Esteban Ocon reste sur un Grand Prix d’exception à Bahreïn, conclu par une triple pénalité. Alors on a voulu savoir quelle idée ingénieuse allait lui traverser l’esprit cette fois.
Réveil à la 3e sonnerie de l’alarme ce matin. 5 secondes de pénalité pour Ocon
— Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) March 6, 2023
Petit rappel des faits
Deux semaines. Cela fait exactement deux semaines qu’Esteban Ocon n’a plus le bonheur d’entrer dans la voie des stands du circuit de Sakhir pour y effectuer une pénalité. Si ce temps lui paraît être une éternité, il l’est également pour nous.
A Bahreïn, Esteban Ocon parvient à écoper d’une première pénalité avant même le premier coup de volant. Et ce, grâce à un stationnement à peu près effectué. Cinq secondes de pénalité, auxquelles vont s’ajouter cinq autres secondes à cause de l’empressement des mécanos. Ces derniers touchent la voiture au bout de 4,9 secondes, au lieu des 5 demandées. Ocon retourne une seconde fois dans la voie des stands, cette fois pour une pénalité de 10 secondes.
Pénalité de 10 secondes pour Ocon pour ne pas avoir bien réalisé sa pénalité pic.twitter.com/Rtqnkftj82
— Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) March 5, 2023
Si les mécaniciens ont bien retenu la leçon, c’est cette fois Esteban qui appuie un peu trop sur le champignon : excès de vitesse. Et c’est reparti pour 5 nouvelles secondes de pénalité. Trois pénalités pour 20 secondes en cumulé, on touche au génie. Suffisant pour égaler le record de Pastor Maldonado. Les frissons.
En cumulé, les pénalités d’Ocon vont durer plus longtemps que le combat de Ciryl Gane
— Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) March 5, 2023
Dès lors, nous avons voulu imaginer quelle péripétie allait vivre Esteban Ocon lors de ce second Grand Prix de la saison.
Se garer trop à gauche sur la grille de départ
Par peur de réitérer sa bourde de Bahreïn, Esteban veut assurer le coup et serre beaucoup trop à gauche. Cinq secondes de pénalité, vous connaissez la suite.
Rouler trop vite sous régime de Virtual Safety Car
Pour cela, il a le maître absolu en la matière à ses côtés. Sur la seule saison 2022, Pierre Gasly a perdu 4 points sur son permis pour vitesse excessive sous drapeaux rouges, et pour avoir laissé un écart trop important avec la voiture qui le précédait sous régime de safety car. Bref, Pierre sera de bon conseil dans le briefing d’avant course.
Terminer la course derrière les deux McLaren
Avec un abandon pour Piastri et une dernière place à la régulière pour Norris, cela serait un exploit monumental, bien plus proche de la fiction que du réel.
Oublier de s’arrêter aux stands, comme Jean Alesi
On vous l’avoue, cela serait cocasse. Pour un mec qui s’est arrêté à trois reprises pour cause de pénalité, oublier de passer par les puits le Grand Prix suivant paraît peu probable. Mais qui aurait cru que Jean Alesi oublierait de passer par la case ravitaillement en 1997 ? L’erreur peut très vite arriver, d’autant plus si vous êtes Français.
“Dans cette histoire, c’est quand même moi qui suis passé pour l’idiot du village” J. Alesi
@fededelalose La panne, la vraie 🇫🇷😍 (v2, son corrigé) #Formule1 #F1 #f1tiktok #France #GP #frenchf1 ♬ Pump It – The Black Eyed Peas
Percuter son équipier, comme Jean Alesi (encore lui)
A Bahreïn, Ocon et Gasly ont connu deux week-ends drastiquement différents. Parti 20e, Gasly a terminé la course en 9e position. Quand Ocon partait lui de la 9e place pour finalement abandonner au 43e tour. Un chassé-croisé entre les deux Normands qui nous a empêché de les voir à la lutte sur la piste.
Mais sur le tracé ultra sinueux de Djeddah, les deux pilotes Alpine devraient vite rattraper le temps perdu. Et on a tous en souvenir le strike parfait de Jean Alesi lors du Grand Prix d’Autriche 2000. Un dépassement kamikaze effectué sur son propre coéquipier Nick Heidfeld, et ce sont les deux voitures bleues de Prost GP qui finissent au tapis. Une image sublime.
Se faire dépasser sur la ligne, comme lui-même en 2021
Quand vous prononcez les mots “Esteban Ocon” et “Arabie Saoudite” dans la même phrase, un flash devrait vous apparaître. En 2021, Ocon occupe la 3e position, et doit garder la Mercedes de Bottas derrière lui durant les 4 derniers tours. Le Finlandais est à moins d’une seconde, et lui met une pression de dingue, sans succès. Mais le Normand prend soin de se faire doubler sur la ligne d’arrivée pour 1 dixième de seconde seulement. Un finish de toute beauté pour un presqu’podium hors norme.
Espérons qu’Ocon réitère cet exploit, mais pour passer de la 10e à la 11e place ça serait mieux.