Grand Prix d’Arabie Saoudite | Red Bull est comme Corneille, seul au Monde.


Perez Alonso Verstappen Formule 1

Bruno Génésio, grand philosophe Français, disait ‘qu’il n’y a qu’une chose inéluctable, c’est la mort”. Désolé Bruno, mais tu te trompais. Il y a désormais deux choses inéluctables, la mort, et la victoire d’une Red Bull à chaque Grand Prix de Formule 1.

Qualifications

Il y a 2 ans, Max Verstappen nous avait offert le plus grand presqu’tour de qualifications de l’histoire de la Formule 1. Cette année, il verra en Q1 Logan Sargeant et Lando Norris imiter son désormais légendaire tapage de mur saoudien. Mais encore une fois, ça sera le Batave qui sera la star de cette séance de qualification. À son insu pour une fois, la faute à un moteur qui lui dit merde en Q2. Un abandon et une P15 qu’il n’a pas l’habitude de côtoyer.

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Mais ne cherchez pas, une Red Bull en cache toujours une autre. En fait, il suffit juste qu’elle soit fiable cette année pour se hisser sur les plus hautes marches des qualifications et des podiums. C’est donc Sergio Perez qui va chercher la pôle, la deuxième de sa carrière, avec le bon vieux Alonso qui vit sa meilleure vie chez Aston Martin. Côté Ferrari, la qualification de Leclerc était déjà plombée avant le week-end. Avec l’installation de sa troisième unité de contrôle électronique en 2 Grand Prix (oui oui, superbe ratio), il prend déjà 10 places de pénalités.

 

Et côté Français, c’est la grosse déception. Après une splendide 20e place à Bahreïn, c’est une délicate Q3 et 10e place pour Gasly, et une 7e pour Ocon. La tendance va dans la mauvaise direction pour Alpine: celle des points.

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Le Grand Prix d’Arabie Saoudite

Le moment le plus palpitant du Grand Prix aura finalement eu lieu avant même le départ. Un hymne digne des plus grands fanfares de Lozère qui va mettre les nerfs des pilotes à rude épreuve. Bravo à eux, aucun d’entre eux n’a explosé de rire et c’était une mission bien plus compliqué que dans LOL.

Sergio Perez a la bonne grosse habitude des départs de papi, et c’est le papi Alonso qui va lui faire payer dès l’extinction des feux. L’Espagnol décolle et met directement Perez dans les rétroviseurs pour prendre la tête de la course. Problème, si l’âge ne se fait pas sentir dans les temps de réaction, c’est autre chose pour la qualité du créneau. Tel ton grand-père sur le parking d’Intermarché, il va outrageusement louper sa ligne pour se garer comme un cochon. 5 secondes de pénalité, certainement un hommage à Ocon qui a fait la même le Grand Prix précédent.

Mais le suspens sera de (très) courte durée. Verstappen remonte le peloton comme s’il avait envoyé le bonus éclair de Mario Kart et Perez reprend rapidement la tête, car il va tout simplement plus vite que le taureau des Asturies. En réalité, le seul moment où on va un peu se reveiller est lors de l’abandon de Stroll pour cause mécanique qui envoie la safety, car sur la piste. Safety car qui va permettre à Fernando Alonso de purger sa pénalité sans conséquence. Le reste sera un duel entre équipiers. Perez et Verstappen se livrent une bataille pour récupérer le point du meilleur tour et donc la tête du championnat. Et comme on le sait maintenant en F1, les duels, c’est Max qui les remporte.

Si vous n’êtes pas supporter Red Bull, la saison va être longue. Si vous l’êtes , vous serez disponibles les week-ends à partir de la mi-saison.

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Antoine