GP d’Australie | Verstappen on fire, sa Red Bull également.


Max Verstappen

Après trois ans d’absence, le Grand Prix d’Australie faisait son retour au calendrier. Au menu : une énième bataille Leclerc – Verstappen, une tuile made in Red Bull et un incident canado-canadien.

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Essais et qualifications

Le début du week-end est fortement perturbé par les hommes en vert. Première course de la saison pour Sebastian Vettel, et premier problème avec sa voiture, ce qui lui vaut un tour en scooter devant les fans australiens. Welcome to 2022 Sebastian.

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Mais ce serait trop beau pour voir l’équipe britannique s’arrêter en si bon chemin. Dès les qualifications, Aston Martin nous explique pourquoi cette firme anglaise est si prestigieuse. Sur sa première sortie des stands en Q1, Lance Stroll donne un coup de volant sur son compatriote Nicholas Latifi alors que ce dernier tentait de le dépasser. Une manœuvre qui lui vaut 3 places de pénalité sur la grille, un sacré bond en arrière sur la grille pour Lance.

Mais rassurez-vous, la Q3 vaut aussi son petit pesant d’or. Alors que Fernando Alonso se bat pour figurer sur la première ligne de la grille, l’Espagnol rencontre une coupure hydraulique et se crashe dans le mûr. Un drapeau rouge qui enlève au passage le chrono de Carlos Sainz pour seulement 10 mètres. Un coup double espagnol délicieux.

Sur sa deuxième tentative, le pilote Ferrari ne fait pas mieux et s’élance 9e. Difficile quand son coéquipier fait la pole position, devant Max Verstappen.

Le résumé du GP d’Australie

Sainz perd 5 places dès le premier tour, un départ digne des pilotes français en Moto GP. Mais l’Espagnol n’en reste pas là, tente de doubler Mick Schumacher par l’extérieur et finit dans le bac à graviers. Smooth operatoooor.


Comme si le week-end n’était pas assez difficile, Sebastian Vettel le conclut par un tête-à-queue dans le mur de Melbourne, provoque une safety-car et pulvérise au passage la course de Fernando Alonso qui envisageait de réaliser un long relais en pneus durs. Comme au bon vieux temps du début des années 2010.

Tandis que les positions ont tendance à se figer après cette voiture de sécurité, Max Verstappen s’arrête dans l’herbe, l’arrière de sa voiture en feu. Et sous le casque la température est à peine moins chaude. Sergio Perez serre les fesses, le traumatisme de Bahreïn refait surface.

La fin de la course s’annonce ennuyeuse, mais Lance Stroll décide d’électriser les derniers tours. Comme avec Latifi en qualifications, le Canadien a décidé que les autres pilotes ne passeraient pas.

Charles Leclerc remporte cette course finger in the nose, devant le survivant Perez qui a réussi à ramener sa Red Bull jusqu’à l’arrivée cette fois. Derrière, Russell réalise un crime de lèse-majesté en prenant la dernière place du podium, juste devant son coéquipier Sir Lewis Hamilton.

Si la 7e place d’Ocon et la 9e de Gasly nous laissent pantois, la 10e position d’Alex Albon relève du génie. Un arrêt aux stands dans le dernier tour pour décrocher un immense point au volant de sa Williams. Avec le recul Stroll a frappé fort ce week-end, et pas seulement dans les murs.

Tom