Les étoiles de Roland-Garros du Mardi 1er Juin 2021


HISTORIQUE. Ils étaient 29 au départ, il ne sont déjà plus que 7 après la première épreuve de confort. Et autant vous dire qu’on doute fort qu’il y en ait encore 1 à l’arrivée. À part les 2 vainqueurs de rencontres 100 % françaises dont nous acceptons leur attestation de victoires, nous avons quelques cas inquiétants sur lesquels il faudra rapidement statuer. Petit tour des performances de mardi.

 

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Adrian Mannarino

Très très belle performance d’Adrian dans l’anonymat. Face à Bedene, toujours là pour rendre fou les Français, Adrian aura petit à petit réussi à se sortir du match tout seul comme un grand. Fustigeant Pliskova qui crie trop fort sur un court annexe, il va réussir à se sortir tout seul de son match pour s’incliner et réussir une performance que ne renierait pas Anne Sinclair. 7 sur 7. Oui, 7 matchs, 7 défaites en 2021. L’important c’est la ré-gu-la-ri-té.

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Hugo Gaston

Le Toulousain démoniaque de 2020 était de retour sur la terre de ses exploits. Mais la blacklist FFL semble bien loin pour lui maintenant. Face à Richard Gasquet, il a pris une leçon de la part du Mozart. Une symphonie complète. Il n’aura donc pas l’occasion d’aller prendre une fournée face à Nadal. C’est peut-être un cadeau de la part de Richard. Cœur de lion, et cœur sur la main.

Lucas Pouille

En clair manque de rythme et de jeu, Lucas Pouille n’aura même pas offert l’illusion d’un semblant d’espoir au public de Roland. Largement inférieur à son adversaire du jour Cuevas, il va perdre 6-3 6-1 6-3. L’Uruguayen est d’ailleurs un des rares du circuit à pouvoir se targuer d’avoir battu Nadal sur terre battue.

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Fiona Ferro

La beauté du Tennis français, c’est de nous offrir du rêve même quand on n’ose pas y croire. C’était sans grande ambition que la FFL débutait sa journée sur le Lenglen. Fiona Ferro affronte une inconnue Taïwanaise En-Shuo Liang, qui végète paisiblement autour de la 300e place mondiale. Alors quand Fiona envoie un 6-1 en breakant tout ce qu’elle peut, on se dit qu’elle va esquiver tranquillement le zénith du soleil en profitant des premières chaleurs du jour. Mais la vie est parfois plus complexe, le temps de faire la recharge de vitamines D, Fiona perd la seconde manche sur le même score, en déjouant parfaitement.

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Mais le 3e set nous fera espérer, puis désillusionner. Breakée rapidement, Ferro va faire la passe de 3 en double breakant et en s’assurant le dernier set. Mais au moins, elle nous aura offert ce qu’il faut de frissons. Elle aura fort à faire au prochain tour face à Brady, tout juste vainqueur de son 6e Superbowl.

Benjamin Bonzi.

Well(s), Bonzi n’aura pas réussi à créer la petite mauvaise surprise face à Facundo Bagnis. Le Français aura fait la petite classique bien connue, comme Barrère hier. Le petit break d’entrée, puis la perte du 1er set avant de beaucoup plus subir sur les 2 derniers, malgré 3 balles de break à 4-5 dans le troisième et donc dernier set. Bonzi Aïe.

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Chloé Paquet

72 jeux de mots possibles sur Chloé Paquet, mais le problème c’est qu’elle les a certainement déjà tous subis. Face à Magda Linette, la plus grande sportive maltaise de tous les temps, elle n’a rien pu faire. 6-3 6-3

Océane Babel

Opposée à Svitolina, Babel n’avait aucun tour dans son sac pour pouvoir vraiment inquiéter la 5e joueuse mondiale. Mais nul doute que la jeune Française reviendra dans les prochaines éditions pour faire parler son jeu.

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Gaël Monfils

Ah, Gaël. En voila un licencié dissipé et inexplicable. Présent quand on ne l’attend pas, et absent quand il est demandé à l’appel de la nation. Face à Ramos-Vinolas, Monfils entame son match sur un rythme qu’on attendait de lui. Absent. Un 6-1 cinglant et logique qui nous laisse apaisée. Mais Monfils, c’est le Mentos, et le public c’est le Coca. Alors, quand le premier est immergé dans l’ambiance du second, ça devient explosif. Une énergie venue des tripes qui change les données du match. Et renverse l’histoire que nous imaginions.

Des mauvais souvenirs qui rejaillissent. Et si le Guadeloupéen se tient souvent sur ses genoux, avec le body langage d’un marathonien au 35e kilomètre, il trouve toujours le petit surplus pour nous rendre marteau. Bref, une déception par rapport à ce qui nous était promis. Même si cette promesse, c’était nous qui nous l’étions faite à nous même.

Kristina Mladenovic.

Stupeur. Effroi. Déception. Désenchantement. La Fédé ne comprend pas ce qui a bien pu se passer aujourd’hui. Alors oui, c’était une qualifiée Slovaque face à elle. Mais ce 6-0 est une injure. Nous les encaissons, nous ne les infligeons pas. Une hospitalité digne de Walter Frey.

Non noté

Richard Gasquet

Non, là aussi, on ne notera pas le vainqueur d’une rencontre franco-française. Par contre, vous vous doutez bien, on attend son second tour contre Nadal comme des hyènes qui hument l’odeur du sang.

 

 

 

 

 

Antoine