GP de Silverstone : Romain Grosjean au rendez-vous du 14 juillet


Ah le 14 juillet, jour de fête pour les Français. Et de lose pour Romain Grosjean, qui n’a même pas pris la peine de rallier l’arrivée du Grand Prix de Silverstone, sans nul doute trop pressé à l’idée de rentrer pour profiter d’un feu d’artifice en famille. Au diable la révolution. 

Romain Grosjean avait visiblement autre chose que la Formule 1 en tête ce week-end, débuté par une merveilleuse manoeuvre en sortant des stands — un petit crash en solo et à faible vitesse pour celles et ceux qui n’auraient pas suivi. Ce n’est pas son meilleur en carrière mais il entre assurément dans son top 3 personnel. Bref, notre coqueluche a démarré pied au plancher et à peine nous aura-t-il fait mentir durant les qualifications, où il s’est miraculeusement hissé en Q2 avec une voiture dont le package aéro datait pourtant de la première course. 

Mais l’embellie n’aura été que de courte durée. Parti quatorzième, le pilote Haas a joué à l’auto-tamponneuse avec son coéquipier — comme à la ducasse. Jusqu’à abandonner dans l’anonymat le plus total, prétextant des « dégâts sur la voiture » alors que c’était « une collision [qu’il] n’a quasiment pas sentie ». Dans le dur, l’écurie voulait évaluer les évolutions apportées sur la voiture, qui ne fonctionne plus, tandis que Grosjean nourrissait de « bons espoirs pour la course ». Qu’il se rassure, le feu d’artifice sera réussi, lui. 

Gasly loupe le podium, ouf

Pierre Gasly, lui, a démarré le week-end en nous faisant honte. Mis sous pression par Red Bull, qui lui a donné trois GP pour stopper l’hémorragie et se mettre à niveau de Max Verstappen, il a réalisé le meilleur temps de la première séance d’essais. Cinquième sur la grille, il a rapidement retrouvé la place qui est à la sienne, soit sixième, le moins bon des plus forts. Pour notre plus grand désarroi, il a profité des faits de courses pour remonter dans la hiérarchie, échouant fort heureusement au pied du podium derrière Charles Leclerc. On espère qu’il continuera sur cette lancée car la FFL n’a pas envie de perdre l’un de ses représentants à la rentrée. 

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On terminera par souligner la performance d’Esteban Ocon, commentateur improvisé pour le compte de Canal+. Comme derrière le volant, il n’a pas toujours tout vu mais il s’est peut-être trouvé une roue de secours s’il ne parvient pas à trouver un baquet pour la saison prochaine.