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Moto GP Argentine | Zarco et Quartararo foirent leurs courses avec brio.

Johann Zarco

La Moto GP se réunit pour la troisième course en Argentine, sur le mythique circuit de Termas de Rio Hondo. Et autant vous dire que Zarco et Quartararo l’ont célébrés avec panache.

Deux semaines après le podium français de la discorde en Indonésie, où Fabio Quartararo a pris la deuxième place et Zarco la troisième, les Bleus avaient pour obligation de se racheter à effet immédiat. Et les deux français ont visiblement reçu le message dès les qualifications. Si le champion du monde en titre ne fait pas mieux que 6e sur la grille, à plus d’une demi-seconde du poleman, le pilote Ducati s’élance lui de la 9e position. Mais la course va nous réserver encore plus de surprises.

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Zarco et Quartararo ambassadeurs de la FFL en Argentine

Comme très souvent avec nos Français, il ne faut pas arriver en retard pour le départ du Grand Prix. Encore une fois, l’extinction des feux rime avec espoirs ruinés pour les Tricolores. Si Quartararo parvient à concéder six positions sur le seul premier tour, Johann Zarco rompt avec ses bonnes vieilles habitudes. En effet le Cannois ne perd que trois places en Argentine, quand il en avait perdu 7 lors du premier Grand Prix au Qatar.

Mais si son départ a été moins catastrophique qu’à l’accoutumée, Zarco sent qu’il nous est redevable, alors il va très vite se racheter sur la piste. A la lutte avec Quartararo, le pilote Ducati perd le contrôle de sa moto et réalise la classique glissade le long du bitume pour atterrir dans le bac de graviers. See you in USA Johann.

Vous l’aurez compris, le dernier français en piste est ce Diablo de Quartararo. Rarement la FFL n’a éprouvé autant de difficulté à se débarrasser d’un pilote. Alors qu’il pointe à la 11e place, le Niçois commence à entamer une remontadita en profitant de l’abandon de Pol Espargaro ainsi que la manœuvre totalement kamikaze de Bastianini qui finit dans la poussière argentine. Le dépassement de Fabio sur Marini ne fait que confirmer nos doutes ; nous n’en avons pas fini avec lui cette saison. Fort heureusement le Français lutte pour la 8e position, restons relativiste. Il s’agit également de son classement final, rares sont les dimanches automobiles s’étant aussi bien déroulés par le passé.

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Aleix Espargaró, la fin d’un mythe

On vous avoue notre tempérament chauvin a surtout retenu les deux contre-performances de nos Français, mais ce n’est pas pour autant que nous allons éluder un événement majuscule. En effet avant ce Grand Prix d’Argentine, Aleix Espargaró pouvait se targuer de n’avoir jamais remporté la moindre course de Moto GP en 199 départs. Sa 200e course devait être l’occasion de fêter cette marque des plus symbolique. Mais le Catalan en a décidé autrement.

En effet Aleix nous signe un week-end parfaitement parfait : pole position le samedi, victoire le dimanche et première place au classement des pilotes avec 7 points d’avance sur le second, 10 sur Quarataro. Et comme si ça ne suffisait pas, il signe également la première victoire de l’histoire du constructeur italien Aprilia.

Le Nico Hülkenberg de la Moto GP n’est plus.

Tom
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