Le week-end noir de la FFL.


Il y a des week-ends comme ça où rien ne va. Un effet domino dévastateur qui a fait des 20 et 21 novembre deux jours très difficiles pour notre si belle et estimée fédération. Mais, nous ne sommes pas du genre à courber l’échine. Non, nous allons lister ici même ceux qui ont bafoué nos valeurs, et dont nous nous souviendrons en temps voulu.

Ni oubli ni pardon.

Le XV de France

Allons droit à l’essentiel, et nommons en premier les principaux concernés de ce week-end apocalyptique. Le Rugby et la FFL étaient des alliés de longue date. La parole donnée était aussi solide que la roche. Mais ce 20 novembre 2021 restera à tout jamais comme le jour où les velléités débutèrent. 40 pions envoyés sur les All-Blacks, une remontée de terrain ubuesque de NTamack aussi rapide qu’un Airbus sur le tarmac, et une victoire infamante, qui va à l’encontre de tant d’années passées main dans la main.

Nous l’appelons solennellement de nos vœux. Il n’est pas trop tard pour faire chemin inverse. Mais lorsque l’on voit que, chez les féminines aussi, l’envie furieuse de taper du Néo-Zélandais s’est fait sentir, nous ne pouvons que manifester bien plus que de l’inquiétude.

Maintenant, l’espoir est chez eux. La France n’est plus outsider. Et vous savez bien, quand le XV de France qui devient favori, c’est parfait pour faire vibrer les papilles de la FFL.

Sébastien Ogier

Bon, on va la faire courte. Traître un jour, traître toujours. Un 8e titre dans cette discipline à bannir qu’est le rallye. Nous n’attendions pas grand chose d’Ogier, et nous sommes encore déçus.

Alpine

Retour vers un sport mécanique bien plus soucieux de nos valeurs. Et pourtant, ce week-end, Alpine, égérie française de nos 3 couleurs en Formule 1, nous a envoyé un beau coup en douce. Alonso P3, Ocon P5, c’est à la fois inattendu au vu des dernières performances, mais un désaveu total des valeurs tricolores dans l’épreuve reine du sport automobile.

Prenons plutôt exemple sur Pierre Gasly, qui, en passant de la deuxième place de la grille à la première hors point, montre là une exigence bien plus forte dans le sport français de haut niveau.

Bon, en vrai, revoir Fernando Alonso sur un podium ça fait quand même quelque chose, mais ne nous laissons pas submerger par des émotions inutiles.

Steven Da Costa & Brother

On pensait le Judo catégorie reine de notre blacklist sur Tatami. On découvre maintenant le Karaté. Seulement quelques mois après sa mésaventure dorée à Tokyo, Steven Da Costa a remis ça. Aux championnats du monde à Dubaï, il s’est permis de conserver son titre. Pire encore, un deuxième waza ari dans notre fédé pour conclure ça.

Pire encore, c’est une histoire de famille. Son frère jumeau Jessie Da Costa va chercher le bronze. Un problème de fratrie dans notre patrie. Enfin, on dit ça de loin hein, en face on préfère garder l’intégrité de notre mâchoire.

Nicolas Mahut et Pierre-Hugues Herbert

Le Tennis, cette immense terre de lose baignée de lumière pour la FFL. Mais, comme pour la Terre des Lions, il y a un coin empli d’obscurité dans lequel il ne faut pas trop souvent s’immiscer. Et ce coin, c’est le double.

On aurait pu penser que les deux larrons allaient continuer sur leur lancer de Bercy, en échouant en finale, que nenni. Une victoire en deux sets, avec un tie-break abominable (7-0) pour conclure le match. Heureusement qu’il y avait les JO cette année, sinon c’était une saison purement cataclysmique pour les compères tricolores.

Les échecs

On le disait il y a peu de temps, une relation sur le long terme entre Alireza Firouzja et la FFL a peu de chance de voir le jour. On pensait au moins qu’on allait avoir un petit crush d’hiver quand même. Rien du tout.

Faisons simple, Alireza est devenu 2d joueur mondial. A 18 ans. Des temps de passages jamais égalés, même par une légende de la discipline comme Kasparov.

Mais fondamentalement, réussir dans les échecs, n’est-ce pas le comble de la FFL ? Vous avez 4 heures.


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