Europa League – Les clubs français à l’honneur


ASSE Ligue europa défaite - FFL

Il y a des soirées européennes comme ça où tout est fantastique. En Europa League, ça en fait 4 de suite pour la FFL. Nous nous étions penché sur le cas du patient LOSC cette semaine mais la performance des clubs français hier soir a surpassé l’entendement. Retour sur deux superbes échecs.

Rennes – La confirmation du retour

Ils avaient tenté de fuguer de la FFL l’année dernière, en n’échouant que contre Arsenal en Europa League malgré une victoire à l’aller, puis en battant le PSG en finale de la Coupe de France. Mais nous avions bien senti que le SRFC n’était pas à l’aise avec la victoire. Difficulté à célébrer avec du soulagement plus que de la joie, crises de vestiaire avec le départ de Ben Arfa puis la mise à pied de Clément Grenier… la digestion de la victoire n’est pas chose facile, et c’est un Stade Rennais bien de chez nous avec qui nous avons décidé de renouer un partenariat.

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Hier soir, la mission des rennais était donc simple : se faire éliminer de l’Europa League par la plus petite porte possible. Après un match aller rocambolesque contre Cluj, il était nécessaire de confirmer au retour. Et c’est avec la spécialité française de inefficacité chronique que le Stade Rennais s’est mis en valeur hier. 22 tirs, 10 cadrés, 7 arrêtés, 0 marqué. En face, l’équipe menée par Lacina Traoré a fait le dos rond pendant tout le match et ouvert le score via Rondon à la 87ème sur corner. Ce dernier, avec le sentiment du devoir accompli, se fera expulser juste après, ce qui offrira à Rennes l’occasion de marquer un but refusé dans la fin des arrêts de jeu, histoire de rendre le scénario encore plus crue… sublime.

4 matchs, 1 point. L’épopée du Stade Rennais est formidable. Éliminé officiellement de cette Europa League, il est nécessaire maintenant pour le club breton de revenir plus fort en ligue 1 pour nous offrir à nouveau une campagne européenne grandiose l’année dernière. Il est 20h. Il ne manquait donc plus qu’un seul club pour que la semaine soit parfaite.

L’AS Saint-Etienne – Un final parfait

En Ukraine, contre l’équipe d’Oleksandria (qui n’est pas comme on pourrait le penser une ville portuaire, mais bon de toute façon le match se jouait à Lviv), les verts ont encore chanté la même mélodie de la lose made in Ligue 1. Après 70 minutes plutôt bien gérées suite au second but stéphanois, il était temps de conclure avec la manière. Ça commence par un bon gros cafouillis dans la surface, dans lequel Wesley Fofana offre une passe parfaite à Denys Bezborodko qui s’en va fusiller à bout portant la main molle de Ruffier.

Et c’est ce même Ruffier, qui, sur un centre dans les arrêts de jeu, décide de faire une sortie aux poings / relance dans l’axe. Problème, le joueur ukrainien Maksim Zaderaka a lui décidé de coller une volée praline dans le but vite. 2-2, et toujours aucune victoire pour les verts. Petit bémol, ils ne réussissent toujours pas à accrocher la dernière place de leur groupe.

Conclusion

L’argument des budgets et de la fiscalité disparaît tout aussi rapidement que les clubs français en Ligue Europa. 8 matchs, 4 points. Le constat est sans appel. Mieux encore, un seul pays n’a encore aucune victoire en Europa League. C’est la France. Et pas n’importe laquelle.

 

Antoine