GP d’Autriche | Perez, on ne le double pas.


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Grand Prix d’Autriche. Oubliez le mano a mano Verstappen – Hamilton. S’il y avait un duel aujourd’hui, c’était bien entre Perez et Leclerc. Et quelque chose nous dit que le Prince Albert ne devrait pas se rendre à Cancun de sitôt.

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Une semaine seulement après le Grand Prix de Styrie, la Formule 1 est restée en Autriche. Pour une deuxième purge ? Les essais ont très vite confirmé cette crainte. Mais les qualifs sont venues nous redonner le baume au cœur dont nous avions besoin.

La Q1 commence idéalement. Tandis que Verstappen affole tout de suite les compteurs, Gasly martyrise lui les vibreurs. Une sublime perte de contrôle de la monoplace dans le virage n°9, et ce sont les 4 roues qui driftent en dehors des limites de la piste. Avec la suppression du chrono qui va avec. Coup double.
Et que dire de l’autre Normand, Esteban Ocon, qui au moment même où il conclut son premier tour à la 17e position, voit son équipier Alonso claquer le 2e temps. L’alignement des planètes comme rarement.

Mais le pilote Espagnol doit se rendre à l’évidence : piloter une voiture française, bleue qui plus est, ne rend pas la vie facile. Alors qu’il était sur un temps canon, le Toro de Asturias se voit bloquer dans le tout dernier virage par son rival d’antan, Sebastian Vettel. Mais Alonso n’est pas le seul à s’apitoyer sur son sort. Charles Leclerc ne voit pas non plus la couleur de Q3. Et derrière Sainz comme si ça ne suffisait pas. La boucle de la francophonie est bouclée.

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Le GP d’Autriche

Le Grand-Prix démarre sur les chapeaux de roues. En parlant de roue, celle d’Ocon se retrouve à 90° dès le deuxième virage. Un triple head de toute beauté : 14e au Paul-Ricard, 14e en Styrie et abandon en Autriche. On félicite Alpine pour avoir prolongé Ocon jusqu’en 2024 juste avant le Grand-Prix de France. On appelle ça “avoir le nez” dans le jargon.

Pour le reste, la routine reprend son train ; Tsunoda accumule les erreurs de débutant. Quand ce ne sont pas les tête-à-queue, c’est la ligne d’entrée des stands qui est mordue. Perez la joue auto-tamponneuse et envoie à deux reprises Leclerc dans le sable. Russell finit hors des points. Mazepin termine dernier. Zéro originalité.

Ou peut-être si. Nous avons quand même assisté à un moment d’anthologie. Épique. Bottas autorisé à doubler Hamilton. On répète. Bottas autorisé à doubler Hamilton. Vous n’êtes pas en train de rêver.

Rendez-vous dans deux semaines à Silverstone. En espérant qu’Ocon découvre le second tour.

 


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