de son résultat et donc de sa disqualification. On en a vu des coups de poisse à la FFL, mais celui-ci est particulièrement violent.

L’Espagnol doit donc faire une croix sur la victoire alors qu’il reste encore une journée et sur la modique somme attribuée au vainqueur , soit $1,674,000. On fait difficilement mieux dans la catégorie désillusion.

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Victoire méritée pour Cantlay

Le dimanche, c’est donc Patrick Cantlay qui, avec panache et mérite, cela va de soi, a remporté le tournoi (et la prime hé hé). Nous félicitons malgré tout Jon Rahm pour cette belle performance. Nous resterons malgré tout fidèle à Jean Van de Velde, encore plus fringant dans sa lose en 1999.


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