GP Australie | Par quel miracle pourrait-on échapper à un doublé Red Bull ?


Red Bull

Depuis le début de saison, Red Bull survole les débats. Deux doublés en deux courses, autant vous dire qu’on ne donne pas cher de la peau de celui en Australie. Alors on a imaginé par quel miracle un pilote non-Red Bull pourrait terminer la course sur l’une des deux premières marches. Pour assister à un scénario aussi improbable, il a fallu puiser au plus profond de notre imagination.

Avec ses deux doublés en deux courses, Red Bull est encore loin de la Mercedes version 2019, qui avait écœuré ses adversaires lors des cinq premiers Grands Prix de la saison. Mais nous ne sommes jamais assez prudents. C’est la raison pour laquelle nous souhaitons cesser au plus vite cette série. Alors voici les miracles qui pourraient nous aider.

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Abandon de Verstappen, back-to-back

Le classique. Quand il a fallu imaginer par quel miracle Red Bull allait nous éviter un troisième doublé consécutif, nous nous sommes souvenus de l’abandon de Max Verstappen la saison passée, alors même qu’il filait vers la victoire. On vous l’accorde, il s’agit d’un scénario des plus banals. Très loin d’être un miracle. Mais au vu de l’état de forme des Red Bull, on se satisferait d’un virage qui ne serait pas pris à la corde. C’est dire.

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Pérez et Verstappen font un carton

S’il y a une écurie où cela doit arriver, c’est bien chez Red Bull. En effet, le constructeur autrichien est un coutumier du fait. En 2010 déjà, Vettel et Webber s’accrochaient en Turquie, ruinant des points précieux au championnat pour le grand bonheur de… Fernando Alonso déjà.

Puis rebelotte en 2018, où un certain Ricciardo arrache l’arrière de la voiture de Verstappen. Juste pour le plaisir des yeux.

Mais rassurez-vous, Sergio Perez n’est pas étranger à tout cela. Le Mexicain a également un petit penchant pour les accidents avec ses coéquipiers. Et ce n’est pas Esteban Ocon qui va nous contredire.

Un péché mignon dont on ne se lasse pas.

Arrêt au stand, joue-la comme Haas

L’écurie Haas a donné le la des arrêts au stand en Australie. Après leur foirage en 2018, et les deux arrêts ratés successivement pour Magnussen et Grosjean, les hommes de Günther Steiner n’ont eu aucun mal à récidiver l’année suivante. Un joli doublé sur la voiture de Grosjean, on n’en demandait pas tant.

Alors pourquoi ne pas s’inspirer des meilleurs chez Red Bull ?

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Commettre une “Ferrari”

Chez Red Bull, l’art de prendre le point du meilleur tour est une histoire de famille. En Arabie saoudite, Verstappen s’était offert ce petit cadeau en gommes usées, une hérésie qui ne nous surprend même plus. A Melbourne, Sergio Pérez voudra sans doute lui rendre la pareille. Et c’est à ce moment précis que les directeurs de course de Red Bull peuvent frapper fort.

Comme ceux de la Scuderia lors du Grand Prix de Belgique la saison passée. Les hommes en rouge n’avaient pas hésité une seule seconde à faire entrer Leclerc aux stands. Et c’est exactement l’écart qu’il avait sur Alonso à sa sortie. Autant vous dire qu’il a fallu deux virages à l’Espagnol pour le doubler avec ses gommes froides. A la lutte avec le pilote Alpine, Leclerc reprend l’avantage, mais écope d’une pénalité après la course pour excès de vitesse dans les stands. Une décision le faisant repasser derrière… Alonso. Le tout sans parvenir à glaner le point du meilleur tour. Coup double.

Red Bull sait ce qu’il lui reste à faire avec Pérez.

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Verstappen démarre au bout du 10e tour, et encore…

Déjà l’année dernière, Super Max nous la faisait à l’envers en Hongrie. Parti en 10e position, il récupérait déjà la tête de la course à 20 tours de l’arrivée. Alors que dire du Grand Prix de Belgique, où il récidive en partant de la 14e place sur la grille. Et de la dernière course en Arabie saoudite, parti 15e et arrivé 2e. Vive le suspense made in Red Bull.

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Vous l’aurez bien compris, même s’il s’élance de la dernière place, Verstappen sera toujours en mesure de signer un doublé avec Red Bull. La solution ? Le faire partir avec quelques tours de retard, comme quand tu joues à Mario Kart avec ton petit frère. Mais on vous prévient, un seul tour ne suffira pas pour l’ogre néerlandais.

Jos Verstappen refuse que Pérez remporte une nouvelle course

Sa joie au moment de la victoire de Pérez en Arabie saoudite a été l’image de l’après-course. D’un stoïcisme déroutant.

Et visiblement après la course, la rancune n’était toujours pas évacuée.

“Nous avons eu des vents contraires dès les qualifications. Mais sinon, Max aurait facilement eu cette pole position” J. Verstappen

Avant d’en rajouter une couche.

“Perez sait qu’il n’a pas aussi souvent la chance de gagner” J. Verstappen

Fair-play.

Vous comprenez bien que si Pérez file vers la victoire, Jos ne réfléchira pas à deux fois pour envahir la piste et éviter ce nouvel affront. Ou en imitant la voix de Christian Horner en lui hurlant dans la radio “Box ! Box !” sans aucune raison.

Vincent Perez conduit à la place de Sergio

Et encore, on ne met pas nos deux mains à couper.

Un classement made in Down Under

Dans ce pays de l’hémisphère sud, le territoire australien se situe “en dessous” du reste du monde. D’où son surnom de Down Under. Alors si tout est à l’envers en Australie, on pourrait également prendre le classement de l’arrivée… à l’envers. Ce qui donnerait dans l’ordre De Vries, Sargeant et Zhou. Quelqu’un peut-il s’asseoir à notre table et nous dire, les yeux dans les yeux, que cela n’aurait pas de la gueule ?

Daniel Ricciardo de retour aux affaires

Pour son Grand Prix national, Red Bull décide de faire conduire Daniel Ricciardo. Mais l’Australien fait ce qu’il sait faire de mieux depuis 2 saisons en Formule 1 : P15.

Ocon nous refait une carapace bleue

Au vu de la performance majuscule d’Ocon à Bahreïn, et sa triple pénalité en quelques tours seulement, il est tout à fait possible d’assister à un nouveau chef-d’œuvre de la sorte de la part du Normand. Et on sait très bien que quand Esteban roule en tant que retardataire, une petite voix lui soumet l’idée de doubler le leader de la course. Alors pourquoi pas un remake de Interlagos 2018 pour dégommer la victoire de Verstappen ? On a hâte.

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Tom