Natation | La nouvelle démonstration indécente de Léon Marchand


Léon Marchand

Ce week-end avait lieu le championnat universitaire PAC-12 à Federal Way. Un événement qui ne paye pas de mine pour les Français que nous sommes. Mais ce que va en faire Léon Marchand dépasse encore une fois notre entendement. 

A quatre mois des Jeux olympiques, les nageurs sont dans leur dernière ligne droite. Et les championnats universitaires permettent (malheureusement) de savoir où en sont ces sportifs dans leur état de forme avant de se jeter dans le grand bain. Pour Léon Marchand, il ne nous reste plus qu’un seul espoir ; qu’il soit en forme trop tôt pour les JO.

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Le meilleur nageur dans la meilleure université

Léon Marchand est non seulement l’un des nageurs les plus rapides du monde actuellement, mais il fait partie en plus de cela d’un club universitaire redoutable ; les Sun Devils d’Arizona State. Avec ses coéquipiers, le Toulousain remporte pas moins de quatre relais (4x200y quatre nages, 4x200y nage libre, 4x400y quatre nages et le 4x400y nage libre). Une belle collecte de médailles vous nous direz. Mais ça, c’était sans parler des performances “individuelles” de notre Aquaman national.

Quand Léon est dans l’eau, il se sent plus à l’aise qu’un poisson. Pour preuve, sur le 500 yards nage libre, le Français a non seulement décidé d’atomiser la concurrence (3 secondes plus rapide que le second), mais il s’est en plus emparé du record universitaire historique de la distance. Si on commence sagement à ne plus en pouvoir de son visage angélique, alors imaginez l’état psychologique des Américains qui le côtoient au quotidien. Des burn-outs à foison.

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Léon Marchand, trop c’est trop

Mais tout ce cirque n’est pas fini. Après le 500y nage libre, vient bien évidemment le 400y quatre nages. La suite logique des choses. Histoire de nous prouver qu’il ne maîtrise pas seulement le crawl, mais aussi le dos crawlé, la brasse et le papillon. A la surprise générale, le Français garde son titre universitaire sur cette distance, et colle cette fois 3,5 secondes à son dauphin. Peut-on encore parler de “course” ?

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Après avoir été titré en individuel le vendredi puis le samedi, inutile de vous préciser qu’on se retrouve à serrer fort les fesses le dimanche. La dernière course est le 200y brasse, soit la nage favorite de Léon Marchand. En même temps, elles le sont toutes. Sans surprise, Léon martyrise une nouvelle fois ses adversaires, et remporte la course. La seule question importante est la suivante ; a-t-il à nouveau infligé 3 secondes à son dauphin ? La réponse est oui. C’est le tarif quand vous nagez à côté d’un homme-poisson.

Avec cette nouvelle razzia, Léon Marchand est logiquement élu meilleur nageur du PAC-12 (groupement universitaire de l’Ouest des Etats-Unis), son troisième sacre d’affilée après 2022 et 2023. A l’heure du retour au made in France, ce serait une bonne idée que Léon cesse de se délocaliser et revienne s’entraîner chez nous.

C’est notre ultime chance de le voir rater ses JO.

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Tom