Ligue des Champions | Piqué et sa défense en piquet


Gerard Piqué

Le Barça jouait quasiment sa qualification pour les huitièmes face à l’Inter Milan. Il ne fallait pas en dire plus à Gerard Piqué pour qu’il nous délivre un bijou d’action défensive.

Avec trois points de retard sur son adversaire, et une rencontre à jouer face au Viktoria Plzen pour les deux clubs, soit une victoire presqu’garantie, les Catalans devaient obligatoirement s’imposer face aux Lombards. Mais leurs espoirs de qualification en ont pris un sacré coup. Le responsable ? Non pas l’Inter, mais son douzième homme ; Gerard Piqué.

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Piqué fait le piquet

Tout commence pourtant de la meilleure des manières pour les Blaugrana. Juste avant la pause, Ousmane Dembélé ouvre le score, et permet à toute la Catalogne d’y croire. La première erreur commise par les Barcelonais. Car seulement 5 minutes après le retour des vestiaires, les Culés vont nous offrir une action haute en couleur.

Bastoni envoie un ballon dans la surface, jugé trop profond par Gerard Piqué. Le défenseur n’intervient pas (alors qu’il pouvait) et décide de laisser filer le ballon dans les gants de Ter Stegen. L’assurance dégagée par Piqué ne peut que rassurer toute sa défense. Le vrai patron de la défense, c’est bien lui. Après la passe à l’aveugle de Ronaldinho, voici la défense à l’aveugle de ce bon vieux Gerard. Cependant, un petit détail est à mentionner ici. Il s’avère que Nicolo Barella rode juste derrière tel un vautour. Le coup d’œil de Piqué a une nouvelle fois fait des miracles. Une vision digne d’un aigle. Barella ne se fait pas prier, amortit le ballon et trouve la lunette de Ter Stegen, 1-1.

À noter le marquage initial pertinent de Gerard. Il se marque tout seul le bougre là.

Mais rassurez-vous, le sketch catalan n’est pas terminé. Il n’y a pas de doute, les milliers de socios en ont eu pour leur argent.

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Busquets – Garcia, les lieutenants de Gerard

Alors qu’on joue l’heure de jeu, le Barça va faire basculer le match en l’espace de quelques secondes. Digne de la grande époque de Guardiola. Sergio Busquets à la perte de balle, Eric Garcia au marquage. Un combo qui laisse présager un mélange explosif. Lautaro Martinez fait absolument ce qu’il veut de la défense catalane, pour ne pas dire que cette dernière est sa chose. Deux poteaux rentrants plus tard, voici l’Inter en tête (1-2). L’effet Chavi.

Piqué au vif (ok elle était facile), le Barça recolle au score grâce à Lewandowski à dix minutes du terme. Mais c’était sans compter sur une nouvelle autoroute dans la défense barcelonaise à la 89e, permettant aux Intéristes de reprendre l’avantage. Vous trouvez ces retournements de situation redondants ? Alors vous allez certainement apprécier l’égalisation à la 90+2e de ce même Lewandowski. Un match de taré qui aurait pu chavirer une nouvelle fois. Mais ça, c’était sans compter le génie de Kristjan Asllani.

On joue la 90+4e minute, et l’Albanais part seul au but. Asllani a tout le loisir de servir Mkhitaryan pour le but de la victoire, mais il préfère buter sur Ter Stegen. Et laisser le Barça en vie, juste pour le panache.

Mais détrompez-vous, la meilleure action de la soirée est à mettre à l’actif de notre Gerard. D’ailleurs, avec un prénom pareil, c’est quand tu veux pour la naturalisation.

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