F1 | Leclerc fracasse tout à Monaco, Alpine aussi


Charles Leclerc

Le Grand Prix de Monaco représente le choc des extrêmes ; il est à la fois le week-end le plus faste de la saison, mais aussi la course la plus soporifique de l’année. Si Alpine a tenté d’apporter une touche de fantaisie, elle n’a pu empêcher une longue sieste au terme de laquelle Charles Leclerc nous a tous déposé une poussière dans l’œil. Foutu pollen.

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Esteban Ocon et le crash alpino-alpinien

Pour doubler à Monaco, il existe trois moments ; le départ, les arrêts aux stands et profiter que les retardataires laissent passer les leaders pour s’engouffrer. Alpine n’a pas attendu des lustres pour tenter sa chance, et plus particulièrement Esteban Ocon. Le Normand tente de forcer le passage dès le premier tour… sur l’autre Normand de la grille ; Pierre Gasly. Et bien entendu, la manœuvre est complètement loupée, Esteban monte sur la roue de Gasly et s’envole dans le ciel de Monaco. Le départ d’une vie, me direz-vous.

La colère froide de Bruno Famin ne se fait pas attendre, qui promet de “trancher dans le vif“. Et comme si cet “inchident” ne suffisait pas, Ocon écope de 5 places de pénalité pour le prochain Grand Prix au Canada. Peut-on parler de la plus belle opération de ce week-end ? Assurément. Mais Ocon n’est pas le seul à briller au départ. Alors que Carlos Sainz crève suite à un contact avec Piastri, l’Espagnol peut remercier Perez et Magnussen. Les deux pilotes se fracassent contre le mur dès le deuxième virage et provoquent la sortie du drapeau rouge. Sainz revient en jeu, mais on ne peut pas en dire autant de la monoplace du Mexicain.

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Charles Leclerc est monégasque. Pas français.

Suite à ce drapeau rouge sorti dès le premier tour, tous les pilotes profitent de cet arrêt gratuit pour changer de gommes. Ce qui signifie qu’il va falloir gérer le même train de pneus durant la totalité de la course. Dès lors, une longue et interminable sieste peut commencer. Plus de 75 tours à regarder des voitures tourner en rond avec des chronos 10 secondes plus lents qu’en qualifs, c’est la foliiie.

Absolument aucun fait d’armes ne parvient à nous réveiller en sursaut, hormis le dépassement de Lance Stroll dans le tunnel. Oui, on s’accroche à ce qu’on peut. C’est donc en toute logique que Charles Leclerc s’impose pour la première fois de sa carrière dans les rues de Monaco, devant Oscar Piastri et Carlos Sainz. L’occasion de rappeler qu’il est monégasque, et non français. Leclerc se défait de sa malédiction à domicile, lui qui avait vu son rêve de victoire brisé en 2021 et 2022, alors même qu’il partait à chaque fois en pole position. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin.

On n’aimerait pas être la Fédération Monégasque de la Lose aujourd’hui.

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Tom