NFL Wild Card Weekend | Winners & Losers


Le monde du sport et du football américain a vu une chose que tout le monde pensait inimaginable. Une victoire des Browns en playoff. On pensait que 2020 était le summum du n’importe quoi, 2021 commence fort.

Winner : Baker Mayfield

1er janvier 1994. Les Browns remportent leur match de Wild Card face aux Patriots, avec ce bon vieux Vinny Testaverde aux commandes. La PS1 n’existe pas, la France n’a aucune étoile sur son maillot alors qu’Aimé Jacquet vient tout juste d’être nommé comme nouvel entraîneur de l’équipe de France, après une certaine débâcle bulgare. Ce que ne savent pas les fans des Browns à ce moment précis, c’est qu’il leur faudra attendre 9871 jours et 31 quarterbacks (sachant qu’en plus la Franchise n’a pas joué pendant 3 ans) pour que les Browns gagnent à nouveau un match de playoffs.

Après Lebron, Cleveland a un nouvel héros en ville, et il s’appelle Baker Mayfield. S’il est loin d’être le seul responsable de cet exploit, les quarterbacks sont bien souvent les représentants d’une dynastie en NFL. Et, alors que cette franchise avait pour réputation d’être un cimetière à QB, il a réussi l’inimaginable. Le grand vainqueur du week-end, c’est lui.

Loser : Ben Rotlisgb… Rotlisnfhte…. Roethlisberger

Bah oui, c’est aussi lui le premier Quarterback depuis 1994 à perdre un match contre les Browns. Et en plus, il le fait avec la manière. Un premier quart temps cataclysmique — boulette sur le premier snap et 2 interceptions. Au final, il enverra 4 fois le ballon pour un touchdown, mais aussi 4 interceptions. Big Ben finira le match sonné, sur le banc, pour ce qui pourrait être son dernier match de sa carrière.

Winner : Washington Football Team et Taylor Heinicke… Heiniki ça ?

S’il existait un intrus à l’aube de ses playoffs, c’est bien Washington. Alors qu’en centre-ville le capitole était submergé par la foule, beaucoup d’observateurs pensaient qu’il allait en être de même pour l’équipe locale au FedEx Field. De plus, leur quarterback titulaire de dernière minute sera un illustre inconnu, Taylor Heinicke. Éternel 3e voire 4e quarterback qui vogue d’équipe en équipe, il se voit propulsé titulaire en playoff. Bref, on s’attendait tous à une bonne grosse dérouillée des familles, au moins côté offensif.

Eh bien non, et même l’inverse, il aura montré du cœur et du talent, et, comme on dit dans le jargon, il y aura eu match. Bon, ils ont perdu comme prévu, mais au moins ils n’ont pas pris la giga raclée comme prévu.

Loser : Le mental des Bears

Dans le Football américain plus que dans n’importe quel sport, les détails ont une importance cruciale. Et pour s’assurer que tout va dans le bon sens, il est impératif d’être concentré absolument à n’importe quelle seconde et d’avoir un mental à toute épreuve. Bref, tout ce que les Bears n’ont pas fait dimanche soir, face aux Saints.

Ne vous méprenez pas, ils n’avaient déjà pas beaucoup de chance de l’emporter, mais parfois le destin joue des tours. Et sur un trick play, Chicago avait réussi à bluffer toute la défense de la Nouvelle-Orléans pour envoyer une bombe à Jayson Wims. Eminem disait «

Look
If you had
One shot
Or one opportunity
To seize everything you ever wanted
In one moment
Would you capture it
Or just let it slip?
Et bien Jayson Wims a choisi la seconde option.

Et la suite ? Anthony Miller expulsé sur une réaction au trashtalking de Gardner-Johnson, alors que leur coach les avait prévenus. Et un faux départ bête sur une 4e tentative des Saints. Et des drapeaux jaunes, plein de drapeaux jaunes, encore plus qu’en F1 sous la pluie. Bref, tous les petits détails qui peuvent changer le cours d’un match.

Bon après, encore une fois, c’est aussi à cause de leur attaque indigente qu’ils perdent hein, ne nous leurrons pas.

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