Roland-Garros | L’entrée en lice magistrale d’Humbert, notre numéro 1 français


Ugo Humbert

Ah le printemps, son temps ensoleillé, son pollen et Roland-Garros. Chaque année, les Internationaux de France nous offrent un scénario des plus agréables depuis 1983, et le sacre indigne de Yannick Noah. Et cette année encore, nos Mousquetaires ont pris soin de nous offrir du bonheur dès le premier tour. Et qui d’autre qu’Ugo Humbert, le numéro un français, pour s’illustrer ?

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Humbert – Sonego, de belles retrouvailles

Si certains joueurs tricolores n’ont pas été épargnés au premier tour, on pense notamment à Pierre-Hugues Herbert qui a tiré Novak Djokovic, d’autres avaient de quoi espérer le second tour. Et c’était notamment le cas de Ugo Humbert, le numéro 1 français au classement ATP. Face à lui, Lorenzo Sonego, 50e mondial, joueur qu’il a battu il y a un mois à Monte-Carlo. On se dit alors que ce match sera une promenade de santé pour le Messin. Enfin, il ne faut pas oublier que c’est ce même Sonego qui avait mis un terme au Roland-Garros de Humbert l’an passé au 2e tour, en lui infligeant une défaite nette et sans bavure par trois manches à rien. L’Italien est le Santoro de Marat Safin si vous préférez.

Le match débute sur le court Suzanne-Lenglen, et on comprend très vite que les minutes de Ugo Humbert sur la terre battue parisienne sont comptées, et qu’il faudra les savourer. Le Français perd le premier set 6-4, et nous donne de l’espoir pour la suite du match.

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Un match plié en moins de 3 heures

Comme attendu, la deuxième manche n’est pas à notre goût. Humbert breake à deux reprises Sonego, et lui inflige un 6-2 en seulement 39 minutes. Les deux joueurs se retrouvent alors à un carrefour ; soit prendre la route qui mène vers le deuxième tour, soit au contraire suivre la voie de la sagesse qui les mène dans un article de la FFL. Pour Humbert, la question est vite répondue. Il perd les deux manches suivantes 6-4 6-3 en 2h49 seulement, et dit déjà adieu à la Porte d’Auteuil dès le premier dimanche de la quinzaine. On n’est pas bien là ?

Chaque année à Roland-Garros, le contingent de Français est dans le viseur de tous les autres nationalités. Mais voir notre numéro 1 s’écrouler dès le premier tour dépasse toutes nos espérances. On attend à ce que les autres joueurs et joueuses tricolores s’inspirent de leur chef de file. Il en va de la crédibilité de notre fédération.

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Tom