Serie A | Arkadiusz Milik, le presqu’héros de la Juventus


Milik carton rouge juventus
Photo : Iconsport

Si la Liguain est le plus grand championnat du monde, la Serie A s’en est légèrement rapprochée ce week-end. Un épisode hors du commun avec Milik comme personnage principal. En même temps, qui d’autre qu’un ancien pensionnaire de Ligue 1 pour incarner ce rôle ?

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Une entame de match parfaite

Avant le coup d’envoi, la Juventus compte 5 points de retard sur le leader napolitain. Face à la Vieille Dame ? La Salernitana. Une victoire en cinq rencontres, mais une défaite seulement. Le tout grâce à ses trois matchs nuls. Vous l’aurez compris, le favori de cette rencontre est turinois. Mais c’était sans compter sur la beauté du football. Si dans de nombreux sports, le plus fort gagne (souvent), au foot les petits peuvent parfois croquer les gros. Comme en ce dimanche soir d’été du côté de Turin.

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Dès la 18e minute, les visiteurs climatisent le Juventus Stadium. Tout commence avec une sublime intervention aérienne foirée de Cuadrado, la fameuse action où vous pensez pouvoir jouer le ballon de la tête, mais vous êtes en fait trop court de 2 centimètres. La suite ? Mazzocchi adresse un caviar à Candreva : 0-1.

Les Salernitains ne s’arrêtent pas en si bon chemin, et font admirer leur art du timing. Alors qu’on joue le temps additionnel de la première mi-temps, Piatek reprend un centre de Boulaye Dia. Le ballon effleure le poteau de Perin, avant qu’on se rende compte que c’est le défenseur Bremer qui a eu la main baladeuse. Pénalty, 0-2. Le compte est bon pour le seum turinois.

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Milik héroïque, mais pas trop quand même

Comme toujours dans ces scénarios, le gros reprend le dessus sur le petit en seconde période. Cinq minutes après la reprise, ce même Bremer réduit le score en espérant se racheter auprès du public. Rentré à la pause, Arek Milik se fait plutôt discret jusque dans les derniers instants du match. Dès la 88e minute, le Polonais se montre. Une frappe du gauche dont il a le secret finit sur la barre de transversale. Premier avertissement pour la Salernitana. On joue alors la 91e minute, et la Salernitana se rend coupable d’un pénalty. Transformé en deux temps par le capitaine Bonucci, 2-2. Le stade explose de joie, mais les supporters sont à mille lieues de savoir ce qui les attend.

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Il ne reste qu’une poignée de secondes à jouer. Ultime corner. Cuadrado trouve la tête de Milik, petit filet opposé, 3-2. La foule est en délire, le Polonais enlève son maillot et se fait expulser pour un second carton jaune, mais personne ne lui en tient rigueur. Le héros de la soirée, c’est lui.

Une presqu’remontada de toute beauté

La partie tarde à reprendre, tout le monde se regarde, sans savoir ce qu’il se passe. Puis l’arbitre Matteo Marcenaro tape un sprint depuis le rond central jusqu’au banc de touche pour aller visionner la VAR. Ce genre d’actions qui sentent très mauvais. L’homme au sifflet refuse le but pour hors-jeu, Bonucci ayant fait action de jeu selon lui. Sauf que le plan proposé par la VAR oublie un détail important ; la position de Candreva au point de corner. Ce qui couvre tout le petit monde entassé dans la surface. Balot.

 

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Mais Matteo ne s’arrête pas en si bon chemin. Après avoir expulsé Milik pour un but refusé, il dégaine également sur Fazio, Cuadrado et Allegri. Quatre cartons rouges et un but refusé dans le temps additionnel, c’est ce qu’on appelle une fin de match maîtrisée.

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