Formule 1 | Les notes du Grand Prix d’Azerbaïdjan.


Charles Leclerc

Le Grand Prix d’Azerbaïdjan est, par définition, un haut lieu de rebondissements déroutants. Un tracé où les voitures de sécurité sont légion. Hormis cette année. À la place ? Une horde de virtual safety car et d’abandons made in Ferrari.

Formule 1 — GP d’Azerbaïdjan — Les Notes

Alfa Roméo

Valtteri Bottas : 5

Un week-end de course aussi neutre que la Finlande. Bottas est devenu le SCO d’Angers de la Formule 1 : grosse défense qui joue le ventre mou.

Guanyu Zhou : 3

Le pilote rookie est parvenu à dépasser son coéquipier pour la première fois de la saison. Un Chinois qui brise un signe indien, cela n’arrive pas tous les jours.

Alpine

Esteban Ocon : 4

Le Français a passé toute la course à défendre comme un damné. Pour le doubler, Vettel est parti en tête-à-queue et Magnussen a cassé son moteur. Seul Hamilton y est parvenu, au bout de 10 tours. La définition même d’élargir ses épaules en ligne droite.

Fernando Alonso : 3

Contrairement à Esteban, Fernando était en mode attaque toute la course. Avec une pointe de vitesse à 347 km/h à chaque ligne droite, pas étonnant que l’Espagnol ait avalé tous ses concurrents. Il est loin le temps de sa défense de lion contre Hamilton en Hongrie.

AlphaTauri

Pierre Gasly : 2

Sa meilleure qualif de la saison était déjà un premier avertissement à notre égard. Mais notre éternel optimisme nous poussait à espérer que le dimanche serait plus prolifique. Une 5e place au final. La FFL a connu meilleur dimanche.

Yuki Tsunoda : 7

Il avait réalisé une course parfaite et devait marquer les gros points accordés à la 6e place. Mais le Japonais a certainement sous-estimé son aileron arrière. Si ce dernier aide normalement les pilotes à gagner des places, il en a fait perdre 7 à Yuki. Un arrêt aux stands obligatoire, 3 morceaux de scotch sur l’aileron et un retour sur la piste en 13e position.

Aston Martin

Sebastian Vettel : 8

On ne vous le cache pas, les spins de Sebastian Vettel du temps de Ferrari nous avaient cruellement manqué. Seb a entendu notre appel de détresse, et a remis ça à l’ordre du jour face à Ocon. Suivi de son habituel, et non moins légendaire, “sorry guys“.

Lance Stroll : 9

Il savait qu’il traverserait la course dans un parfait anonymat. Alors Lance a judicieusement décidé de tout donner en qualifs. Deux sorties de piste en deux minutes pour un drapeau rouge. Prodigieux.

Ferrari

Charles Leclerc : 9

Une pole position, une première place durant le Grand Prix et un meilleur tour en course. C’était le bilan de Leclerc avant que son moteur n’explose en pleine ligne droite. Même pas eu besoin d’un éclair de génie stratégique de son équipe cette fois-ci. Essere Ferrari qu’ils disaient.

Carlos Sainz : 8

10 petits tours en piste puis une rupture des freins arrière. Merci d’être passé. Relégué à 67 points du leader du championnat, Ferrari tient enfin son Valtteri Bottas.

Haas

Kevin Magnussen : 6

Kevin a respecté les valeurs françaises aujourd’hui, avec une course bleu blanc rouge. Le Danois a d’abord buté sur la voiture bleue d’Esteban Ocon pour entrer dans les points, puis a vu un nuage blanc s’échapper de sa voiture. Le quatrième abandon d’un moteur des Rouges aujourd’hui. Victime collatérale du savoir-faire italien.

Mick Schumacher : 7

On parle souvent du duel entre Leclerc et Verstappen, mais celui qui s’est déroulé entre Latifi et Schumacher valait le coup d’œil. En jeu ? La dernière place de la course. Mais Mick n’a rien pu faire face à l’abnégation du Canadien.

McLaren

Daniel Ricciardo : 5

Le bougre a attendu 35 tours pour plonger dans les stands. S’il pensait effectuer une remontée du tonnerre avec des pneus neufs, il a fallu qu’il se batte avec son coéquipier dans les rétroviseurs jusque dans les derniers tours. Vous aussi, vous aviez en tête le sublime dépassement sur Verstappen digne d’une autotamponneuse de fête foraine ?

Lando Norris : 6

Le Britannique a tenté de doubler Ricciardo de toutes les manières possibles et imaginables. Dans les virages, en ligne droite et même à la radio en déclarant qu’il avait un meilleur rythme. Mais son équipe n’est pas tombée dans le piège. Le filou.

Mercedes

Lewis Hamilton 6

Comme très souvent cette saison, la stratégie de Lewis a explosé en vol à cause de faits de course. Vous pilotez sereinement durant tout le week-end, puis un arrêt aux stands mal effectué et vous vous retrouvez derrière Ocon et Tsunoda sans savoir pourquoi. L’un des sports les plus injustes, et c’est pour ça qu’on l’aime tant.

George Russell : 3

Aucune course terminée hors du Top 5 cette saison, 4e du championnat du monde à seulement 17 points de Leclerc. Et une seule question : pourquoi ne pas l’avoir intronisé chez Mercedes du temps où ils pouvaient espérer remporter une course ? Cela aurait été autre chose qu’avec le pêcheur de saumon finlandais.

Red Bull

Verstappen : 2

Comme lors de chaque erreur ou abandon de Leclerc, Verstappen le punit directement en remportant la course. Ce championnat va commencer à avoir le même suspense qu’à l’époque d’Hamilton.

Checo Perez : 4

Un départ supersonique, puis une lente descente dans les oubliettes. Mais même à ce sous-niveau de performance, ça reste P2 quand on se bat face aux Ferrari.

Williams

Alexander Albon : 7

On l’avait entendu très remonté contre Fernando Alonso en qualifications, le suspectant d’avoir feint une sortie de piste. Mais en course, silence radio. Il est réapparu sur notre écran quand il fallait laisser passer les leaders. Quelle vie.

Nicholas Latifi : 8

Comme si les courses étaient trop simples pour lui, Latifi a écopé dès le premier tour d’un stop and go de 10 secondes. On s’amuse comme on peut du côté de Williams.

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Tom