NFL Atlanta Falcons | Les faucons sont de vraies buses


Atlanta Falcons

Le football américain n’est pas un sport facile à appréhender pour les novices. Règles complexes, ultra bourrin en façade. Alors, pour tous ceux qui souhaitent s’y intéresser, voici les bases à apprendre en premier lieu. Les touchdowns rapportent 6 points, le match est composé de 4 quarts-temps et dans le dernier les Atlanta Falcons se font humilier. 

L’historique de la lose des Falcons

Et pourtant, des années durant, les Falcons étaient une franchise un peu anonyme du milieu de tableau. Créée en 1965, elle attendra 1998 pour gouter à son premier SuperBowl. Mais dans leur parcours, l’histoire retiendra le légendaire craquage du kicker des Minnesota Vikings (autre franchise à l’ADN de la lose bien prononcé), Gary Anderson, qui ne ratera qu’un seul field goal de toute l’année. Problème, c’est celui qui aurait pu les emmener au Superbowl. Les fans de How I Met Your Mother en ont entendu parler.

Les Falcons eux, perdront ce SuperBowl face aux Denver Broncos du mythique John Elway. Largement dominés pendant tout le match, ils adouciront la note dans le dernier quart pour finir à 34-19. Ils auront tout de même pu voir Stevie Wonder et Cher chanter, c’est déjà ça de gagné. Mais do you believe in lose after lose? 

Et, après une ère Michael Vick terminée de manière sordide (le joueur a été arrêté pour avoir organisé des combats de chiens et pire encore), les Falcons draftent Matt Ryan en 2008. Quarterback solide, mais peu charismatique. Qui emmènera sa franchise vers un second Super Bowl l’année où il devient MVP. ET

Et ce SuperBowl LI, clôture de la saison 2016 restera dans la légende comme la première pierre de la Lose. L’histoire a été contée de nombreuses fois, mais on ne s’en lassera jamais. Alors qu’ils mènent 28-3 dans le 3e quart temps, ils réussiront le plus bel effondrement de l’histoire de ce sport. Un 25-0 encaissé en même pas un quart d’heure, puis un « finish him » en prolongation. Jamais une équipe n’avait perdu un SuperBowl en gagnant de 25 points. C’est à présent chose faite.

Un début de saison 2020 extraordinaire

Comme souvent, un superbowl raté renvoie vers quelques années de « ventre mou ». Entre saisons pas degeux, mais loin d’être géniales. Mais en 2020, ils ont décidé de revenir dans leur zone de confort. Le choke, le craquage, la déliquescence mentale collective. Déjà lors de la première journée, ils ont réussi à perdre un match qu’on leur donné gagnant à 99,9 % à un moment du match. Face à Dallas, ils ont réussi à se saborder d’une manière extraordinaire.

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Et hier, face aux Chicago Bears, ils menaient 26-10 à l’aube du dernier quart-temps. Et du côté des ours de l’Illinois, ce n’était pas la folie. Déjà, leur quarterback Mitchell Trubisky a été mis sur le banc. Lui qui est principalement connu pour avoir été drafté avant 2 joueurs exceptionnels à son poste, Watson et surtout Mahomes, se fait remplacer par Nick Foles, le remplaçant de luxe MVP d’un SuperBowl. Mais ses premières tentatives sont pas jojos. Le trio magique, interception- punt-echec en 4e tentative . Dans un langage compréhensible pour les novices, ça veut dire zéro point.

Et à un moment précis, les statistiques donnent les Falcons gagnants à 99,6 %. La zone de confort pour leurs adversaires. 3 séries offensives de suite pour les Bears. 3 touchdowns, dont un second où le receveur Allen Robinson ne va absolument pas vaciller alors qu’ils sont 2 sur lui. Côté Atlanta, ça sera punt sur punt, pour conclure sur une interception. La cerise sur le gâteau de la lose.

Dans les 20 dernières saisons de NFL, aucune équipe n’avait perdu 2 matchs où elle menait de 15 points dans le dernier quart temps en une seule saison. Les Falcons ont réussi cet exploit en 2 matchs consécutifs. Et lors des 2 matchs, ils avaient donc 99,9 % puis 99,6 % de chances de victoires. Soit exactement 1 chance sur 250 000 d’arriver à cet exploit. Et ils l’ont saisie cette chance. Bravo à eux.

Antoine