Alors on préfère tout de suite vous le dire, ce n’était pas la nuit la plus agitée du côté de la Chine. On aura quand même eu le droit à quelques beaux moments de sport, entre la dernière de la légende Shaun White et une certaine idée de la théorie de l’espace-temps par Tessa Worley.
Au programme cette nuit, il y avait du Half pipe avec la finale hommes remportée par le Japonais Hirano Ayumu, suivi du Super G dames, et bien sûr les habituelles phases de poules de curling pour meubler le tout et faire plaisir aux amateurs de balayage glissant qui regardent ces jeux (il y en a, détrompez-vous).
Instant Nostalgie
La fin des années 2000 sonne pour beaucoup l’âge d’or du jeu vidéo. Mario Kart Wii, Modern Warfare 2 ou encore GTA 4 ont su régaler les plus geeks d’entre nous. Et parmi ces mastodontes, un jeu dans lequel il était possible de sauter des falaises de 150 mètres tout en faisant des 360 sans jamais se péter les rotules est arrivé : Shaun White Snowboarding (2008). À même pas 21 ans, “The Flying Tomato” était déjà le héros d’une génération.
14 ans plus tard, cette nuit, le roux le plus stylé d’Amérique (3 titres olympiques, 13 X-games) arpentait pour la dernière fois de sa carrière un half pipe olympique et s’en allait sur une très belle presque-médaille. Une fin de champion. Voilà, ce paragraphe avait pour unique but de vous filer un méchant coup de vieux. Maintenant que c’est fait, on peut passer à la suite.
🥺 𝐈𝐧𝐬𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐞́𝐦𝐨𝐭𝐢𝐨𝐧 : le dernier run de la carrière de Shaun White ! À 35 ans, l’Américain tire sa révérence avec ses 3️⃣ titres olympiques en poche. 𝐋𝐞́𝐠𝐞𝐧𝐝𝐞 🙌#Beijing2022 #HomeOfTheOlympics pic.twitter.com/aCH5hT6ygI
— Eurosport France (@Eurosport_FR) February 11, 2022
Le Super G Dames
Loin des pipes se déroulait ensuite le super G Dames. Une épreuve pas forcément attendue par la délégation française ni par la FFL puisqu’aucune de nos Françaises ne semblait véritablement armée pour aller chercher ne serait-ce qu’une presque-médaille. Et pour cause, il y avait du lourd en face avec des Suissesses et des Autrichiennes toujours en soif de pente. Et surtout, la présence de la reine de la presque-médaille olympique Lara Gut-Behrami, 4ème de la discipline lors des deux derniers Jeux pour 0,01′ et 0,07′. On vous le dit, trop fort.
Mais voilà, nos Françaises ont pourtant qualifié le tracé ce super G olympique de “facile” après la course et ce malgré une absence collective du Top 10. Trop facile, donc difficile. En tout cas, on n’était pas sûr de comprendre.
“Il fallait être en retard pour aller vite”
4h30 on n’était pas prêt pour ça Tessa.#SuperG #Beijing2022 pic.twitter.com/E5qH1vQvyZ
— Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) February 11, 2022
🇫🇷 Fin de l’épreuve de Super-G pour nos Bleues !
Voici leur classement :
11. Romane Miradoli
16. Laura Gauché
19. Tessa Worley
28. Tiffany Gauthier #AllezLesBleus #Pekin2022 pic.twitter.com/uVUv3Sjl7R— Equipe France (@EquipeFRA) February 11, 2022
Mais l’essentiel était ailleurs lors de ce super G. Dans le doublé Suisse et la victoire de Lara Gut ? Non. Alors qu’on se dirigeait vers l’habituel bal des derniers dossards dans l’indifférence générale, Alexandre Pasteur, toujours aussi habile dans le meublage d’épreuves sportives trop longues, lâchait une bombe en plein direct :
La vraie info de ce super G dames c’est qu’il doit neiger sur le tracé dans la nuit de samedi à dimanche.
De la neige aux JO d’hiver on aura tout vu.
— Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) February 11, 2022
Décidément, ces JO ne font rien comme les autres.